Les Phéaciens

positifs). Les héros et héroïnes tout comme les dieux et déesses sont bien caractérisés, avec leurs qualités et leurs petits défauts. 　 II) Une finesse rusée a.La parole au service du travestissement Ulysse raconte lui-même ses aventures aux Phéaciens du chant IX au chant XII, créant ainsi sa propre légende. Mais la parole est un outil pour "l’homme aux mille ruses", elle est souvent dissimulatrice et même mensongère. Ulysse invente des histoires pour cacher son identité, pour tromper ou pour

d’une muse, ce qui rend le chant de l’aède plus émouvant, comme lorsque l’aède des Phéaciens, soit Démodocos, à la demande d’Ulysse raconte la fin de la guerre de Troie. Ulysse va jusqu’à verser quelques larmes, comme il est écrit chant VIII, V.83 à 86, page 126: « Ulysse, prenants grande écharpe pourpre dans se fortes mains, la tira sur sa tête et en cacha son beau visage: il avait honte de pleurer devant les Phéaciens. », ou encore V.521-522: « Ulysse faiblit, des pleurs coulaient de ses paupières

n’existe plus. -Episode du cyclope = perte totale de l’identité d’Ulysse => il fait l’expérience de l’impuissance face au monstre : il se fait appelé « Personne ». Cependant Ulysse va retrouver son identité, lors du passage chez les Phéaciens car il va accomplir un travail de la parole et de la mémoire, il apprivoise peu à peu une nouvelle identité : celle d’un homme qui a vécu et beaucoup souffert. -Il perd peu à peu des valeurs d’humanité 2) Ulysse un héros pathétique

île, sa famille et reprendre son trône, convoité par des prétendants qui ont envahi son palais. Nous étudions les chants V à XIII, dans lesquels Ulysse, part de chez la déesse Calypso, et entreprend son retour chez lui avec un arrêt au pays des Phéaciens. Ces huit chants forment une unité structurée par sa composition, son genre et enfin le style homérique. I. La composition de l’ouvrage Ces chants se composent d’un mélange de discours direct, extrêmement présent et de discours indirect, moins

civilisation et une ville ordinaire. On y retrouve des routes : « voiture » « chariot » et d’autres caractéristiques comme « la place des héros », « les grands et hauts remparts », des « lavoirs ». Mais surtout deux « ports » car la passion des Phéaciens est surtout maritime, « les rames, les mâts, les navires harmonieux ». Tout ces aménagements permettent une collectivité et une sociabilité de la ville. Ce qui renvoie une fois de plus à la terre d’Ici, l’organisation sociale et politique de cette

construit de faux récits notamment pour Athéna et Eumée, (dans la dernière partie) ; il donne nécessité d’avoir une narration manipulatrice ; dans l’épisode des Phéaciens, Ulysse met en scène des exemples de mauvaise hospitalité pour éviter que les Phéaciens ne le retiennent chez eux et envisagent un mariage à Nausicaa ; deuxièmement les Phéaciens sont proches de la mer or Poséidon est en colère contre Ulysse et celui-ci doit se mettre à son avantage pour ne pas s’attirer les foudres de son avantage.

nage et atteint la terre des Phéaciens. Il s’endort près d’un olivier. Chant VI. — L’arrivée chez les Phéaciens Sur le conseil d’Athéna, Nausicaa, la fille du roi de Phéacie, Alkinoos, conduit ses femmes au fleuve pour laver son linge près de l’endroit où Ulysse épuisé de fatigue s’est endormi. Ulysse entend les jeunes femmes, va vers elles et seule Nausicaa ne s’enfuit pas. Elle l’invite et l’accompagne jusqu’à la ville des Phéaciens. Chant VII. — L’entrée

La Phéacie est le pays des Phéaciens, un pays différent des autres lieux qu’Ulysse a visité durant son périple car il donne une image d’un monde idéal et parfait. Ulysse aborde la Phéacie après avoir quitté l’île de Calypso où il attendait depuis 7 ans de pouvoir rentrer chez lui, il dérive durant 2 jours et deux nuits et c’est Nausicaa qui l’accueille lors de son arrivée dans ce lieu si spécial. Ulysse y restera 3 jours, le temps de raconter son périple aux Phéaciens, il repartira finalement pour

| « Ulysse le patient » p96 | « Ulysse le divin » p105, 118, 134 « noble Ulysse » p167, 183, 200, 223 | « illustre Ulysse » p138, 180 | « (père) étranger » p107, 108, 113, 116, 120, 128, 129, 130, 135 | En effet, chez les Phéaciens il est « l'étranger » car il ne décline pas tout de suite son identité. | « Ulysse, fils de Laërte » p142 « Fils de Laërte, enfant de Zeus, industrieux Ulysse » p89, 171, 172, 173, 189, 191, 195, 222 | Ulysse est appelé ainsi par les personnages

de laisser partir le captif. La nymphe annonce à Ulysse qu'il doit construire un radeau, et l'engage en vain de rester auprès d'elle. En quatre jours, Ulysse achève son radeau; il part le cinquième et le dix-huitième arrive en vue de la terre des Phéaciens. C'est alors que Poseïdon l'apperçoit et soulève une tempête, où le héros manque de périr. La déesse Leucothée lui donne un talisman. Son radeau détruit, il gagne à la nage, grâce au voile de Leucothée et à la protection d'Athéna, l'île de Schérie