Les Mouches Les Personnages

deux catégories de personnages toutes aussi attachantes et intéressantes l’une et l’autre pour les lecteurs. Il y a tout d’abord, les personnages ordinaires, c’est à dire ceux qui sont plutôt banals, communs ; et d’un autre coté, ceux qui seront nommés comme extraordinaires. Cette seconde classe s’écarte énormément du niveau moyen, elle est aux antipodes de la catégorie des personnages ordinaires. On peut alors se demander comment les écrivains choisissent ils leurs personnages. Et surtout, pourquoi

La cigale et la fourmi, Jean de la Fontaine, 1668 (Mille-six-cent-soixante-huit) La Cigale, ayant chanté Tout l'été, Se trouva fort dépourvue Quand la bise fut venue : Pas un seul petit morceau De mouche ou de vermisseau. Elle alla crier famine Chez la Fourmi sa voisine, La priant de lui prêter Quelque grain pour subsister Jusqu'à la saison nouvelle. "Je vous paierai, lui dit-elle, Avant l'Oût, foi d'animal, Intérêt et principal. " La Fourmi n'est pas prêteuse : C'est là son moindre défaut. Que

entre les nouveaux et les anciens dirigeants. Le roman présente des éléments autobiographiques, Kourouma lui-même est un prince malinké par ses origines. Aussi a-t-il pu s’inspirer de sa vie pour composer le personnage de Fama. Ainsi ressemblait-il beaucoup à Fama et Balla, autres personnages authentiques du roman. Les éléments de la réalité sont très présents dans le texte, et il s’y ajoute des éléments historiques. II-BIOGRAPHIE Né en 1927, à Boundiali, au nord de la Côte d'Ivoire, il est d'origine

?... SERGE : Il ne l’a pas lu. YVAN : Ah bon ! MARC : Non, mais Serge m’a dit chef-d’œuvre tout à l’heure. SERGE : J’ai dit chef-d’œuvre parce que c’est un chef-d’œuvre. MARC : Oui, oui. SERGE : C’est un chef-d’œuvre. MARC : Pourquoi tu prends la mouche ? SERGE : Tu as l’air d’insinuer que je dis chef-d’œuvre à tout bout de champ. MARC : Pas du tout… SERGE : Tu dis ça avec une sorte de ton narquois… MARC : Mais pas du tout ! SERGE : Si, si, chef-d’œuvre avec un ton… MARC : Mais il est fou ! Pas du

complètent. Et surtout elles témoignent de leur engagement politique. A ce propos, il faut savoir que chacun des deux auteurs avait leur propre style théâtral. Sartre faisait ce qu’il appelait un théâtre de situation. Dans la plupart de ses pièces, les personnages sont dans des situations particulières et se trouvent obligés de s’engager afin de trouver une forme de liberté. Mais, bien souvent, ils sont comme piégés par cette situation. En utilisant cette forme de théâtre Sartre abordait des sujets tels que

qu’il aimerait partir, s’en aller vers le Nord ou vers le Sud. De plus le voyage est souvent décrit à travers des destinations aux quatre coins du monde, là où l’on peut voir : de grandes fleurs de belles femmes à la peau pâle ou colorés des oiseaux-mouches, des éléphants des choses que l’on ne voit presque jamais, des choses nouvelles Il est aussi décrit à travers un bateau, silencieux glissant sur l’eau, poussé par le vent, où est Jean. La ballade de Pierre et de Jean s’y réfère aussi ainsi que par

leurs pièces de théâtre est l´écart de l´aspect scientifique, les auteurs existentialistes préfèrent le regard psychologique à la personne c´est par exemple la pièce Huis Clos où le lecteur peut bien observer les émotions et les sentiments des personnages Le deuxième est la tendance de créer le théâtre où la présentation de la situation de la vie réelle est absolument inséparable de leur concept philosophique. La liberté est un sujet principal au théâtre sartrien aussi qu´à l´existentialisme

ou L'existentialisme est un humanisme (1945), est riche de textes littéraires avec son recueil de nouvelles publié en 1939 Le Mur ou ses romans) : La Nausée (1938) - Les chemins de la liberté (1945). Son théâtre avec des pièces – par exemple Les Mouches (1943), Huis-clos (1944) ou Les Mains sales (1948) - est également une part importante de son activité littéraire durant la période existentialiste. Dans une période plus tardive, il publie aussi en 1964 un texte autobiographique remarqué Les Mots

Jean Paul SARTRE Les mots Ecrire Rien ne me troublait plus que de voir mes pattes de mouche échanger peu à peu leur luisance de feux follets contre la terne consistance de la matière : c’était la réalisation de l’imaginaire. Pris au piège de la nomination, un lion, un capitaine du Second Empire, un Bédouin s’introduisaient dans la salle à manger ; ils y demeureraient à jamais captifs, incorporés par les signes ; je crus avoir ancré mes rêves dans le monde par les grattements d’un bec d’acier

littéraires – dont je sais à présent qu’ils ne lisent pas les livres qu’ils critiquent – ni de celle des lecteurs sur les sites littéraires. Car la lecture de ce pavé de 680 pages, si elle a un peu de mal à démarrer à cause du foisonnement des personnages, devient urgente à partir de la moitié de l’ouvrage … Une urgence absolue de savoir comment vont s’entremêler, se télescoper, se détruire les habitants de Pagford, riante commune rattachée à la ville moyenne de Yarvil mais qui dispose d’une certaine