Les Procédés Comiques Beaumarchais Mariage De Figaro

magnifiquement vêtu. Mais cet accident n’a pas tempéré les ardeurs de Dom Juan. A peine remis de ses émotions, Il fait les yeux doux à une jeune paysanne, Mathurine. Pierrot sort et Dom Juan entre en scène. Il entreprend de séduire Charlotte et lui promet le mariage. Charlotte, un moment hésitante se laisse gagner par l'ambition de devenir une noble dame. Pierrot, de retour, trouve Dom Juan baisant la main de Charlotte. Il se fâche, s’interpose mais doit vite quitter la scène sous les soufflets de celui qu’il

sous le Second Empire par la vogue de l’opéra-bouffe. Il est 21h et le public attend avec intérêt la trouvaille de Bordenave, autrement dit la découverte d’une nouvelle vedette qui doit incarner « La bonde Vénus ». Nous nous proposons d’examiner les procédés auxquels le romancier a eu cours pour présenter cette incroyable découverte ; puis nous verrons de quelle manière s’élabore le portrait ambigu de la fille sur scène. I. L’entrée en scène de Nana A. Une entrée théâtrale Le récit est

traits principales de leurs caractères, comme le fait Laclos dans les Liaisons Dangereuses avec le Vicomte de Valmont, libertin, jouisseur de la vie, incarné par le personnage du mythe de Dom Juan, personnage original de ce mythe. Beaumarchais, dans le Mariage de Figaro, avec le Comte, réutilise les caractères transgresseurs de mœurs, de l’ordre social de la société, religieux, pour faire de ce personnage un libertin sans scrupules. Ainsi, l’auteur peut se ressouvenir de l’héros de l’œuvre littéraire

fustigeait l'hypocrisie de certains dévots, elle semble aux yeux des religieux de l'époque une apologie du libertinage. Le seul défenseur de la religion semble être Sganarelle, pour lequel la religion ressemble fort à de la superstition et dont le rôle comique est indéniable. Elle va donc subir, dès sa deuxième représentation, une attaque en règle. On demandera à Molière de supprimer certaines scènes (dont la scène du pauvre) et certaines répliques (« Mes gages, mes gages. ») qui semblaient tourner la religion

deux prétendants à un même « objet » de leur amour. Beaumarchais construit son Mariage de Figaro sur ce schéma : le comte Almaviva a des visées sur la servante Suzanne, promise – elle doit se marier quand le rideau s’ouvre – au valet Figaro qui se trouve obligé de défendre sa fiancée contre celui qui avait juré de la lui donner : « Non, Monsieur le Comte, vous ne l’aurez pas ! » L’affrontement ne se fait alors pas directement mais par ruses – de Figaro, de Suzanne et de la comtesse – et aboutit, trois

| | | |+ Théâtre : caractéristiques et | | | |auteurs représentatifs (Marivaux, Beaumarchais). | | | | | | |8 |Le XVIIIe siècle (suite)

un ingrédient efficace, une ressource précieuse pour ledramaturge : il crée la tension et occasionne de multiples rebondissements dans l’intrigue, augmentant par là l’intérêt du spectateur ; il donne aussi sa coloration à la pièce – tragique ou comique – et confère au public un statut privilégié qui intensifie son plaisir. I. Qu’est-ce que le double jeu au théâtre ? La variété et la complication pour le plaisir du spectateur… Au théâtre, tout est jeu… Mais qu’est-ce que le double jeu, qui

censure. Ceci s’observe beaucoup dans le théâtre. Dans la pièce Candide, Voltaire dénonce les torts de la société du XVIIIème siècle, notamment l’obscurantisme, les institutions religieuses, etc. Afin que la pièce ne soit pas censurée, il utilise le comique, les figures de rhétoriques, les sous-entendus et bien sûr ses personnages, à commencer par Candide. Toutes ses péripéties lui font découvrir la société humaine telle qu’elle et d’aiguiser son jugement, mais font aussi réfléchir le lecteur. Les arts

des genres et des registres (la tragi-comédie, la comédie-ballet, l’évolution du drame, le mélange des registres), l’autre à l’art de la scène (à travers les composantes du spectacle théâtral, l’espace et les accessoires, la double énonciation, le procédé du « théâtre dans le théâtre »). l. La démarche du chapitre En classe de Première, l’étude du théâtre s’inscrit dans la perspective de l’étude des genres et des registres, et dans la continuité du programme de la classe de Seconde, en insistant

Il personnifie une lutte impitoyable entre le classicisme et le baroque. Tel Prométhée, il se libère par la mort, en entrant dans la (dé)mesure triomphante. Dom Juan, c'est la transgression des mœurs parce qu'il est séducteur il ne respecte pas le mariage. Il séduit les femmes, y compris celles qui sont promises (voir la scène avec Charlotte et Pierrot). Dom Juan est le maître du jeu. Il transgresse les règles sociales, il vit à l'écart, il est constamment en fuite (notamment face aux frères de Done