Les Miserables Reflet De La Societe

comme héroïque la victoire sur les passions. Le modèle idéal est celui de l’honnête homme, parfaitement adapté à une société assise sur le commerce social et la bienséance. Le héros est alors un homme au-dessus des autres, non pas par la bravoure comme ses prédécesseurs, mais par la noblesse d’âme et la force morale. Un des plus populaires romans de la littérature française, Les Misérables, illustre parfaitement cette idée, notamment quand Victor Hugo fait une description minutieuse de la grandeur d’âme

d’une époque ou d’une société particulière, et de représenter le monde. Dans ce cas, le personnage principal pourrait devenir le reflet de la réalité, la reproduction exacte de la vie comme le dit Zola dans Les Romanciers naturalistes. Ainsi, nous pouvons voir que Charles Bovary, un personnage du roman Madame Bovary de Flaubert, semble être un personnage des plus médiocres qui soient. [...] [...] Finalement, Jean Valjean, forcené évadé et personnage principal des Misérables, fait une ascension

que la scène se déroule dans une rue misérable. Il utilise comme figure de style la personnification pour rendre l’endroit à la fois vivant et meurtri, « murs écorchés ». Il se sert aussi du code des couleurs. Il insiste sur «  les murs sales des maisons de Nancy », « la boue noire » traduisant la crasse, la pauvreté en opposition à la blancheur, signe de propreté, de fraîcheur du mur de la maison de Mme Chasteller. L’état d’esprit narcissique de Lucien reflété par ses pensées réprobatrices, narrées

la compassion. B) Des personnages auxquels on s’identifie III) Le personnage de roman entre sublime et réalité : des êtres ambivalents qui s’inspirent du réel pour mieux le dépasser A) Le personnage qui reflète le changement des mentalités et des idées subversives B) Le personnage qui reflète la dualité de l’être humain Intro Le roman et ses personnages ont fait l’objet d’une grande méfiance, et notamment de la part de l’église qui voyait avec suspicion le rapport complexe entre fiction et

et se montre, se donne à voir. société : association d'individus qui constitue le milieu où chacun s'intègre. Toute espèce vivante est plus ou moins sociale ; mais tandis que les sociétés animales sont naturelles et gouvernées par l'instinct, les sociétés humaines, organisées selon des institutions mobiles, véhiculent une culture. Miroir:Image, reflet de quelque chose La littérature « miroir » de la société , le roman voulait être un miroir de la société => dénonciation des injustices sociales

nature de l’homme qui est mauvaise c’est la société qui est responsable de tout le mal. Donc la méchanceté serait une affaire de malchance ce qui est conforme à l’étymologie, le méchant est malchanceux d’abord puis misérable. La méchanceté serait affaire de malchance, autrement dit de circonstances, il n’y aurait pas de méchanceté foncière, la méchanceté serait dérivée et donc excusable. Il n’y aurait pas de méchanceté mais seulement des méchants, des misérables, des laissés pour compte, des victimes

Le roman est-il la reproduction du réel ou en est-il sa transfiguration ? Tout d’abord, le réalisme est un courant littéraire du XIXème siècle (vers 1850-1890), qui s’oppose au romantisme et qui veut faire de la littérature le reflet de la réalité en dépeignant la société d’époque : l’importance des classes moyennes, ouvrières et bourgeoises, le déclin de la noblesse et l’importance du contexte avec des connaissances scientifiques (naturalisme). Le réalisme de Stendhal est scientifique car ses sources

une expérience vécue ou sur la société elle-même. C’est avec ceux-ci que l’auteur cherche à nous englober dans son histoire. Les romans réalistes reflètent le mieux la société comme dans Au Bonheur des Dames d’Emile Zola où l’auteur émet une fascination pour ce grand magasin malgré qu’il engendre l’élimination du petit commerce grâce au développement de l’économie. La réalité des faits peut-être relatée de différentes manières, prenons comme exemple Les Misérables, où Victor Hugo a centré son

permet d’établir un rapprochement entre l’ortie et l’araignée d’un part, et l’artiste de l’autre. On a donc ici une figure romantique de l’artiste méprisé et rejeté. Un rapprochement avec les individus misérables méprisés dans la société est fait, avec le terme “gueux”, qui représente les misérables et les individus au plus bas de l’échelle sociale. A travers l’araignée et l’ortie, ce sont donc tous les réprouvés, dont l’artiste et les pauvres, qui sont évoqués. Dans la dernière strophe de ce premier

obligatoirement de l’ordinaire, du médiocre, du moyen ? En tant que lecteur, nous attendons que le personnage principal d’un roman soit héroïque ? Ou le personnage médiocre peut nous intéresser ? Le lecteur attend-il forcément un personnage principal qui reflète sa société ? Pourquoi un personnage hors du commun est-il approprié au roman ? Comment un tel personnage rend-il le roman intéressant ? Instructif ? Le roman ne comporte-t-il pas pourtant des personnages ordinaires ? Quel peut être l’intérêt de personnages