Les Rêveries Du Promeneur Solitaire

bonheur n’a point d’enseigne extérieure ; pour le connaître, il faudrait lire dans le cœur de l’homme heureux. » Jean-Jacques Rousseau, Rêveries du promeneur solitaire. 91. « La source du vrai bonheur est en nous, et il ne dépend pas des hommes de rendre vraiment misérable celui qui sait vouloir être heureux. » Jean-Jacques Rousseau, Rêveries du promeneur solitaire. 92. « Il y a autant de beautés qu’il y a de façons habituelles de chercher le bonheur. » Charles Baudelaire. 93. « Qu’y a-t-il

constamment menacé, et se brouille avec ses amis philosophes [Diderot et Hume notamment, il s’attire également l’animosité de Voltaire]. De retour en France en 1767, il se consacre surtout à des écrits introspectifs. Après avoir achevé Les rêveries du promeneur solitaire, il meurt chez un ami en 1778. En 1794, la Convention décide le transfert de son corps au Panthéon. I2.      Son caractère Jean Jacques Rousseau est un autodidacte. Il est ambitieux, arriviste, ombrageux et d'une extrême sensibilité

rassemblant les familles sur plusieurs générations, et où l'individu est entouré des siens, de la naissance à la mort. Dans les sociétés anciennes, la pire punition avant la mort était le bannissement et l'exil, loin de sa famille et de son clan. Le solitaire était souvent un reclus. Or, aujourd'hui, il s'agit plus souvent d'un exclu. Dans nos sociétés contemporaines, un tiers de la population vit seul. Ce qui ne signifie pas bien évidemment que ce tiers-là ait un sentiment de solitude. Les modes de

de l'âge de fer, que la religion n'est pas l'unique chemin vers le bonheur et qu'il est d'ailleurs de loin le pire qu'un homme puisse suivre. Ce poème est provocateur car il contredit de ce fait les convictions de la religion. Dans Les Rêveries du promeneur solitaire, Rousseau développe lui aussi sa conception personnelle du bonheur, en opposition avec celle de Voltaire puisque celle-ci repose sur la simplicité et l'osmose avec la nature.

des insatisfactions générales. Rousseau distingue l’homme de l’animal par sa perfectibilité. L’homme est bon, c’est la société civile qui l’a corrompu ; il lui appartient donc de retrouver les lois naturelles. Les Confessions et Les Rêveries du promeneur solitaire fondent l’autobiographie, l'auteur s'y livre à une observation approfondie de ses sentiments intimes. IV. L’ introduction de Les Confessions Les Confessions de Rousseau est une autobiographie couvrant les cinquante-trois

dans le pays des chimères par l’impossibilité d’atteindre les êtres réels. Ne voyant rien d’existant qui soit «digne de son délire» autour de lui, il se fait en rêve des sociétés de créatures aimantes et parfaites. La Nouvelle Héloïse sortira de ces rêveries. L’écriture sera finalement un substitut à la vie. C’est alors, qu’«ivre d’amour sans objet», il reçoit la visite de Mme d’Houdetot. Elle sera «le premier et unique amour de toute [sa] vie». Mais ce sera un amour inabouti. Rousseau sombre dans un

Fils Naturel (1757) de Diderot Le roman: La Vie de Marianne (1741) Marivaux, Les liasons dangeureuses (1782) de Laclos contes philosophiques: Zadig (1747) de Voltaire La naissance de l'autobiographie: Les Confessions (1782-1789) Les Rêveries du promeneur solitaires (1776-1778) de Rousseau La poèsie: poème sur le désastre de Lisbonne, Le Mondain de Voltaire Autres genres: Le discours politique: Mirabeau, Danton Critique d'art: Diderot dans ses salons III- L'encyclopédie À l’origine, l’Encyclopédie

persanes (notamment les lettres 29 et 46).  Diderot, La Religieuse traitent de la religion. • Le bonheur Rousseau, Discours sur l'origine de l'inégalité (1755) Les Lettres persanes, Montesquieu (1721) : bonheur et utopie   Rousseau : Rêveries du promeneur solitaire (1776-1778) • Les préjugés Montesquieu, Lettres persanes, lettre 24, 1712 Diderot, article Agnus Scythicus de l’Encyclopédie • L’esclavage Montesquieu, L’esprit des lois, 1689-1755 Beaumarchais, Le mariage de Figaro, 1784

libération de l’imagination et de la langue. Le romantisme privilégie notamment l’expression du moi et les thèmes de la nature et de l’amour. Les précurseurs du romantisme : -Rousseau (1712-1778) : La Nouvelle Héloïse (1761) et Les Rêveries du promeneur solitaire (1782) -Chateaubriand : on peut voir le lyrisme dans Atala (1801) et René (1802), la nostalgie des paysages américains dans les Mémoires d’outre-tombe (1848). Les thèmes récurrents : la mélancolie, le moi en souffrance (expression

sont condamnés et Rousseau doit s'enfuir de France. Craignant les persécutions, il s'installe en Angleterre qu'il quitte quelques temps plus tard, craignant un complot. Il rédige durant ses dernières années 'Les confessions' et 'Les rêveries d'un promeneur solitaire'. La pensée de Rousseau pose le problème, que l'on retrouvera chez Gide, de la sincérité et de son rapport à la vérité. Son Œuvre ouvre surtout la voie à une nouvelle forme de réflexion, peut-être la toute première de l'ère moderne.