Lettres Persannes Lettre 30 Montesquieu

Charles Perrault, « Les Fées », Histoires ou contes du temps passé avec des moralités, 1697.   Texte A : La Fontaine, « À Monseigneur le Dauphin », Préface aux Fables, 1668. MONSEIGNEUR,   S'il y a quelque chose d'ingénieux dans la république des lettres, on peut dire que c'est la manière dont Ésope1 a débité sa morale. Il serait véritablement à souhaiter que d'autres mains que les miennes y eussent ajouté les ornements de la poésie, puisque le plus sage des anciens a jugé qu'ils n'y étaient pas inutiles

1915. Il est le fruit d'une relation brève et ardente avec Louise de Coligny-Châtillon, une belle aristocrate rencontrée à Nice en 1914. Le poète imagine sa mort sur le front et en fait part à sa bien-aimée.  Le poème épouse en réalité la forme d’une lettre avec son adresse (à Lou), son contenu (les 5 strophes), sa formule d’adieu (le vers isolé), sa datation et la précision du lieu, ainsi que son post-scriptum (acrostiche). Tous ces signes ancrent le poème dans la réalité de la guerre. Par ailleurs

maîtresse. Dans la vie d'Euphrosine, tout est basé sur l'image de soi, sur les apparences. Le jugement des autres est soumis à la dure loi du regard : « il vient compagnie, on entre : que va-t-on penser du visage de Madame ? On croira qu'elle enlaidit. » (30-31). Le champ lexical de l'apparence est omniprésent : « je fais peur » (33), « me montrer » (33), « me voir » (35), « on se mire » (26), « ce visage-là » (27), « une des plus belles femmes du monde » (57), « beaux habits » (72), « regardez mes grâces »

Lettres persanes Montesquieu Lettres persanes Lettres persanes 1 Lettres persanes Lettres persanes 2 Lettres persanes éditions eBooksFrance www.ebooksfrance.com Lettres persanes 3 Lettres persanes Adaptation d'un texte électronique provenant de la Bibliothèque Nationale de France : http://www.bnf.fr/ Lettres persanes 4 Lettres persanes Lettres persanes 5 Lettres persanes • Quelques réflexions sur les Lettres persanes • Introduction •

| |Poèmes saturniens |Invention : Imaginez la réponse que Monsieur Prud’Homme adresserait au poète. Ce | |- Verlaine, « Eaux fortes», Promenade sentimentale, |texte aura la forme d’une lettre et respectera le registre que Paul Verlaine | |Poèmes saturniens |prête à ce personnage. | |- Verlaine, « Eaux fortes», Monsieur Prud’Homme, Poèmes|

majeures : le mouvement des Lumières et ses remises en cause des bases de la société et, par ailleurs, la naissance d’une sensibilité que l’on qualifiera postérieurement de préromantique. La littérature d'idées est illustrée notamment par Montesquieu (Lettres persanes (1721), Voltaire (romans philosophiques comme Zadig, 1747 ou Candide,1759), Diderot ou Rousseau que l'on découvre aussi comme romanciers aux côtés de Prévost, Bernardin de Saint-Pierre, Laclos ou Sade alors que le théâtre retient en particulier

épistolaire, donc le roman par lettres, Voltaire à écrit son Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes, Montesquieu les Lettres persanes (roman épistolaire qui critique la société française et son organisation), Denis Diderot sa Lettre sur les aveugles à l'usage de ceux qui voient et Jean-Jacques Rousseau, bien qu'il condamne ce genre, la nouvelle Héloïse, qui propose un idéal de vie naturel. L'essai le plus célèbre est celui de Montesquieu, de l'Esprit des lois. Le

MONTESQUIEU ŒUVRES COMPLÈTES ÉDITION ÉDOUARD LABOULAYE GARNIER FRÈRES, 1875 DISSERTATION SUR LA POLITIQUE DES ROMAINS DANS LA RELIGION DISSERTATION SUR LA POLITIQUE DES ROMAINS DANS LA RELIGION LUE A L’ACADÉMIE DE BORDEAUX LE 18 JUIN 17161. Ce ne fut ni la crainte ni la piété qui établit la religion chez les Romains ; mais la nécessité où sont toutes les sociétés d’en avoir une. Les premiers rois ne furent pas moins attentifs à régler le culte et les cérémonies qu’à donner des lois et bâtir

d’accord sur l’injustice de leur captivité. « Je suis cent fois plus à plaindre que vous, disait l’Ingénu ; je suis né libre comme l’air ; j’avais deux vies, la liberté et l’objet de mon amour : on me les ôte. Nous voici tous 30 deux dans les fers (4), sans en savoir la raison, et sans pouvoir la demander. J’ai vécu huron vingt ans ; on dit que ce sont des barbares parce qu’ils se vengent de leurs ennemis ; mais ils n’ont jamais opprimé leurs amis

ou à la paix publique ! ». Quand à l’imprimeur, il encourait les peines du carcan (collier de fer pour attacher un criminel au poteau d’exposition) ou des galères (travail pénible). Certains ouvrages ont ainsi été poursuivis et brûlés, comme les Lettres philosophiques de Voltaire en 1735, l’Emile de Jean-Jacques Rousseau en 1762 et l’Histoire des Indes de l’abbé Raynal. En Europe, c’est l’empereur Constantin Ier le Grand qui instaura un régime de censure religieuse, poursuivi avec violence par