Limites De La Theorie évolutionniste

poser les jalons d’une réflexion à poursuivre, de manière éclairée, quant aux implicites ou présupposés à l’œuvre dans les diverses conceptions des professionnels au sujet de ces “représentations de la maladie”, mais également quant aux atouts et limites du concept pour la compréhension des situations concrètes rencontrées et l’orientation de l’action à leur égard. Elles représentent une grille de lecture et de décodage de la réalité», permettant à la fois l’anticipation des actes et des conduites

Le modèle du choix rationnel (MCR) 3. L’hypothèse de la « rationalité cognitive » 4. L’hypothèse d’une « rationalité pragmatique » III- Naissance, vie et mort des croyances collectives 1. La spécificité des croyances collectives 2. 2 thèses évolutionnistes concurrentes 3. Conditions et modalités d’émergence, de diffusion, de disparition 4. Le cas des croyances extrêmes IV- Le cas des croyances religieuses et de la foi 1. Y a-t-il une spécificité des croyances religieuses ? 2. Peut-il être rationnel

à des « aires » culturelles ; soit par l’évolution des cultures selon un schéma hérité de l’évolutionnisme biologique. Étant donné l’extrême indigence, voire l’absence de documents écrits relatifs aux sociétés primitives, diffusionnistes et évolutionnistes ne pouvaient aboutir qu’à une histoire « conjecturale et idéologique », parfois même totalement fantaisiste. « Les cycles ou les complexes culturels du diffusionniste, constate Lévi Strauss, sont, au même titre que les stades de l’évolutionniste

d’un seul être, pour cependant revenir de façon plus prudente à la création simultanée de toutes les espèces. L’homme conserve longtemps son privilège de créature de Dieu dominant la Nature jusqu’à Lamarck qui est le réel inventeur de la théorie de l’évolution. Pour lui les espèces se transforment les unes dans les autres, sous l’effet de l’usage et de la désuétude, à partir de la génération spontanée du vivant qui s’applique de tout être vivant, y compris l’homme. C’est Lamarck (1744-1829)

sont pas encore arrivées à terme). L’idée de Comte est de fonder une science sociale, qui se veut scientifique, neutre, c’est une contradiction puisqu’il veut fonder cela sur un ethnocentrisme grossier. Sa théorie ne tient pas debout. Néanmoins, on peut constater que la conception évolutionniste est toujours présente dans l’opinion publique. Beaucoup de gens disent qu’ils savent qu’ils sont au-dessus des sociétés primitives mais que leur société est tout de même plus complexe que leur société à

15 Juillet 2002 version révisée mai 2003 n° 2003 - 08 Les institutions dans la théorie de la régulation Robert BOYER CEPREMAP-ENS, CNRS, EHESS 48, Boulevard Jourdan 75014 PARIS, France Tél. : (33-1) 43 13 62 56 — Fax : (33-1) 43 13 62 59 e-mail : robert.boyer@cepremap.cnrs.fr http : //www.cepremap.ens.fr/~boyer/ iii Les institutions dans la théorie de la régulation Robert BOYER Résumé Pour la théorie de la régulation les formes institutionnelles correspondent à la codification d’un ou plusieurs

scientifique du travail et qui le premier a introduit des chaines de productions chronométrées. Deuxième penseur, Adam Smith qui introduit une notion de division du travail nécessaire pour augmenter la productivité. Troisième penseur, Henry Ford avec la théorie de l'augmentation du salaire pour augmenter la productivité. Au milieu du siècle dernier le management c'est orienté vers la sociologie avec le concept de PODC (Planifier, Organiser, Diriger, Contrôler) Très rapidement on en est arrivé a constater

d’articulation spatiales et temporelles d’un phénomène Une seule théorie en méthode comparative : Mill en 1843 dans son Système de logique. Mill réduit l’analyse comparée à la méthode de différence indirecte (comparaison de 2 classes de cas qui ne concordent respectivement que pour la présence d’une circonstance dans une classe et son absence dans l’autre), à celle de la concordance, à celle des variations concomitances et à celle des résidus. Ces théories sont quasiment impraticables car elles ont des utilisations

est d'abord publié en 1939 mais ne sera reconnue qu'en 1960. Il meurt en 1990 à 96 ans. I- Le procès de civilisation (processus). a) Un constat socio-historique et non pas évolutionniste. Pour Élias, la civilisation est le résultat d'un processus qui s'inscrit dans les siècles. Il ne s'agit pas d'une thèse évolutionniste qui voudrait que les sociétés soient de plus en plus civilisés au sens commun du terme. Il ne s'agit pas de dire qu'il y'a un progrès continue des sociétés vers plus de civilisation

protection de la biodiversité ? 1. Méthode et matériels Néanmoins, la plupart de ces grandes théories universalistes ont abordé la problématique de la crise de l’environnement d’une manière plus ou moins concurrentielle. Ces travaux ont été englobant, et apparaissent plus comme le résultat d’une histoire, d’une pensée, d’une culture dans un cadre d’analyse universaliste. Ces travaux ont révélé leurs limites par des situations locales souvent très complexes. Dès lors, les solutions proposées semblent