Les Fenêtres Charles Baudelaire

COCTEAU Le poète se souvient de l´avenir. Cocteau Les poètes parlent une seule langue, même s´ils ne se comprennent pas entre eux. Cocteau Les rêves sont la littérature du sommeil. (Jean Cocteau) BAUDELAIRE Qu’est-ce qu’un poète, si ce n’est un traducteur, un déchiffreur ? Charles Baudelaire (1821-1867) Il faut travailler, sinon par goût, au moins par désespoir, puisque, tout bien vérifié, travailler est moins ennuyeux que s'amuser. Journaux Intimes La volupté unique et suprême de l'amour

enfer, qu’il écrit après une période de crise avec son grand ami Paul Verlaine. Dans ce recueil, il parle d’une harmonie lointaine, et lance un appel au chaos, il est comme possédé par la tristesse et le malheur, preuve du mal qui le ronge. Charles Baudelaire est l’archétype du poète « maudit », avec son œuvre Les fleurs du mal, en particulier la section Spleen et idéal. Le thème du Spleen qui signifie « mélancolie », lui est associé : il est dégouté du monde réel et cherche un moyen de s’en éloigner

charmants climats, Je vois un port rempli de voiles et de mâts Encor tout fatigués par la vague marine, Pendant que le parfum des verts tamariniers, Qui circule dans l’air et m’enfle la narine, Se mêle dans mon âme au chant des mariniers. Charles Baudelaire, Les Fleurs du mal Le départ Adieu l'étang et toutes mes colombes Dans leur tour et qui mirent gentiment Leur soyeux plumage au col blanc qui bombe, Adieu l'étang. Adieu maison et ses toitures bleues Où tant d'amis, dans toutes

cinquante poèmes en prose de Charles BAUDELAIRE dont est analysé le premier : ‘’L’étranger’’ (pages 2-5), tandis que les autres sont simplement résumés et commentés, et que figure à la fin (pages 20-27) un commentaire sur l’ensemble. Bonne lecture ! http://www.comptoirlitteraire.com/ 2 Le recueil est précédé d'une lettre ‘’À Arsène Houssaye’’, qui tient lieu à la fois de dédicace, de préface et de manifeste. Baudelaire y présente la forme nouvelle

il n'est pas représenté dans cette anthologie. Cependant la richesse du XIXe justifie le fait que ce soit la période la plus représentée dans mon anthologie avec de grands noms comme Victor Hugo, Gérard de Nerval, Alphonse de Lamartine, Charles Baudelaire, Arthur Rimbaud et Paul Verlaine. A mes yeux cette période est l'âge d'or de la poésie, elle a vécu ses plus grands moments de gloire. Pour conclure mon tracé historique je suis presque remonté jusqu'à nos jours avec Guillaume Apollinaire ou

www.comptoirlitteraire.com André Durand présente Charles BAUDELAIRE (1821-1867) Cette première partie est consacrée à sa vie et ses œuvres celles-ci étant résumées et commentées (surtout ‘’Les fleurs du mal’’ et ‘’Petits poèmes en prose’’). Bonne lecture ! Le 9 avril 1821, Charles-Pierre Baudelaire naquit au 13 rue Hautefeuille à Paris (vieille maison au cœur du Paris médiéval qui se trouvait à l’emplacement actuel de la librairie Hachette car elle fut détruite lors

recherche de l’exotisme. On y découvre une sensualité qui se crée à travers l’évocation d’un univers totalement exotique. ------------------------------------------------- Clair de lune La lune était sereine et jouait sur les flots. La fenêtre enfin libre est ouverte à la brise, La sultane regarde, et la mer qui se brise, Là-bas, d'un flot d'argent brode les noirs îlots. De ses doigts en vibrant s'échappe la guitare. Elle écoute... Un bruit sourd frappe les sourds échos. Est-ce

il voulut enter ; Et pleurés du Vieillard, il grava sur leur marbre Ce que je viens de raconter. La Fontaine, Fables. « Ondine » - " Ecoute ! - Ecoute ! - C'est moi, c'est Ondine qui frôle de ces gouttes d'eau les losanges sonores de ta fenêtre illuminée par les mornes rayons de la lune ; et voici, en robe de moire, la dame châtelaine qui contemple à son balcon la belle nuit étoilée et le beau lac endormi. " Chaque flot est un ondin qui nage dans le courant, chaque courant est un

assouvirTon moindre désirQu'ils viennent du bout du monde.- Les soleils couchantsRevêtent les champs,Les canaux, la ville entière,D'hyacinthe et d'or ;Le monde s'endortDans une chaude lumière.Là, tout n'est qu'ordre et beauté,Luxe, calme et volupté. Charles BAUDELAIRE BRISE MARINELa chair est triste, hélas! et j'ai lu tous les livres. Fuir! là-bas fuir! Je sens que des oiseaux sont ivres D'être parmi l'écume inconnue et les cieux! Rien, ni les vieux jardins reflétés par les yeux Ne retiendra ce coeur qui

mondiale.Avec ma mère, nous fîmes un grand tour dans les rues proches de l’hôpital, un après-midi, à marcher en traînant dans les ébauches de rues qu’il y a par là, des rues aux lampadaires pas encore peints, entre les longues façades suintantes, aux fenêtres bariolées[footnoteRef:1] des cent petits chiffons pendants, les chemises des pauvres, à entendre le petit bruit du graillon[footnoteRef:2] qui crépite à midi, orage des mauvaises graisses. Dans le grand abandon mou qui entoure la ville, là où le