Les Précieuses Ridicules Satire

dans cette pièce il en change plus de vingt fois », déclarait M. de Neufvillenaine à propos de Sganarelle. Le lecteur doit donc imaginer, comme on le lui dit dans la Critique de l’École des femmes, » ces roulements d’yeux extravagants, ces soupirs ridicules, et ces larmes niaises qui font rire tout le monde » (scène 6). Une analyse enfin du rythme des scènes nous permet d’imaginer la vie donnée à la pièce par la gestuelle, par exemple dans l’acte I, scène 1. Les jeux de scène deviennent encore plus

sans vouloir toucher aux personnes. Mes personnages sont des ‘’fantômes’’ où mon imagination groupe les traits observés de divers cotés, types généraux dont les copies foisonnent autour de nous. Le véritable secret est d’entrer comme il faut dans le ridicule des gens. » MALLAT R. , Coluche, Devos et les autres un demi-siècle de rire français, La Flèche, l’Archipel, 1997, n° 160 Le théâtre de Molière est très représentatif de l’humour de l’époque. Il représente sur scène la société dans laquelle

choisir le juste milieu. Si l’honnête homme est le modèle humain le plus estimé à l’époque, d’autres types, méprisés par certains, préférés par d’autres, existent, notamment le libertin[3], l’humaniste chrétien[4] et le précieux[5] - la précieuse ne deviendra ridicule qu’à partir d’une certaine époque et si un certain seuil de la prétention est franchi. Il y a quelques centres de la vie mondaine privilégiées au XVII-e siècle. Ce sont d’abord les académies, définies par le dictionnaire de Richelet

dimension argumentative qui vie à faire entendre un raisonnement| Convaincre le lecteur que le contenue de cet ouvrage est bien une matière précieuse | b) Une matière précieuse+ raisonnement intellectuel > précieux· Champ lex de l’entendement (= faculté de juger et comprendre ) « exposé » , »comprendre »> contenu de l’œuvre va solliciter les faculté

avec leurs personnages de géants, de la parodie héroï-comique de l'épopée et du roman de chevalerie mais qui préfigurent aussi le roman réaliste et satirique, sont considérées comme une des premières formes du roman moderne. Maniant la parodie et la satire, Rabelais lutte en faveur de la tolérance, de la paix et du retour aux valeurs antiques, par-delà ces « ténèbres gothiques » qui caractérisent selon lui le Moyen Âge. Rabelais s'en prend aux abus des princes et des hommes d'Église, et leur oppose

Françoise WEEBER-PARISI 16D107 Devoir facultatif n°1Heinsius, auteur d’une dissertation sur Plaute et Terence, écrit : « susciter le rire n’est pas l’âme de la comédie. » Qu’en pensez-vous ? vous prendrez des exemples à la fois dans le cours et dans vos lectures personnelles. Rire au théâtre a longtemps semblé vulgaire, dans le sens où ce n’est pas ce qui était attendu par l’élite. Nous retrouvons encore aujourd’hui très souvent un jugement de valeur latent sur la prétendue moindre qualité

un ogre (p.89) pour ainsi se moquer de son obésité et de son grand appétit, mais aussi pour illustrer qu’en agressant verbalement et en humiliant ses employés comme il le fait, en quelque sorte, il les mange littéralement. L’écrivaine réitère cette satire aux pages 95 et 133. Entre autres, elle y désigne le vice-président sous le simple terme d’«obèse», elle qualifie la réaction de ce dernier d’«hilarité pleine de cholestérol» et elle dit qu’il mangera un «double sandwich futon-mayonnaise». Cela permet

niveau de la tragédie en souhaitant aborder des sujets sérieux tels que les défauts de ses contemporains (comme l’avarice, et l’hypocondrie par exemple) et les mœurs de son temps. Ce dernier va ainsi traiter de sujets sérieux dont la satire des médecins et des Précieuses dans ses œuvres. Mais il faut noter que Molière appartient au mouvement littéraire du Classicisme, il défend donc la raison et la mesure dans les comportements humains. En 1673, il écrit sa dernière pièce intitulée Le Malade Imaginaire

théâtre comique : sa carrière débute par l’écriture de fa rces populaires puis son rire euphorique se confond avec un rire satirique. Il écrit des comédies de mœurs dans lesquelles il critique la société sous Louis XIV. Dans Les Précieuses ridicules en 1659, il fait la satire des bourgeois, faux précieux. Dans Dom Juan en 1665, il provoque son public en le confrontant à un personnage libertin, éponyme de la pièce : Don Juan. En reprenant ce personnage mythique, Molière fait appel à la culture du public

de s’identifier, en montrant sans complaisance les défauts humains et en tournant en ridicule ceux qui le méritent et, d’autre part, une action rapide qui se déroule dans un espace et dans un temps limité. Le but du fabliau est de distraire, d'amuser, d'instruire et de faire rire les auditeurs et les lecteurs, généralement sans instruction, c’est pourquoi, chez les fabliaux, les éléments essentiels sont la satire et la morale. Cependant, celles-ci ne présentent pas une relation étroite avec le récit