Les Sanglots Longs De Paul Verlaine

des rythmes, des sonorités, qui peuvent être le reflet des sentiments de l'auteur. Un Poète qui utilisera des vers plutôt longs, tels les alexandrins ou les décasyllabes, peut vouloir exprimer de la langueur, de la mélancolie car il proposera aux lecteurs des pauses peu fréquentes. A l'opposé, les vers plus courts sont davantage associés à un sentiment léger. Dans Sagesse, Verlaine utilise des vers de 4 syllabes alternés à des octosyllabes, pour décrire la beauté d'un paysage regretté. De son côté,

Correspondances Baudelaire – Les Fleurs Du Mal « La Nature est un temple où de vivants piliers Laissent parfois sortir de confuses paroles ; L’homme y passe à travers des forêts de symboles Qui l’observent avec des regards familiers. Comme de longs échos qui de loin se confondent Dans une ténébreuse et profonde unité, Vaste comme la nuit et comme la clarté, Les parfums, les couleurs et les sons se répondent. Il est des parfums frais comme des chairs d’enfants, Doux comme les hautbois,

MESSAGES LES PLUS CONNUS | 3 juin : « L'heure des combats viendra… » | annonce le Débarquement et constitue l'ordre de lancement des opérations de sabotages des voies ferrées de l'ouest. | 4 juin : « Les sanglots longs des violons de l'automne… » | une strophe de la chanson d'automne de Verlaine donne aux résistants l'ordre de sabotage généralisé des installations ferroviaires non encore détruites et des installations téléphoniques. | 5 juin : « … blessent mon coeur d'une langueur monotone » |

Adieux de Pouchkine à la mer" de Repine et Aïvazovski. Ce tableau reflète la volonté d'un homme désireux de mieux maitriser son environnement en vue de faciliter son nouveau départ dans la vie. Enfin nous finirons avec «Chanson d'automne» de Paul Verlaine, évoque la saison, l’heure ou le temps et nous invite à une réflexion multiple sur la fuite du temps et ses effets sur les hommes. L'automne et la chute des feuilles marquant une étape de la vie.

Rome… » …………………………………………………………….. p 5 Jacques Grévin Sonnet à Marie…………………………………………………………………………. p 6 Pierre de Ronsard L'Ennemi …………………………………………………………………………… …. p 11 Charles Baudelaire Chanson d'automne …………………………………………………………………p 12 Paul Verlaine « Réminiscence » ………………………………………………………………………………p 13-14 Baptiste Dupas Le Pont Mirabeau …………………………………………………………………… p 15 Apollinaire Préface La fuite du temps est quelque chose de très difficile à expliquer et à définir. La fuite

faire ressortir les ressemblances, au moyen d’un | |▪ Il est beau comme un Dieu. |procédé grammatical (comme…) ou lexical (pareil à, tel que…) | |▪ Son regard est pareil au regard des statues (...) (Paul Verlaine) | | | | | |

Les femmes sont sur terre, 1856 * Charles Baudelaire : La mort des amants, 1857 * Charles Baudelaire : Le désir de peindre, 1863 * Paul Verlaine : Mon rêve familier, 1866 * Leconte de Lisle : Fille aux cheveux de lin, XIX° siècle * Paul Eluard : La courbe de tes yeux, 1926 * Louis Aragon : Il n’y a pas d’amour heureux, 1946 * Paul Eluard, Je t’aime, 1951 Liste des poèmes : * Louise Labé : Je vis, je meurs, je me brûle et me noie, 1555 * Pierre de Ronsard : Madrigal

sa voix, lointaine, et calme, et grave, elle aIl dort dans le soleil, la main sur sa poitrine, L'inflexion des voix chères qui se sont tues.Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit. Paul VerlainePaul Verlaine Dans Paris ,,,Chanson d'automne Dans Paris, il y a une rue ;Les sanglots longs dans cette rue, il y a une maison ;Des violons dans cette maison, il y a un escalier ;De l'automne dans cet escalier, il y a une chambre ;Blessent mon coeur dans cette chambre, il y a une

transporter l'esprit et le sens des hommes. Correspondance La nature est un temple où de vivants piliers Laissent parfois sortir de confuses paroles; L'homme y passe à travers des forêts de symboles Qui l'observent avec des regards familiers. Comme de longs échos qui de loin se confondent Dans une ténébreuse et profonde unité, Vaste comme la nuit et comme la clarté, Les parfums, les couleurs et les sons se répondent. Il est des parfums frais comme des chairs d'enfants, Doux comme les hautbois, verts

poésie traditionnelle L'octosyllabe : c'est un vers de huit pieds, le plus ancien de la poésie française. « Mignonne, allons voir si la rose » Ronsard. Le décasyllabe : c’est un vers de dix pieds. « Ce toit tranquille où marchent des colombes » Paul Valéry. L'hexasyllabe : c’est un vers de six syllabes (beaucoup moins fréquent). « L’éternité profonde », Nerval L'alexandrin : c'est un vers de douze pieds. La césure se trouve obligatoirement après le 6° pied, partageant le vers en deux hémistiches