Les Roseaux sauvages

j'attachai le cheval au volet et je levai le marteau de la porte, en jetant un coup d'œil de voyageur à l'horizon, derrière moi. Mais l'horizon brillait tellement sur les forêts de chênes lointains et de pins sauvages où les derniers oiseaux s'envolaient dans le soir, les eaux d'un étang couvert de roseaux, dans l'éloignement, réfléchissaient si solennellement le ciel, la nature était si belle, au milieu de ces airs calmés, dans cette campagne déserte, à ce moment où tombe le silence, que je restai - sans

pélican symbolise la fonction du poète selon Musset. L'apologue du pélican (vers 101 à 129) : Les quatre premiers vers évoquent un sentiment de tristesse. Musset expose la fatigue du pélican, dans une atmosphère monotone (vers 102 : "brouillards", "roseaux"). On note de nombreuses assonances en [a] et allitérations en consonnes lourdes liquides et nasales. La présence des petits et leur comportement vulgaire, accentué par des sonorités désagréables (allitération en [r], son dur), donnent à la scène

; Elle me regarda pour la seconde fois, Et la belle folâtre alors devint pensive. Oh! comme les oiseaux chantaient au fond des bois ! Comme l'eau caressait doucement le rivage ! Je vis venir à moi, dans les grands roseaux verts, La belle fille heureuse, effarée et sauvage, Ses cheveux dans ses yeux, et riant au travers. Victor Hugo - Les Contemplations (1853) Parfum exotique Quand, les deux yeux fermés, en un soir chaud d'automne, Je respire l'odeur de ton sein chaleureux, Je vois

soleil en devienne honteux : « Le jour honteux d’un double teint colore » vers 14. Chez Hugo, l’amour est éphémère et la femme célébrée est naturelle et légère : « Elle était décoiffée » et « Elle était déchaussée » vers 1, ainsi que l’adjectif « sauvage » vers 15 la décrivent bien comme naturelle. Le poème étant au passé-simple, c’est le récit d’un souvenir dans lequel se trouvent de nombreuses invitations masculines : « veux-tu, c’est le mois où l’on s’aime » vers 7 et l’anaphore de « veux-tu »

de rosiers Le vent du Rhin secoue sur le bord les osiers Et les roseaux jaseurs et les fleurs nues des vignes Guillaume Apollinaire, Alcools, 1913. Apollinaire, à travers sa poésie démunie de toute ponctuation, nous décrit toute la beauté du paysage qui l’entoure. On peut imaginer un paysage autour de lui très coloré, très paisible et serein. L’été, Giuseppe Arcimboldo, 1573. L’ETE Il brille, le sauvage Été, La poitrine pleine de roses. Il brûle tout, hommes et choses

Gorgebleues, les merles à plastron, le Traquet motteux, les Alouettes, les limicoles, les Gravelots, les huitriers, le Balbuzard pêcheur, les courlis cendrés, le caugek, le pierregarin, les Bernaches cravant, les Bécasseaux, les Gravelots, les Busards des roseaux, les cygnes tuberculés, les Aigrettes garzettes, les Hérons cendrés, les Ibis sacrés, les Tadornes de Belon, les Vanneaux huppés, les Hérons garde-bœufs, l'Echasse blanche, les Linottes mélodieuses, le Cisticole des joncs, l'Alouette des champs, les

de la rive ;Elle me regarda pour la seconde fois,Et la belle folâtre alors devint pensive.Oh ! comme les oiseaux chantaient au fond des bois !Comme l'eau caressait doucement le rivage !Je vis venir à moi, dans les grands roseaux verts,La belle fille heureuse, effarée et sauvage,Ses cheveux dans ses yeux, et riant au travers. | I - Introduction 1 - Situer le passage Si c'est un extrait de roman, vous devez situer le passage à commenter dans son contexte littéraire et historique, puis

repris de la vie et de la beauté. La construction des personnages : Les personnages sont tous très humains sauf un seul qui se différencie, le fou. Il est très mystérieux, ne parle point de son passé et fait même un peu primitif et sauvage. Il se roule dans les roseaux, parle aux animaux sans avoir de réponse, essaie de retenir la marée de peur qu'elle ne disparaisse et pleure sur la plage après que les fleurs ont supposément joué de la musique. Son personnage amène des rebondissements. Les alliances

description physique insiste sur son naturel : mise négligée (déchaussée, décoiffée, les pieds nus, v.1-2; ses cheveux dans les yeux, v.16). 3) Les qualificatifs moraux expriment l'insouciance et la gaieté : insouciance (folâtre, v.11; effarée et sauvage, ,v.15); gaieté (heureuse, v.15, riant au travers, v.16). 4) Son comportement est audacieux : Elle croise le regard de l'homme sans aucune trace de timidité, l'adjectif "suprême" indique même une forme de domination exercée sur l'homme tombant

rive Elle me regarda pour la seconde fois, Et la belle folâtre alors devint pensive. Oh ! comme les oiseaux chantaient au fond des bois ! Comme l’eau caressait doucement le rivage ! Je vis venir à moi, dans les grands roseaux verts, La belle fille heureuse, effarée et sauvage, Ses cheveux dans ses yeux, et riant au travers. Victor Hugo, Les Contemplations, « Autrefois » 1830-1843 Victor Hugo est un écrivain français (Besançon 1802 – Paris 1885). Fils d’un général de l’Empire, il est d’abord