Les Ponts Arthur Rimbaud

Izambard, qui avait vingt et un ans, qui était poète à ses heures, féru de Baudelaire et des poètes parnassiens. Il prit Arthur Rimbaud en affection, lui ouvrit sa bibliothèque et lui fit découvrir notamment Rabelais, Hugo, Banville, encouragea ses essais poétiques qui révélaient une étonnante faculté d’assimilation, une extrême précocité et même une originalité incontestable. Rimbaud connut un heureux printemps, faisant de longues promenades au bois d’amour ou sous les marronniers des allées de la

qui l'épeure ! - Rieuse, m'apporta des tartines de beurre, Du jambon tiède, dans un plat colorié, Du jambon rose et blanc parfumé d'une gousse D'ail, - et m'emplit la chope immense, avec sa mousse Que dorait un rayon de soleil arriéré. Arthur RIMBAUD   (1854-1891) LE SURREALISME Montrer l’automatisme psychique pur qui exprime le fonctionnement de la pensée, une libération de l’esprit. La Courbe de tes yeux La courbe de tes yeux fait le tour de mon coeur,

désir, et s'attarde sur cet amour au sens platonique et sur ses mystères. Celle de toujours, toute et Dominique aujourd'hui présente nous le démontre d'ailleurs bien. Ensuite, j'ai décidé d'intégrer à nos précédents poètes le non moindre Arthur Rimbaud. Pas parce que ses écrits m'avaient particulièrement séduite, mais parce qu'il était un poète précoce donnant à ses poèmes une vision juvénile de l'amour, une note de douceur et de fraicheur parmi ses contemporains. J'ai également intégré

comme Sourirait un enfant malade, il fait un somme : Nature, berce-le chaudement : il a froid. Les parfums ne font pas frissonner sa narine ; Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine, Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit. (Arthur Rimbaud, Le dormeur du val) *** Ma jeunesse ne fut qu'un ténébreux orage, Traversé çà et là par de brillants soleils; Le tonnerre et la pluie ont fait un tel ravage, Qu'il reste en mon jardin bien peu de fruits vermeils. Voilà que j'ai touché l'automne

le soleil, la main sur sa poitrine
 Tranquille. Il a deux trous rouges au coté droit. Arthur Rimbaud J’ai choisis ce poème pour l’image stupéfiante qu’il provoque. Dès le début, se met en place un paysage splendide qui créé réellement un effet d’épanouissement jusqu’au dernier mot où l’on apprend que le soldat était mort depuis le début. Les Ponts Des ciels gris de cristal. Un bizarre dessin de ponts, ceux-ci droits, ceux-là bombés, d'autres descendant ou obliquant en angles sur les premiers

subjectivité : la poésie lyrique - La poésie peut aussi être engagement et message adressé aux hommes : la poésie engagée - La poésie peut être contemplation et interrogation sur le monde et la vie : recueils de Siméon et de Fano Dans « Les Ponts », Arthur Rimbaud met une terme à sa vision par cette phrase : « -Un rayon blanc, tombant du haut de ciel, anéantit cette comédie » En vous appuyant sur les textes d corpus et les poèmes que vous avez lus ou étudiéd en classe, vous vous demanderez si la poésie

réalité. Ainsi, certains poètes s’inspirent des éléments présents dans le monde réel pour écrire leurs poèmes. Arthur Rimbaud, dans sa poésie, le balai, part de cet objet pour créer son poème ou encore Baudelaire dans L’albatros, se sert de cet oiseau banal pour symboliser d’une manière élégante et astucieuse, la condition du poète. Rimbaud dans Illuminations, qui comprend Aube et Les Ponts, entre autres, évoque des moments rares qui semblent merveilleux à ses yeux, durant lesquels il peut observer

élastiques De mes souliers blessés, un pied près de mon coeur ! Arthur RIMBAUD (1854-1881) Poème issu des Cahier de Douai, il rassemble les premiers poèmes de Rimbaud qui se partagent entre révolte et rêverie. Dans certain poème il crie sa haine de la petite bourgeoisie et de la guerre mais il s’adonne également au délire et à l’imagination. Il a écrit ce poème quand il avait seize ans, poème écrit après une fugue à l’automne 1870. Rimbaud se réfugie chez son professeur de lettres Izambard où il recopie

Ô Dieu ! Qu'il soit maudit au nom du travail même, Au nom du vrai travail, sain, fécond, généreux, Qui fait le peuple libre et qui rend l'homme heureux ! Victor Hugo, Les contemplations, 1856 Le dormeur du val Dans ce poème de 1870, Arthur Rimbaud dénonce l’absurdité de la guerre franco-prussienne. C'est un trou de verdure où chante une rivière Accrochant follement aux herbes des haillons D'argent ; où le soleil, de la montagne fière, Luit : c'est un petit val qui mousse de rayons

III- XVIIè siècle William Shakespeare (poète anglais), avait écrit un recueil de sonnets abordant le thème de l'amour, le beau et la politique. Sur Paris, Paul Scarron,1654 Un amas confus de maisons Des crottes dans toutes les rues Ponts, églises, palais, prisons Boutiques bien ou mal pourvues Force gens noirs, blancs, roux, grisons Des prudes, des filles perdues, Des meurtres et des trahisons Des gens de plume aux mains crochues Maint poudré qui n’a pas d’argent Maint filou