Libertinage Sous La Régence

avoir la répartie) ; avoir de l’esprit = être spirituel, amuser la galerie. Certains collectionnaient les jeux d’esprits dans des cahiers. Mais, à vingt ans, il a été un peu loin car il a écrit des libelles contre le Régent (Régence : 1715-1723) caractérisé par le libertinage. Il a donc fini à la Bastille. 1718 : tragédie : Œdipe (publié et joué). Il pensait être un grand auteur tragique mais elles n’auront pas de succès. La première fois qu’il signe Voltaire fut en 1728 pour son œuvre : La Henriade

le dit souvent, sous la Régence, mais à la fin du règne de Louis XIV (il meurt le 1er septembre 1715). Le marquis de Renoncour, situant sa première rencontre avec Des Grieux « six mois avant [son] départ pour l'Espagne », déclare en effet dans le tome VIII de ses Mémoires qu'il apprit à Madrid la mort du monarque. De cette époque d'affaissement de l'autorité politique, le roman nous montre néanmoins les caractères qui s'affirmeront sous la Régence de Philippe d'Orléans : libertinage des mœurs, ascension

et la littérature française en particulier pour les œuvres du théâtre classique avec les comédies de Molière et les tragédies de Corneille et Racine, ou pour la poésie avec Malherbe. Mais si le classicisme s’impose dans la seconde moitié du siècle sous le règne de Louis XIV, les chefs-d’œuvre qu’il a produits ne doivent pas éclipser d’autres genres comme les textes des moralistes et des fabulistes (Jean de La Fontaine) et le genre du roman qui s’invente au cours de cette période avec les romans précieux

genres littéraires dominants sont : la poésie et le théâtre. Shakespeare est l’emblème de ce théâtre baroque. Pièces à machines, théâtre dans le théâtre traduisent cette esthétique baroque où rêve et réalité se confondent. C’est l’épanouissement du libertinage dont Dom Juan est l’emblème : libre penseur, il se révolte contre Dieu. Contexte historique : les guerres de religion ont bouleversé les idéaux humanistes et détruit l’unité de la Chrétienté ; la révolution copernicienne a fait prendre conscience

et d’autres (L’Encyclopédie) ; Rousseau (Discours sur l’origine de l’inégalité) ; Marivaux et Beaumarchais (dramaturges) ; L’abbé Prévost, Choderlos de Laclos, Marivaux, Sade et Rousseau (romanciers). Contexte historique : La Régence qui est une période de grand libertinage ; règne de Louis XV (1729-1774), Louis XVI. L’on commence à remettre en cause les privilèges dès le début du XVIIIème, et l’inégalité des classes sociales ; les philosophes trouvent une large audience auprès de la bourgeoisie

romans était en vogue à l'époque, pour de multiples raisons, sociologiques ou littéraires, comme on le verra dans une première partie, et il favorise des correspondances croisées multiples, auxquelles il faut rajouter les interventions de l'auteur sous le masque de l'éditeur et toutes sortes de manipulations des lettres avant d'être envoyées ou après leur réception, ce qui fera l'objet d'une deuxième partie. Un genre ancien très apprécié au XVIIIème siècle On ne constate aucune originalité de

église catholique indépendante du pape, veut éradiquer le jansénisme, le protestantisme et la compagnie du Saint-Sacrement. Il va même révoquer l’Édit de Nantes en 1685 qui autorisait la liberté de culte aux protestants dans certaines limites. 2) La Régence est une période de transition durant laquelle un monarque est dans l'incapacité de diriger ; jeunesse, absence, maladie ; et la gestion du pays est faite par une autre personne. Comme celle instauré après la mort de Louis XIV, où son héritier Louis

est encore sur un recit qui s'apparente à l'épopée ou à la chanson de gestes . Par ailleurs , l'œuvre de Rabelais ne porte pas le nom de roman , il faudra attendre le XVII . Ce type de recit va gagner en popularité , mais il est considéré comme un sous genre face au théâtre . Le roman apparait souvent comme invraisemblable . L'église ira même jusqu’à dire qu'il s'agit de la vermine de la littérature et pourtant on écrit de plus en plus de romans ( ex : les lettres portugaises qui est un roman

humanités, goût pour le théâtre ; noue des amitiés avec des fils de haute noblesse (le comte d’Argental, d’Argenson). A l’école du libertinage. Parallèlement, fréquente les salons libertins (notamment celui du Temple). Société libre de préjugés. Choisit de devenir homme de lettres 1715-1726 : le dramaturge de talent Fin du règne de Louis XIV, début de la Régence. Aire de liberté. Fréquente les salons. Subit la vindicte du pouvoir à plusieurs reprises : 1716, exilé quelque temps pour avoir écrit

déterminante pour le jeune homme. Il décide de devenir tragédien. Il réclame sa part d’héritage et fonde avec Madeleine Béjart, l’Illustre- Théâtre, une troupe de 10 personnes qui sera placée sous plusieurs protection successive. Jean Baptiste Poquelin prendra, en juin 1644, la direction de cette troupe sous le pseudonyme de Molière. La troupe ne peut s’imposer face aux professionnels réputés du Marais et de l’hôtel de Bourgogne. Les dettes s’accumulent et mènent Molière en prison pour quelques jours