Les Miserables Petit Gervais

toile, marchait le chapeau en arrière, le gilet déboutonné et sa cravate à la main. Le plus petit, dont le corps disparaissait dans une redingote marron, baissait la tête sous une casquette à visière pointue. Quand ils furent arrivés au milieu du boulevard, ils s’assirent à la même minute, sur le même banc. Pour s’essuyer le front, ils retirèrent leurs coiffures, que chacun posa près de soi. Et le petit homme aperçut écrit dans le chapeau de son voisin : « Bouvard » ; pendant que celui-ci distinguait

toile, marchait le chapeau en arrière, le gilet déboutonné et sa cravate à la main. Le plus petit, dont le corps disparaissait dans une redingote marron, baissait la tête sous une casquette à visière pointue. Quand ils furent arrivés au milieu du boulevard, ils s’assirent à la même minute, sur le même banc. Pour s’essuyer le front, ils retirèrent leurs coiffures, que chacun posa près de soi ; et le petit homme aperçut écrit dans le chapeau de son voisin : Bouvard ; pendant que celui-ci distin-

commentaires, mais nous, aurions dépassé notre but qui est uniquement de donner un texte lisible sous un volume. D'autres éditions, en partiM. A bel Lefranc, dont nous nous des collaborateurs, combleront aisément érudits qui voudront pénétrer jusqu'à la petit culier l'édition critique de honorons d'être un cette lacune pour les substanlifîque moelle. En revanche on trouvera en tête de notre texte une vie de Rabelais mise au courant des découvertes les plus récentes, un résumé chronologique des dates

comme il est rapporté au second chapitre du premier livre de la Vie de saint Bernard, et c'est à cause de ce miracle qu'elle se trouve placée en tête des autres lettres. L'endroit où il s'accomplit n'est pas éloigné de Clairvaux; on y a élevé un petit oratoire en souvenir de ce qui s'y est passé. encore ici; et c'est toujours, je crois, le grief que vous avez contre moi depuis que vous vous êtes éloigné. Je n veux pas répondre par des reproches; je pourrais peut-être m’excuser et dire qu'il

Directoire PAII M. CAPEFIGUE ~~'\~~~~~~' 'v , --O<K~f:lw~v~ .o. \ :,:. . .. ;'~;,? ',''\ ;;~;?,'i'> ~ .~ ('? ~ PARI?~' ~.-,,~~,>'Y"9" AMYOT. ÉDITEUR, UVE DE LA PAIX JlDCCCLXIJ Raproduetion intardita. - Ttaduction réservtie. j j j j j J Ce petit livre n'a aueune des prétentions haulaines des éeoles modernes : OH n'y trouve que la bonne volonté d'intéresser par un simple réeit. L'auteur a toujours trouvé parfaitement ridieule eet axiome : « Que l'historien exer<;ait une magistrature. » En vérité

malles. Il les poussa du pied, devint respectueux devant leur poids, et parla d’aller chercher un commissionnaire, pour les faire monter par l’escalier de service. – Madame Gourd, je sors, cria-t-il en se penchant dans la loge. Cette loge était un petit salon, aux glaces claires, garni d’une moquette à fleurs rouges et meublé de palissandre ; et, par une porte entrouverte, on apercevait un coin de la chambre à coucher, un lit drapé de reps grenat. Mme Gourd, très grasse, coiffée de rubans jaunes,

malles. Il les poussa du pied, devint respectueux devant leur poids, et parla d’aller chercher un commissionnaire, pour les faire monter par l’escalier de service. – Madame Gourd, je sors, cria-t-il en se penchant dans la loge. Cette loge était un petit salon, aux glaces claires, garni d’une moquette à fleurs rouges et meublé de palissandre ; et, par une porte entrouverte, on apercevait un coin de la chambre à coucher, un lit drapé de reps grenat. Mme Gourd, très grasse, coiffée de rubans jaunes,

personnes qui m’ont aidé, soutenu et contribué à l’aboutissement de mon mémoire. En particulier, j’adresse des remerciements appuyés à: * Mr Ahmed Talai, mon encadrant pour sa disponibilité et ses conseils. * Mr Jean Claude Kouadio, Mr Jean Gervais Bonon et Mr Kouakou Adrien pour leurs disponibilités, leurs précieuses informations et leurs soutiens. Mes plus vifs remerciements s’adressent aussi à tout le cadre professoral et administratif de l’ISIAM. Mes remerciements vont enfin à toute personne

malles. Il les poussa du pied, devint respectueux devant leur poids, et parla d'aller chercher un commissionnaire, pour les faire monter par l'escalier de service. —Madame Gourd, je sors, cria−t−il en se penchant dans la loge. Cette loge etait un petit salon, aux glaces claires, garni d'une moquette a fleurs rouges et meuble de palissandre; et, par une porte entr'ouverte, on apercevait un coin de la chambre a coucher, un lit drape de reps grenat. Madame Gourd, tres grasse, coiffee de rubans jaunes

de rester seul enfermé sur soi. Difficilement, mais avec obstination, les auteurs tentent des analyses de la société algérienne. Ils montrent leur désapprobation et de leur indignation face à la montée rapide et malheureuse de la haine qui tue à petit feu et qui n'épargne même pas les enfants, Ils ne sont pas étonnés que l’Algérie vive de graves problèmes de société. La corruption, le laisser aller, l'indifférence au savoir, la trahison de l'Histoire, l'absence d’honnêteté... ne pouvaient que