Les âmes Fortes Giono

Sa vie Giono est né à Manosque le 30 mars 1895. Il n'a ni frère ni sœur. En 1911, la mauvaise santé de son père et les faibles ressources de sa famille l'obligent à arrêter les études. Il doit s'instruire en autodidacte (personne qui a appris par elle-même, en absence de professeur) pour assouvir sa soif de savoir. En 1915, pendant la Première Guerre mondiale, il entre en guerre ce qui va le traumatiser et il deviendra un pacifiste convaincu. Plus tard, la lecture des écrivains classiques (en particulier

Le Mal et la beauté Tout le problème (qui n’est pas propre à Giono) est que les critères esthétiques concordent rarement avec le Bien et le Mal. Très souvent, notamment dans les âmes fortes, se retrouver sous l’emprise d’une belle personne c’est aussi se retrouver séduit par une figure du mal. C’est d’autant plus tragique que le Bien aussi peut être beau. Cartouche et Firmin sont décrits comme beaux alors qu’ils sont profondément mauvais ; Mme Numance elle est magnifique et bonne. Alors comment

Jean Giono, Colline. L’œuvre Conception: juillet-décembre 1927. Publication: Revue Commerce, été 1928. Bernard Grasset, coll. Cahiers Verts, février 1929. "En faisant Colline, j'ai voulu faire un roman, et je n'ai pas fait un roman: j'ai fait un poème !". Colline est le drame de l'eau: parce qu' une source tarit, un hameau est menacé de mort. Mais l'épreuve - l'incendie qui éclate - recrée la solidarité des hommes. Colline est aussi et surtout l'exaltation de la terre, conçue comme une personne

quand il se présente à nous, comme l’amour, le pouvoir, l’instinct de survie, la vengeance, la peur… L’amour est une forme de sentiment qui ne se contrôle pas. La limite entre le bien et le mal est flou lorsqu’on parle de l’amour. Dans Les âmes fortes de Giono, Mme Numance éprouve un grand amour auprès de Thérèse, c’est l’amour d’une mère. Dans ce roman Mme Numance aime démesurément Thérèse alors qu’elle la dépouille. Le sentiment de pouvoir rend flou aussi la limite entre bien et mal, nous pouvons

une édition non bilingue dans la même traduction, mais nous utiliserons en cours uniquement l’édition bilingue) 2. Profession de foi du Vicaire savoyard, de Jean-Jacques Rousseau (1762) Flammarion, coll. G-F n°1448, page 51 page 96. 3. Les Âmes fortes, de Jean Giono (1950) Collection Folio n° 249. Conseils de lecture Vous devez effectuer une première lecture des trois œuvres pendant l’été en tenant compte des suggestions suivantes : I. Macbeth. Lire la pièce de Shakespeare puis en voir une adaptation

nécessaire pour le rendre sage. On s’appuiera notamment sur la première partie de la « Profession du vicaire savoyard » du livre IV de l’Émile ou de l’éducation de Rousseau, sur une tragédie de Shakespeare, Macbeth et sur un roman de Jean Giono, Les Âmes fortes. Que le pouvoir se sente jugé ne suffit peut-être pas pour le rendre sage car il peut et même il lui appartient intrinsèquement de s’exercer pour ceux qui le possèdent en produisant l’illusion de le faire pour les autres. Et c’est

Compte-rendu de lecture "Colline, Jean Giono" I/Présentation de l'œuvre "Colline " a été écrit par Jean Giono en 1929 en pleine crise avec le krack de 1929 et en pleine collectivisation des terres en Russie et aux conflits humains dans le monde. "En faisant Colline, j'ai voulu faire un roman, et je n'ai pas fait un roman: j'ai fait un poème !". Colline est le drame de l'eau: parce qu'une source tarit, un hameau est menacé de mort. Mais l'épreuve - l'incendie qui éclate - recrée la solidarité

 Si j’invente des personnages et si j’écris, disait Giono, c’est tout simplement parce que je suis aux prises avec la grande malédiction de l’univers, à laquelle personne ne fait jamais attention : c’est l’ennui. Au fond, pour moi, si on voulait une description de l’homme, l’homme est un animal avec une capacité d’ennui. De là, la création de tous les vices, de là, la création de tout ce que vous pouvez imaginer, de là les crimes, parce qu’il n’y a pas de distraction plus grande que de tuer ; c’est

Jean Giono, L’homme qui plantait des arbres1-Jean Giono :Jean Giono est né en 1895 à Manosque (Alpes de Haute Provence). Obligé de travailler pour les besoins de la famille, il quitte l’école en classe de seconde pour devenir employé de banque. Il ne cesse pourtant de se cultiver et de lire passionnément. Dès 1911, il commence à écrire. Mobilisé durant la Première Guerre mondiale, il en sort traumatisé et viscéralement pacifiste. Son premier livre La Colline paraît en 1929 ,il se consacre entièrement

de Rousseau, se tournant vers la société humaine, déplore l’état de confusion, de désordre et de misère qui y règnent : « je vois le mal sur la terre » dans un accès de révolte indignée. Le mal est bien une inversion de l’ordre naturel. Dans les Ames Fortes, le personnage de Thérèse est une sorte de monstre moral. En projetant de « tromper l’amour » maternel, elle s’attaque en fait à un sentiment naturel des plus purs et des plus nobles qu’elle va essayer de pervertir. Là aussi, le mal apparaît comme