Les Poètes Sont Ils Des Hommes Comme Les Autres

Synthèse pour l'analyse du poème de Baudelaire Les Fleurs du mal, « L'Albatros », 1857. 1 : Un poème narratif Le poème se lit comme une petite histoire : un navire et ses hommes d'équipage traversent les océans et pour passer le temps, ils s'amusent avec les albatros. A : le cadre énonciatif. Le point de vue est externe. Dans les deux premiers quatrains, pas d'implication de l'énonciateur. Dans le 3° quatrain, marques de jugement avec des phrases exclamatives. Impressions d'un discours oralisé

|Relevé |Procédés |But | |Souvent, pour s'amuser, les hommes d'équipage |Périphrase, pstation des marins |Aspect grégaire[1] de l'homme en société | |

annonce ce qui fait du poète un être différent des autres hommes. Néanmoins, on peut discerner des points communs et des différences. Dans un premier temps, on relèvera les points communs. Il convient de noter l’importance du champ lexical de la religion qui donne une dimension lyrique. Selon Baudelaire, le poète dans la société peut-être comparé à un albatros : majestueux dans le ciel mais ridicule sur terre et au contact des hommes. Les grandes ailes de l’oiseau font penser aux ailes

également de toutes les autres questions qui relèvent de la même recherche. Suivant l’ordre naturel, traitons en premier ce qui est premier. L’épopée et la poésie tragique, comme aussi la comédie, l’art du dithyrambe, et, pour la plus grande partie, celui de la flûte et de la cithare ont tous ceci de commun qu’ils sont des représentations. Mais il y a entre eux des différences de trois sortes ou bien ils représentent par des moyens autres, ou bien ils représentent des objets autres, ou bien ils représentent

une mission. De grands événements de l’Histoire ont incité de nombreux poètes à se servir de leur plume pour témoigner, rassembler ou dénoncer, suite au devoir de l’engagement qui leur incombait. Gabriel Celaya, poète espagnol, explique dans « La poésie est une arme chargée de futur », que la poésie doit être des « actes sur terre, un cri vers l’horizon ». Il devient alors intéressant de s’interroger sur le rôle conféré aux poètes au travers de leurs œuvres. Nous verrons donc d’abord, à l’instar de

peut-il être dissocié de l'homme réel ? Est-il différent des autres hommes ? Leur est-il supérieur ? Et en quoi leur est-il semblable ? Après avoir vu que le poète est un être humain semblable à ses congénères, nous montrerons que son statut de créateur l'éloigne cependant du commun des mortels. I. Le poète est semblable aux autres hommes 1. Un homme ordinaire, physiquement et affectivement Le poète est impliqué dans le quotidien, comme l'homme ordinaire ; il vit les joies et les difficultés de

l’autre de ces « horizons ». I) Le poème comme production poétique structurée 1) la forme même du texte comme première approche - grand intérêt des poètes pour la forme car c’est la première chose que le lecteur perçoit. Horizon interne a donc grande importance car permet de rendre compte des choix pris par le poètes (être dans l’originalité ou non). En effet, apollinaire et Aragon choisissent de jouer avec la forme comme dans « Elsa valse » ou les calligrammes d’apollinaire

n’en déplaise à ces messieurs, je suis de ceux pour qui le superflu est nécessaire ». Pour pouvoir analyser cette phrase il faut prendre en compte les différents rôles de la poésie, on distingue la poésie utile a la société pour défendre une cause, comme le fait Victor Hugo dans Melancholia extrait des Contemplations, il dénonce le travail des enfants. Dans un second temps, la poésie qui enrichit le regard du lecteur sur un sujet, lieu ou objet, qui reste malgré tout superflu ; Supervielle par exemple

première publication en 1857. Baudelaire traite de sujets non conventionnels, qui ne sont pas en accord avec les bonnes moeurs de l’époque, il en fut condamné pour outrage à la morale publique. Baudelaire a été très mal compris il a fait parti des Poètes Maudit oeuvre de Verlaine. Il a eu la réputation d’être vicieux à travers ses poèmes scandaleux. D’ailleurs

Commentaire Ovide , l’Art d’aimer, l’Age d’Or des poètes. (II, v.273 sqq) Problématique : une digression satirique comme il en existe quelques-unes dans l’Art d’aimer et qui ont sans doute à la fois expliqué le succès de l’œuvre mais aussi sa dangerosité. Comme d’habitude, Ovide glisse d’un sujet à l’autre mais s’attarde particulièrement sur le statut de poète à son époque. I. Une lamentation moraliste Comme d’habitude, Ovide se pare d’un ton inhabituel pour lui et un peu surprenant pour