Les Gueules Cassées

III/ La technique du peintre Si on s’intéresse aux couleurs on voit qu’il n’y a pas de couleurs vives. Toutes les couleurs tournent autour du verdâtre, noir, et bleu foncé. Les lignes directrices du tableau sont très confuses. Elles sont toutes cassées. Il n’y a pas d’équilibre dans le tableau. Ces lignes confuses et ces couleurs froides mettent le spectateur très mal à l’aise tout en l’amenant à accepter les idées du peintre. Le clair/obscur nous révèle les corps d’anciens soldats démembrés.

pas un Anglais qui nous dirait : "Untel est casse-pieds !". Mais notre ébahissement ne serait-il pas fortement diminué s'il nous disait : "Untel est grand casse-pieds !". Cette admiration ne disparaîtrait-elle pas totalement s'il affirmait : "Untel est brise-pieds !" ou encore "Il est casse-jambe !" ... par contre laissons- le s'essayer à employer "Il est casse-bonbons !", et même (c'est toujours moins grossier dans la bouche d'un étranger) : "Il est casse-couilles !". Assurons-nous toutefois qu'il

tuerie d’une population entière3. Des confrontations entre armées ont eu lieu dès le mésolithique (8000 à 5000 av. j.-c.) près des golfe et des glorieux fleuves (danube, Nil, indus, dniepr, gange). Certains estiment[réf. nécessaire] que chez homme, la casse-cou est une forme extrême de communication, un « commerce » dans sa définition profonde ou précis de mise en commun, de partage et échange (ici agressivité), la animosité économique pouvant alors, sous une pronostic plus socialement et éthiquement

(1914-1918) en qualité de mitrailleur. On doit à ce conflit l'appartenance d'Otto Dix au mouvement de pacifisme qui fleurit après 1918. En 1920, il peint les joueurs de Skat, qui témoigne de l'existence d'invalides, communément appelés « les gueules cassées ». Sa peinture entend décrire l'horreur de la guerre et de ses conséquences. En effet, il s'agit d'un des conflits les plus sanglants supporté par le continent européen ( dix millions de morts) dont l'origine remonte à la fin du XIXème siècle

jouant au skat, un jeu de cartes allemand. Les trois hommes ont fait la guerre, et en gardent de nombreuses séquelles, telles que des membres en moins remplacés par des prothèses en bois. Ces visages portant de lourdes séquelles ont un nom: "Les gueules cassées" Deux d’entre eux ont de fausses mâchoires en métal (dont l'une porte l'inscription "Prothese Marke: Dix, ce qui peut signifier qu'Otto Dix s'identifie au personnage), l’un n’a plus d’oeil et son visage est déformé du fait qu’il lui manque un

vie, ils ont l’impression d’un sacrifice inutile, en 17 cette impression est plus forte que jamais dans les tranchées. On remarque aussi une violence inédite : les corps sont déchiquetés à cause des obus. De plus ces derniers donneront lieu aux gueules cassé, qui seront blessés à vie. Les progrès de l’artillerie rendent les armes plus efficaces et donc plus mortelle. -Une victoire : En 1917, les Etats Unis entre en guerre. Les offensives allemandes se font de plus en plus tard, à l’inverse des mutineries

sans-noms, 1916 Décembre, 1915, Baluschek Les chemins de gloire, 1917, Christopher Nevinson Otto Dix, Le marchand d’allumettes, 1920 La gare de l’Est, Maximilien Luce, 1917 Fernand Léger, La partie de cartes, 1917 René Apallec, Gueule cassée no 138. Collage réalisé à partir du portrait du général Humbert (L’Illustration, no 3792, 6 novembre 1915) Préparation de l’exposé Choisissez un tableau parmi ceux proposés en classe. Faites des recherches pour nourrir votre exposé qui doit

on peut voir des articles des journaux allemands suspendus. Les couleurs sont plutôt sombres et froides. V – Interprétation Otto Dix a voulu nous montrer les horreurs de la guerre et ses conséquences sur les soldats en nous montrant des gueules cassées. Ce sont les survivants de la guerre ayant des blessures très grave. Il a voulu exagérer les caractéristiques physiques ce qui nous donne une impression d'injustice envers les soldats allemands. VI – Conclusion Cette peinture nous permet

mais également les collages critiques dadaïstes dont l’humour, la dérision, l’ironie, le grotesque qualifient aussi bien les tableaux de Dix. Sujet Fortement marqué par la guerre et les tranchées, l’artiste a représenté, dans son oeuvre, des «gueules cassées », hommes diminués, porteurs de prothèses mécaniques, de cicatrices hideuses, de greffes. Un monde grotesque d’anciens combattants, pour les uns réduits à mendier, pour les autres exhibant leurs blessures comme autant de preuves de leur bravoure

de ralliement des Allemands. On voit que le peintre a voulu avoir recours à la technique du collage. Aux corps disloqués s’ajoutent des corps étrangers, les prothèses intégrées ou imbriquées dans les corps. Dix veut dénoncer la vie des "gueules cassées" qui ont subis les dommages de la guerre. Il relate a la population les horreurs commises au cours de la premiere guerre mondiale. L'usage massif de l'artillerie pendant la guerre a fait de nombreux invalides. Leur condition de vie sont tres difficiles