Linguistique Fantastique

présence divine à travers ces éléments ? B. Un univers fantastique et monstrueux Champ lexical du cauchemar, du monstrueux : "cyclopes monstrueux" (l. 3), "queues géantes de deux comètes" (l. 6-7), "démesuré" (l. 8), "colosses" (l. 10), "la mer obscure" (l. 15), "l'eau sans limites" (l. 25), "du phare énorme et divin" (l. 35), "la tranchée large et noire" (l. 41-42), "une grande ombre fantastique" (l. 43) Présence d'un bateau fantôme fantastique comme au début du Horla où le narrateur croit voir un

pendant plus de dix sept ans. Honoré de Balzac est un des maîtres incontestés du roman français dont il a abordé plusieurs genres : le roman historique / politique, avec Les Chouans, le roman philosophique avec  Le Chef-d'œuvre inconnu, le roman fantastique avec La Peau de chagrin, le roman poétique avec Le Lys dans la vallée. Mais ses romans réalistes et psychologiques les plus célèbres comme Le Père Goriot ou Eugénie Grandet, qui constituent une part très importante de son œuvre, ont induit, à tort

1887-88, mais surtout par ses nouvelles (plus de 300), parfois intitulées contes, comme Boule de Suif en 1880, les Contes de la bécasse en 1883 ou le Horla en 1887. Ces œuvres retiennent l’attention par leur force réaliste, la présence importante du fantastique et par le pessimisme qui s’en dégage le plus souvent mais aussi par la maîtrise stylistique. La carrière littéraire de Guy de Maupassant se limite à une décennie – de 1880 à 1890 – avant qu’il ne sombre peu à peu dans la folie et ne meure à quarante-deux

se sent traqué. Il sent derrière lui comme une présence. Cet ouvrage certes fantastique du Horla peut être simplement associé au récit d’un homme malade rongé par l’existence d’un être invisible, mais on peut tout aussi bien établir un lien entre ce récit et la vie de son auteur. Maupassant était lui-même sujet à des hallucinations et par la suite finira fou . Donc certes, le Horla aborde des aspects du genre fantastiques. Dans cette analyse je vous ferai par de certaines particularités de ce genre

penche vers la littérature et la philosophie, il y prit tellement bon gout qu’il y consacra « toutes » ses nuits a l’écriture de la comédie humaine. La Comédie Humaine rassemblait cent trente sept romans, quelques nouvelles et quelques comptes fantastiques et philosophiques .Elle comprenait plus de deux mille personnages. Les titres les plus connus sont La Peau de chagrin écrit en 1831,Le père Goriot rédigé en 1835 et enfin Illusions perdues en 1843. Honoré de Balzac mourut prématurément à l’âge

généralement une meilleure compréhension et amène plus de facilités pour s'identifier à ces auteurs qu'on peut qualifier de « novices ». Mais ce n'est pas tout, l'essai s'appuie sur du réel et sur le monde qui l'entour alors que l'apologue s'inspire du fantastique et du merveilleux ce qui le fait paraître moins sérieux aux yeux du lecteur et l'exclue du monde réel. Il n'est pas rare, par exemple, de voir dans les fables des animaux qui parlent. En outre, l'essayiste, contrairement au fabuliste, écrit explicitement

Nouvelle fantastique Questions: -Qui? Ingrid, le fantôme et moi -Quoi? Apparition d'un fantôme dans la cabane -Où? Dans une cabane en bois au fond du jardin -Quand? Il y a deux ans, la nuit du trente et un octobre Situation initiale: Au dehors, la nuit était froide et humide, mais un bon feu brûlait clair dans le petit salon aux stores tirés. Il y avait deux ans, Ingrid et moi avions le même âge, quinze ans. Toutes deux étions brunes aux yeux noisettes et assez grandes. Nous étions dans

du roman notamment dans la première moitié du XXe siècle. Outre Balzac, l'école réaliste/naturaliste française compte également Flaubert et Maupassant. Notons toutefois que ces auteurs ne se sont pas cantonnés au style réaliste (littérature fantastique pour Balzac et Maupassant, symbolisme pour Flaubert). À la fin du XIXe, le réalisme évolue d’une part vers le naturalisme objectif d’un Zola et d’autre part vers le roman psychologique. . Le personnage Romanesque/naturaliste s'inscrit dans

Prinzessin Brambilla). De plus, Balzac se sert de lui, pour créer un « fantastique à la française » et écrira l’épigraphe suivante dans la préoriginale de Sarrasine : « Croyez-vous que l’Allemagne ait seule le privilège d’être absurde et fantastique ? ». Il voulait alors ainsi s’attirer les bonnes grâces de W. Scott, alors critique littéraire et tempérer l’engouement qui existait pour son adversaire allemand. On parle donc de « fantastique à la française », d’une part, parce qu’il est expliqué comme tel

il ne voyait... terres nues ». Les métaphores « épaisseur d'encre » et « terres nues » expriment la désolation des lieux. Celle-ci est renforcée par la négation « aucune ombre » et « l'embrun aveuglant des ténèbres » qui rendent ce paysage quasi fantastique. Émile Zola décrit le personnage avec précision car il connait sa carte d'identité et la destination qu'il compte atteindre: Montsou. On sait également que ce personnage quitte Marchiennes « vers deux heures du matin ». Il est vêtu d »une veste