Lire Cest Vivre Plusieurs Vies

Ceux qui trouvent sans chercher, sont ceux qui ont longtemps cherché sans trouver. Un serviteur inutile, parmi les autres. Scan, ORC John Doe Correction, mise en page Septembre 2010 LENCULUS Pour la Librairie Excommuniée Numérique des CUrieux de Lire les USuels A E l i z a b e t h C r a i g  [1] Notre vie est un voyage Dans l’hiver et dans la Nuit, Nous cherchons notre passage Dans le Ciel où rien ne luit. Chanson des Gardes Suisses 1793 [2] Voyager, c’est bien utile, ça fait travailler l’imagination

deuxième parle de la population de la France: du Français comme personnalité, des caractéristiques de la langue française, des origines du peuple français, de la famille française, de la table des Français. Il est complété par une série de textes sur plusieurs femmes célèbres (la majorité françaises), qui, par leurs faits, ont laissé des traces ineffaçables dans différents domaines de la civilisation française; le troisième, le plus grand, est consacré à l’histoire de la France. Il est précédé d’une courte

assuré, pire qu’un chien, il n’imaginait pas son trépas ! Je conçus en même temps qu’il devait y en avoir beaucoup des comme lui dans notre armée, des braves, et puis tout autant sans doute dans l’armée d’en face. Qui savait combien ? Un, deux, plusieurs millions peut-être en tout ? Dès lors ma frousse devint panique. Avec des êtres semblables, cette imbécillité infernale pouvait continuer indéfiniment... Pourquoi s’arrêteraient-ils ? Jamais je n’avais senti plus implacable la sentence des hommes

représailles, il doit se cacher chez Jeanne et Marcel, couple d’ouvriers dont la générosité sera célébrée dans plusieurs chansons ultérieures (Chez Jeanne, Chanson pour l’Auvergnat). À la libération, toujours entretenu par Jeanne et son mari, chez qui il vivra jusqu’en 1966, Brassens apprend la guitare, écrit des chansons et poursuit son éducation littéraire. Cet après-guerre parisien est le lieu de plusieurs rencontres qui vont transformer la vie de Brassens. Celle d’abord en 1947 de l’Estonienne Joha Heyman

s'assoit pour parler comme d'habitude. Fatou qui parlait de son amour pour Moctar, Fatima qui disait a quel point son cousin lui foutait le seum et Chaina qui disait que Karim lui a toujours pas parlé de hlel. Moi? Je les écoutais. Je trouvais que leurs vies etaient beaucoup plus passionantes que la mienne. Souvent je me dis j'aimerai quelque chose pour pimenter ma vie, quelque a raconter, quelque d'interesant enfin. Je ne pensais pas a quel point j'allais etre servie. Hum. On rentre toutes a la maison