Les Misérables Des Barricades Et Des Morts

É tude d’œuvre intégrale 4e « LES MISÉRABLES », DE VICTOR HUGO (1) Initier de jeunes élèves à la lecture d’un grand roman du siècle, les rendre sensibles à l’écriture de Victor Hugo, leur montrer l’actualité toujours présente de la pauvreté matérielle et morale, tels sont les objectifs d’une étude des Misérables en quatrième. L’œuvre, qui figure parmi les rares romans expressément recommandés dans les projets d’instructions officielles pour le cycle central, est une mine pour le professeur de

pas une déesse qui guide le peuple mais une femme ordinaire, une femme des rues sans pudeur. Il n’y a que le peuple et cette Liberté pour laquelle on donne sa vie. Le symbole de cette femme représentant la liberté, surgissant au milieu de tous ces morts est très fort, car elle guide tout le peuple pour amener la paix et la justice, en ayant pas peur de marcher au milieu des cadavres et des balles qui sifflent autour d'elle. Cette allégorie de la liberté s’exprime par le fait qu’elle avance les seins

Paris [2] Les gamins de Paris - engagés spontanément dans les combats - symboles de l'avenir - symboles de la jeunesse révoltée - équipés avec des armes récupérés sur les morts - celui de droite qui de guerre à la bouche : inspiration de V. Hugo pour futur personnage de gavroche dans Misérables ? - celui de gauche : main crispée sur pavé, ongles sales, regard dilaté l'ouvrier [3] l'homme au béret - tablier et pantalon de manufacturier/ouvrier - sorte de cocarde

ancien forçat. Cet homme c’est Jean Valjean, c’est un homme de peuple, l’homme du peuple par excellence. Un homme qui aurait pu être bon si les circonstances, si la société le lui avaient permis, mais sa vie infernale en a fait l’individu le plus misérable, le moins éclairé ; vivant dans une atmosphère sordide où les meilleurs deviendraient des damnés, il s’est réfugié dans une inconscience complète, accablé sous les coups d’un destin féroce. La société a fait d’un être faible, une belle brute, et

jalonnent l’histoire du XIX : -les 21, 22 et 23 novembre 1831 : révolte des Canuts lyonnais : 357 morts. Les canuts récidivent en 1934 ; vivre en travaillant ou mourir en combattant. : 342 morts -Les Trois glorieuses de février 1948 : la Monarchie de juillet est emportée par des ouvriers et des bourgeois -La Commune de 1971 : 72 jours >Stratégies de la barricade superbement mythifiée dans les Misérables. +rôle prépondérant du syndicalisme révolutionnaire, puis su courant communiste s’est construit

entre les galeries et d’effectuer le roulage des berlines. De plus les changements brutaux de température n’arrangent pas la situation. La présence des gaz qui peuvent tuer des hommes en quelques instants. Il y a aussi les éboulements qui causent des morts et la mauvaise posture des mineurs. La mine est crainte par les mineurs qui disent qu’elle est « un Dieu insatiable de chair humaine ». Toutes ces conditions et ces risques ont des conséquences sur la vie des mineurs. Nous verrons dans

Brassens se met dans une position plus délicate, en attaquant de front la guerre et les belliqueux, dans un contexte bien précis cette fois-ci : celui de la guerre 39-45. Il tente de montrer à ses deux oncles, un collaborateur et un résistant qui sont morts au combat, que tout le monde a oublié ce pour quoi ils se sont battus et que rien ne vaut de s'engager dans une guerre. Cette opinion vaudra à Brassens d'essuyer, comme nous l'avons vu plus haut, les foudres de la presse. Brassens, le pacifiste (suite)

Badinter, mais non sans une profonde justesse. En le commémorant, nous posons que son œuvre fut événement et que Les Misérables, par exemple, doivent moins être traités comme Les Regrets, les Essais ou  la Recherche que comme la prise de la Bastille. Sans grand risque de désaveu de sa part. Sans doute n’avait-il pas prévu que les combats où tombèrent « ceux qui pieusement sont morts pour la patrie » donneraient rétroactivement valeur de prodrome d’une révolution et nom de bataille à Hernani et il

tout ce que j’ai la force de vous apprendre de ce fatal et déplorable événement. Mon âme ne suivit pas la sienne. Le Ciel ne me trouva point, sans doute, assez rigoureusement puni. Il a voulu que j’aie traîné, depuis, une vie languissante et misérable. Je renonce volontairement à la mener jamais plus heureuse. Je demeurai plus de vingt-quatre heures la bouche attachée sur le visage et sur les mains de ma chère Manon. Mon dessein était d’y mourir ; mais je fis réflexion, au commencement du second

réservait le droit de vote aux seuls riches propriétaires fonciers (souvent partisans du roi) retirant ainsi le droit de vote aux commerçants, aux industriels. Il n’en faudra pas plus pour que l’émeute. Le peuple parisien se soulève, dresse des barricades dans les rues et se bat contre les forces armées. Charles X et la famille royale fuient Paris. La République est enfin à portée de main. Seulement, la haute bourgeoisie pense à son propre profit et préfère juste changer de roi... la Presse fait