Les Liaisons Dangereuses Classicisme

qui semble même froid. Voilà ce que Phèdre trouve chez le fils mais pas chez Thésée. Donc, plus Hippolyte est froid, plus Phèdre l’aime. Et pour enlever ce penchant criminel, Phèdre ne peut que chagriner Hippolyte et blesser sa vue,[21] comme une dangereuse marâtre[22]. Elle veut même chasser Hippolyte de Trézène afin de ne plus le voir et même défendre par une expresse loi qu'on osât prononcer son nom devant elle[23]. Racine, volontairement ou non, nous révèle la cause de cette passion : elle voit

Mauriac, contre la mort, annonce déjà l’agonie d’Anne dans Thomas l’obscur, ce premier roman que Blanchot commence l’année suivante, en 1932, pour en publier une première version en 1941, où l’adjectif “neutre” fait son apparition. Dans les “impasses dangereuses” et les métamorphoses de la nuit qui avance, Thomas reste le seul être léger, flottant, pur, transparent, indifférent. Jamais les rayons de la vie n’avaient pénétré corps plus neutre et moins attaquable. Thomas marchait à côté des morts qu’il voyait

sont liées à un type de société et qu'elles évoluent donc historiquement : Selon lui, le roman de personnages "appartient bel et bien au passé", à une "époque révolue", celle de "l'apogée de l'individu". Historiquement elle coïncide avec le classicisme (roman d'analyse de Mme de La Fayette) et culmine avec le roman réaliste (Balzac). Dans ce type de roman, le personnage - le « héros » - est doté d'une psychologie qui fait de lui un type humain, comme le père Grandet est l'avare, comme Julien Sorel

avec les mots, sans que le problème de la vraisemblance ne la touche: “Au fond, cela m’était égal, qu’on me croie ou non.” (Amanieux, 2005: 73). Là où le récit autobiographique traditionnel opère une sélection dans la mémoire et manifeste une dangereuse tendance à organiser les souvenirs dans un discours linéaire sui- vant sans solution de continuité le temps réel, l’autofiction renonce à la censure et atteint sans coupures le récit de la vie telle quelle, visant à nous faire part de la puissance

Philosophes. Les pères fondateurs datent du XVII° siècle. Avec Bayle (1647-1706) et Fontenelle (1657-1757) apparaît l’esprit d’examen (c’est-à-dire l’esprit critique) ; c’est un changement radical avec la période précédente (la période classique). Le classicisme (Racine, Molière, etc.) imposait une littérature extrêmement codifiée, avec des règles strictes auxquelles on devait se conformer, et l’imitation des anciens. On applique ce que l’on croit être les traditions antiques, grecques et latines (comme

différentes tentatives de résurrection seront des échecs : ex : La Franciade, Ronsard, 1572, restera inachevée, 4 chants au lieu des 24 prévus. Idem : Chapelain : Les Doctes ou Voltaire, La Henriade, 1723. Epoque romantique (du préromantisme au classicisme à l’académisme), lyrisme collectif, nouvelle tentative de restauration de l’épopée qui sera d’abord académique : 1809 : Chateaubriand, Les Martyrs ou encore : Lamartine, Jocelyn (projet d’une épopée intime, env 8000), V.Hugo, La légende des siècles :

correspondance de plusieurs personnages, est très populaire dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle. Les représentants les plus notoires de ce roman à plusieurs voix sont Julie ou la Nouvelle Héloïse (1761) de Jean-Jacques Rousseau et les Liaisons dangereuses (1782) de Cholderlos Laclos. Or, l’objet de ce mémoire sera la formule monodique, c’est-à-dire le roman à une voix qui est constitué de lettres d’un seul correspondant. Dans ce type de roman, soit les réponses n’existent pas, comme dans les

Notre-Dame de Paris de Victor Hugo ¨ Le Colonel Chabert d’Honoré de Balzac ¨ Le romantisme ¨ Le réalisme ¨ L’ Assommoir d’Émile Zola Siècles XVIIe siècle Mouvements littéraires Romans représentatifs de ce mouvement Le classicisme XVIIIe siècle Première moitié du XIXe siècle XIXe siècle Fin du XIXe siècle Activité n°2 – Frise chronologique Pour débuter cette séquence, vous allez tester vos connaissances en rangeant dans l’ordre chronologique quelques événements

Andromaque TEXTE 2 J. Racine, Britannicus D’UN TEXTE À L’AUTRE 2 Tacite, Annales TEXTE 3 J. Racine, Iphigénie D’UN TEXTE À L’AUTRE 3 Eschyle, Agamemnon ANALYSE D’IMAGE TEXTE 1 HISTOIRE DES ARTS 37 37 38 39 40 41 42 43 44 44 44 45 45 45 46 Le classicisme Exercices d’approfondissement 1 Aristote, Poétique 2 P. Corneille, Cinna 3 P. Quinault, Thésée 4 J. Racine, préface d’Andromaque 5 W. Shakespeare, Le Roi Lear Prolongements Entretien avec la metteur en scène N. Garraud Séquence 4 La

Combinaison des formes Evolution mouvement dynamique Stabilité et ouverture aux autres Homme Amitié Les typographies Linéales Garaldes Incises Scriptes Fantaisies Objectivité, communication, discours scientifique, technique Classicisme, presse élégance, communication Proximité, marketing direct Convivialité, pub L’identité visuelle : le logo          Caractéristique et original Porteur de sens Surprend momentanément Indifférent aux styles et aux genres