Les Poètes Sont Ils Des Hommes Comme Les Autres

les sentiments personnels ? Nous allons donc étudier dans une première partie, la fonction de l’expression des sentiments dans la poésie, puis dans une deuxième partie nous allons nous intéresser à la question suivante : quelles peuvent être ses autres fonctions ? Tout d'abord, La poésie est un moyen pour le poète d'extérioriser ses sentiments, surtout dans le courant romantique du XIXe siècle, qui permet l'expression des ressentis grâce au lyrisme. Ce courant, inspiré par Rousseau, tente de

quelconque moment de sa vie, se trouve attiré par la mort, dont le caractère inconnu a un charme mystérieux. Et les poètes, ces hommes particuliers, souvent extrêmement sensibles et passionnés, ont laissé beaucoup d'écrits à propos de cette redoutable séductrice. Dans Les Amours jaunes, recueil de poèmes parus en 1873, Tristan Corbière fit paraître la "Petite mort pour rire", inspiré comme le reste du recueil par un amour malheureux. La "Petite mort pour rire" rondeau irrégulier au contenu tout en contrastes

de son vivant une seule œuvre, les Fleurs du Mal. Ce recueil de poèmes fut condamné et censuré à sa sortie, car il était trop choquant pour la « morale bourgeoise », avant de passer à la postérité.  Baudelaire faisait partie de la génération des « poètes maudits », c'est à dire incompris par les gens de son époque.  Le poème L'Albatros est extrait de "Spleen et idéal", la deuxième partie du recueil Les Fleurs du mal ou on rencontre de champs lexicaux de l’amour, l’exotisme, la laideur. Cette œuvre

théâtre et en poésie. Il est révolté par le fait que certains mots soient destinés aux classes supérieures et les autres au peuple : il estime qu’on devrait avoir le droit de les utiliser sans les « parquer dans des castes » (vers 1) en toute liberté ; il déclare les mots « égaux, libres, majeurs » (vers 35), revendiquant le droit d’un vocabulaire plus libre. L’Académie est considérée comme « aïeule et douairière »  (vers 22) ; elle est donc quelque part archaïque, et doit se renouveler et se moderniser :

définiraient comme "poète". Cependant, on peut voir es points de convergence mais aussi de divergence. Ainsi, on peut relever, pour commencer, les points communs. Tout d'abord, on peut mettre en avant la fonction privilégiée que le poète entrtient vis-à-vis des autrs hommes mais aussi de Dieu (textes 3 et 2). Le texte 2, préesnte ce privilège par le fait que les hommes poètes ressentent les choses et évènements différement des autrse hommes "ce qui ne fait qu'effleurer les autres le blesse" ; ce

esthétique. Mais existerait-il une nette dichotomie entre des poèmes utiles et laids et les autres, qui seraient inutiles et beaux ? A une conception purement esthétique de la poésie s’opposerait une vision utilitaire du rôle du poète : le choix entre ces deux images extrêmes de la poésie n’est-il par caricatural ? Dans un premier temps, nous nous demanderons pourquoi certains poètes ont pu revendiquer, comme Théophile Gautier, l’inutilité de leur art. ensuite, nous envisagerons les missions que d’autres

trois textes du corpus, respectivement de Victor Hugo, Théophile Gautier et Charles Baudelaire, montrent l'opposition entre deux conceptions de la poésie, tantôt vue comme une source d'enseignement, tantôt vue comme un genre utile à lui-même seulement. D'un côté, certains poètes estiment avoir une mission d'enseignement pour les autres hommes. C'est par exemple le cas de Victor Hugo, qui défend la poésie engagée. Selon lui, l'intellectuel a pour devoir moral de s'engager politiquement au lieu de négliger

Dans l'usage courant, on associe souvent l'art à la beauté. Une œuvre d'art pourrait être définie comme la représentation d'un idéal esthétique. Pourtant, toutes les œuvres d'art ne sont pas belles à nos yeux et certains artistes revendiquent même l'art non esthétique. Qu’il s’agisse d’une chanson engagée en matière de musique, d’un livre provocateur qui fait polémique, ou encore, « d’œuvres d’art », comme on les nomme souvent, de tableaux présentant une toile entièrement blanche ou avec juste une pointe

n’est pas toujours synonyme d’Enfer ou de douleur. Certains poètes lui associent aussi une certaine liberté… C’est ce paradoxe que j’aime dans ce thème et c’est pour cela que je l’ai choisi. En ce qui concerne les siècles, j’ai opéré ma sélection de poèmes dans les XIXème, XXème et XXIème siècles. J’ai trouvé judicieux de rechercher des poètes actuels, vivants, pour intégrer leurs poèmes à ce travail. En ce qui concerne les deux autres siècles, ce sont les deux époques qui me touchent le plus :

français. Il est surnommé « le poète du bonheur ». Ami de Théophile Gautier et autres grands auteurs, il est de suite considéré comme l’un des plus remarquables poètes de son époque. Banville fut l’un des chefs de file du Parnasse apparut à la seconde moitié du XIXème siècle. • Théophile Gautier (1811 - 1872), grand écrivain français (poète, auteur de contes fantastiques et critique d’art) se distingue nettement des autres romantiques par son souci formaliste, qui annonce celui des Parnassiens. Sa