Lestrygons

qu'il est Ulysse et se prépare à raconter ses aventures. Les chants IX à XIII reprennent alors les voyages d'Ulysse depuis la fin de la guerre de Troie. Les pérégrinations du héros l'amènent successivement chez les Lotophages, les Cyclopes, les Lestrygons anthropophages, la magicienne Circé, qui transforme les compagnons d'Ulysse en cochons, aux Enfers, dans la mer des Sirènes, enfin chez la nymphe Calypso, qui le retient dans son île pendant sept ans. 1.3. La vengeance d'Ulysse (chants XIV-XXIV)

Ulysse atterrit chez Eole. Ce dernier lui offre une outre. Dans cette outre, Eole a enfermé tous les vents défavorables. Mais les hommes d’Ulysse ouvrent l’outre. Ceci déclencha une grosse tempête. Onze des douze navires d’Ulysse sont détruits à Lestrygons. Avec les survivants, Ulysse se rend sur l’île de Circée. Les amis d’Ulysse sont transformés en cochon par Circée. Il a fallu l’aide d’Hermès pour qu’Ulysse arrive à sauver ses amis. Il passe une année dans cette île. Circée lui conseille de se

Thoosa. C'est "un monstre gigantesque", il ressemble "au sommet boisé d'une haute montagne apparue à l'écart" et il n'a qu'un oeil, qu'Ulysse crèvera pour pouvoir s'échapper. D'autres créatures plus hautes que des montagnes vivent à Télépyle, les Lestrygons. Tous ces géants sont cannibales. Il faut enfin mentionner des créatures elles aussi dévoratrices mais encore plus monstrueuses : Charybde est un écueil qui engloutit l'onde noire puis la revomit, tandis que Scylla est une chienne à douze pattes

soumises à tous les vents et à tous les dangers. La terre nourrit des sociétés humaine alors que la mer ne produit que des îles peuplés de hors la loi qui ne connaissent pas l’agriculture * Cyclopes = isolés * Eole = favorise l’inceste * Lestrygons = cannibale * Circé et Calypso = violent les lois de l’hospitalité -Dans le monde divin La mer est le royaume de Poséidon et il est aussi le dieu chtonien (= sous la terre) La terre ferme est le domaine de Pallas -L’homme homérique

Constantin Quand tu partiras pour te rendre à Ithaque, Souhaite que la route soit longue, Pleine d’aventures, pleine de connaissances. Les Lestrygons et les Cyclopes, Poséidon irrité, n’en aie pas peur, Tu ne trouveras jamais rien de tel sur ta route, Si ta pensée reste haute, si délicate Est l’émotion qui touche ton esprit et ton corps. Les Lestrygons et les Cyclopes, Le farouche Poséidon, tu ne les rencontreras point, Si tu ne les transportes pas déjà dans ton âme, Si ton âme ne les dresse

profitèrent du fait qu'Ulysse se soit endormi pour lui prendre le sac et l'ouvrir, libérant ainsi tous les vents contraires qui déchainèrent alors la mer. La mer les ramena vers le large et les fit dériver vers le Pays Lestrygon, le pays des mangeurs d'hommes. Les Lestrygons n’avaient qu'une idée: tuer Ulysse et ses compagnons. Ils reprirent alors immédiatement la mer, contents d'échapper une nouvelle fois à la mort, mais pleurant les compagnons qui n'avaient pu être sauvés. Les vents les

formes (chants VI et XIII) ou qui métamorphose Ulysse à son gré et l'enveloppe de brouillard protecteur. Ex du dialogue des dieux au début du chant V, des tempêtes déclenchées par Poséidon etc. 2. Le merveilleux c'est aussi le monstrueux (Cyclopes, Lestrygons, Sirènes, Charybde et Scylla) et ce qui peut horrifier (chant XI le voyage au royaume d'Hadès). 3. Mais c'est également un merveilleux enchanteur à deux niveaux : - l'exemple le plus convaincant est celui de l'incomparable Calypso et de sa grotte

Nausikaa. Lieux : Agora. Le Cyclope : Les Kikones, Dilion, Lotophages, Les Cyclopes, Personne, Polyphème, Zeus, Poséidon, Le Fils de Laërte, Le Fils de Cronos. Lieux : le Pays des Cyclopes, Le Cap Mallée, Cytère, Caverne Des Montagnes. Circé : Eole, Lestrygons, Euryloque, Ulysse, Circé, Polités, Hermès, Elpénor. L’Evocation Des Morts : Euryloque, Périmède, Perséphone, Tirésias, Elpénor, Anticlée, Agamemnon, Egiste, Clytemnestre, Cassandre, Achille, La Trocle, Antiloque, Ajax. Lieux : Hadès, l’Erèbe

précaution d’emporter avec lui le vin de Maron, chant IX, v. 213 à 215 : « Mon cœur fier avait deviné tout de suite que nous aurions affaire à quelqu’un de grande vigueur, sauvage et méprisant la justice comme les lois.» IX, 301 à 305. Chez les Lestrygons, il amarre prudemment son bateau au bout du cap, au lieu de l’ancrer à l’intérieur du port, ce qui lui permet de s’enfuir et d’échapper aux blocs de pierre lancés par les géants, chant X, v. 95 - 96. Il affirme au Cyclope que son navire a été

les nouveaux arrivants. Les deux voient l’autre comme un barbare. Cette attitude a des témoignages qui remontent à l’antiquité : Homère, dans L’Odyssée, montre les réactions hostiles et guerrières des peuples que son héros, Ulysse, rencontre. (Les Lestrygons, le Cyclope, etc.). Si cette attitude est spontanée, un reflexe, ancrée dans notre nature, il semble difficile de l’éradiquer. Si on ne peut changer la nature de l’homme et que celui-ci réagit en fonction de sa culture, peut être faut il alors