Lettre à Ménécée

Epicure, Lettre à Ménécée Quand nous parlons du plaisir comme d'un but essentiel, nous ne parlons pas des plaisirs des débauchés, ni des jouissances sensuelles, comme le prétendent quelques ignorants qui ne sont pas d’accord avec nous ou bien qui nous comprennent mal, mais nous parlons de l’absence de souffrance physique et de l’absence de trouble moral. Car ce ne sont ni les beuveries et les banquets continuels, ni la jouissance que l’on tire de la fréquentation des jeunes garçons et des femmes

Philosophie « Lettre à Ménécée » Ce texte est un extrait de « Lettre à Ménécée », lettre écrite par le philosophe Epicure dans laquelle il donne un « mode d’emploi » à son interlocuteur sur la vie bienheureuse et où il aborde notamment le thème de la mort. Le thème de la mort est une des grandes problématiques de la philosophie. Elle est d'abord crainte car elle signifie la fin de l'existence humaine mais elle peut aussi être pensée comme un moyen de ne plus souffrir, ou encore un passage

que parmi les premiers il y en a qui sont nécessaires et d’autres qui sont seulement naturels. Parmi les nécessaires, il y en a qui le sont pour le bonheur, d’autres pour la tranquillité continue du corps, d’autres enfin pour la vie même. Une théorie non erronée de ces désirs sait en effet rapporter tout préférence et toute aversion à la santé du corps et à la tranquillité de l’âme puisque c’est là la perfection même de la vie heureuse. Car tous nos actes visent à écarter de nous la souffrance et

Dans cette lettre et plus précisément ce passage, le thème principal est la figure du sage. On peut alors se poser la question : en quoi la sagesse nous conduirait t –elle au bonheur ? La thèse d’Epicure est telle que pour lui, si on veut atteindre le bonheur nous devons absolument comprendre comment le sage vit et essayer de faire comme lui car celui –ci a trouvé comment être heureux. Toutefois, cette pensée épicurienne n’est-elle pas excessive ? L’accès au bonheur ne se limiterait t-il qu’à la

lui fait prendre conscience de son ignorance. => Remise en question. Pour guérir, il faut apprendre à penser et s’opposer aux préjugés. LES CONDITIONS DU BONHEUR •NE PAS CRAINDRE LES DIEUX Epicure dénonce le rapport Hommes/Dieux. Les Grecs sont polythéistes et ils pensent que les Dieux dirigent leur vie. Ils doivent leur faire des offrandes pour améliorer leur existence. Il s’oppose à ces croyances. Pour lui, on ne peut pas être heureux si on pense que quelqu’un nous veut du mal et qu’il

1. Il n'est jamais trop tôt ou trop tard pour travailler à la santé de l'âme, c'est-à-dire philosopher, méditer sur les causes qui peuvent produire le bonheur.2. Un dieu est un vivant immortel et bienheureux3. La mort n'est rien pour nous4. L'avenir n'est ni à nous ni pourtant tout a fait hors de nos prises5. Il existe trois catégories de désirsa. Les désirs naturels et nécessaires : - désir de philosophie- désir de protection- désir de manger et boireb. Les désirs naturels non nécessaires (la sexualité

phénomène diffusé dans le temps. Epicure fait un appel à la réflexion : calcul permanent du gain et des pertes de chaque plaisir sur ma vie. La raison est au service du plaisir mais au nom d’un plaisir coextensif à ma vie. « Méfions-nous du présent, de l’instant, pour être heureux via le plaisir, il faut en permanence penser au passé, penser à l’avenir et aux conséquences du plaisir ». Epicure est dans une situation d’urgence : le plaisir est réduit à un calcul. Il faut donc avoir une vision simple

Abou Elmagd Rémi TES2 Epicure, Lettre a menecee. Questionnaire de recherche.       §0 Epicure est le fondateur de l’épicurisme, en physique il se tient à tout ce qui est composé d’atomes.  En 306, il s'installe définitivement à Athènes pour professer sa doctrine à ses disciples fidèles dans son jardin. Cette école, ouverte à tous (même les prostituées, esclaves, etc..), est surnommée "le Jardin". L’atomisme est une théorie physique proposant

Epicure, Lettre à Ménécée. Traduction de Maurice Solovine, éd. Hermann, 1940. Quand on est jeune, il ne faut pas hésiter à s’adonner à la philosophie, et quand on est vieux il ne faut pas se lasser d’en poursuivre l’étude. Car personne ne peut soutenir qu’il est trop jeune ou trop vieux pour acquérir la santé de l’âme. Celui qui prétendrait que l’heure de philosopher n’est pas encore venue ou qu’elle est déjà passée, ressemblerait à celui qui dirait que l’heure n’est pas encore arrivée d’être

tangentes à ሺ‫ܥ‬ሻ aux points d’abscisses −2; −1; 0; 2 et 7. Tracer ces tangentes, les asymptotes et la courbe ሺ‫ܥ‬ሻ. ‫ݔ‬ଶ − 3 . ‫2−ݔ‬ On désigne par ሺ‫ܥ‬ሻ la courbe représentative de ݂ dans un repère orthonormal. 1. Déterminer les réels ܽ, ܾ et ܿ vérifiant pour tout ‫: 2 ≠ ݔ‬ ܿ ݂ሺ‫ݔ‬ሻ = ܽ‫+ ܾ + ݔ‬ ‫2−ݔ‬ 2. Etudier la limite de ݂ en 2. Interpréter graphiquement le résultat obtenu. 3. Déterminer les limites de ݂ en −∞ et en +∞. Démontrer que la droite d’équation ‫ 2 + ݔ = ݕ‬est asymptote à ሺ‫ܥ‬ሻ