Dans la littérature et plus précisément le roman, on peut distinguer deux catégories de personnages toutes aussi attachantes et intéressantes l’une et l’autre pour les lecteurs. Il y a tout d’abord, les personnages ordinaires, c’est à dire ceux qui sont plutôt banals, communs ; et d’un autre coté, ceux qui seront nommés comme extraordinaires. Cette seconde classe s’écarte énormément du niveau moyen, elle est aux antipodes de la catégorie des personnages ordinaires. On peut alors se demander comment les écrivains choisissent ils leurs personnages. Et surtout, pourquoi ?

Est-il alors préférable de présenter au lecteur un personnage ordinaire ou au contraire, extraordinaire ?

Il est alors indispensable de classer les points positifs voir négatifs en premier lieu du personnage ordinaire puis du personnage extraordinaire.

Le personnage ordinaire est celui le plus utilisé par les écrivains. L’élément principal de ce choix est sa possibilité d’identification. Le lecteur se sent visé par l’histoire du personnage, il se retrouve dans ses dires, dans ses actes. On peut l’illustrer par Emma de Madame Bovary de Flaubert. L’amour est un sentiment universel, on le ressent tout un jour et la manière dont elle l’aborde est très personnelle. On peut s’identifier car ceux sont des problèmes affectifs communs à tous les hommes. On la déteste mais on l’aime malgré tout car on la comprend.
Un personnage ordinaire permet aussi la crédibilité de l’histoire, c’est souvent cela qui permet d’ailleurs de s’identifier.

C’est ainsi qu’on remarque aussi que le personnage ordinaire permet d’introduire des sentiments très prononcés. Les sentiments sont mis en avant lorsque le lecteur prend pitié la plupart du temps, un lien se tisse entre le « héros » et lui. Ce lien est bien plus prononcé dans les romans ayant un personnage principal ordinaire. Dans Vipère au poing de Hervé Bazin, le pauvre Jean Rezeau, dit Brasse-bouillon, décrit des rapports de tous les jours, entre un