Livre V Republique Platon

? Mais pourquoi parler de théorie et de faits puisque notre cours est un cours d’histoire de la pensée ? C’est que l’histoire de la pensée économique englobe l’histoire des faits et l’histoire de théories. L’archétype du penseur n’est-il pas Platon, ou Aristote ? Et est-il possible de comprendre leurs pensées sans faire référence aux faits qu’ils ont pu observer, à la société dans laquelle ils vivaient et à la compréhension (aux théories) alors en vigueur? Certes il y a peut-être de l’éternel

égocentrisme débouche sur la violence (// dogm.). ➢ Comprendre vision de l’hô (développée dans la déclaration de 1789) au 13e siècle. ➢ Avant droits de l’hô, s’instruire de l’histoire du droit naturel dont l’histoire est très ancienne et remonte à Platon. Notes fin section I1. : Objet matériel = champ de préoccupation (droit pour justice par ex., santé pour médecine), Objet formel = angle sous lequel l’objet matériel va se faire. Hétéronomie : je vais voter pour ne pas avoir de problème >< autonomie :

d’un point de vue moral, l’exigence moral se présente comme un impératif moral indépassable. En effet, Platon le témoigne dans le livre V de La République, le philosophe roi est le dirigeant idéal. Cependant, ce philosophe roi doit avoir toutes les vertus, la tempérance des artisans, le courage du guerrier et l’intelligence des rois et ne doit donc pas tromper. Ce que nous devons comprendre de Platon est que l’artifice politique ne se justifie pas car les idées sont éternelles, immuables et donc il

l'histoire des institutions n' est pas une branche particulière de 1'histoire « ordinaire » mais que, bien davantage, les institutions forment la condition de l'histoire en général. La démarche suivie dans ce cours repose sur une distinction opérée par Platon puis par le publiciste Bonald qui met en évidence trois notions : 1°) le Pouvoir, 2°) ses ministres et enfin 3°) les sujets. Modifiant quelque peu cette tripartition un peu classique et arbitraire nous examinerons successivement trois parties : les

simple remplacement suffit. Peine de mort dans la Grèce antique : Protagoras, Platon et Aristote Plusieurs philosophes ont parlé de la peine de mort… Protagoras critique le principe de vengeance, car une fois que le mal est fait, la mort du coupable ne répare pas l’acte. Ainsi, si la peine de mort est infligée, c'est uniquement pour protéger le peuple contre le criminel ou encore pour faire peur aux futurs criminels. Platon, pour sa part, voit dans la peine de mort un moyen de purification, car les

est d’autant plus importante du fait qu’on ne parte de rien. Les grecs sont partis de l’expérience politique. Avant Platon et Aristote, il y a eu d’autres penseurs qui ont posé les fondements. Section I : Les idées politiques avant Platon Les premiers textes de pensée politique connus sont La politique d’Aristote et La république de Platon. Ce sont deux textes très tardifs. Platon écrit en 375 avant JC alors que la Grèce va disparaître puis La politique d’Aristote est écrit aux alentours de 338

le statut de l’homme par rapport à un Dieu transcendant. 1 De Congressu, 74-76. Voir aussi M. Alexandre, « La culture profane chez Philon », Philon d’Alexandrie : Actes du Colloque national de Lyon, Paris, éditions du CNRS, 1967, p. 105-130. 2 V. Nikiprowetzky, Le Commentaire de l’Écriture chez Philon d’Alexandrie, Leyde, E.J. Brill, 1977, p. 6. 1 Camenulae no7 – juin 2011 LA SÉPARATION BIBLIQUE DU SACRÉ ET DU PROFANE Pour comprendre ce que dit Philon du sacré et du profane, il faut d’abord

famille importante bien que le nom de son père indique qu'il était probablement d'origine « barbare », plus précisément carienne, la Carie étant au contact d'Halicarnasse. Dans sa jeunesse, en 469, il suit sa famille, adversaire du tyran Lygdamis II (v. 470/v. 450), en exil à Samos. La description de l'Asie par Hécatée, l'histoire de Lydie, de Xanthus, celles de Perse par Hellanicus de Lesbos et Charon de Lampsaque, jouissaient alors de la plus haute réputation et donnèrent surement des envies de voyage

les yeux les absents, ou enfin ce qui se montre dans un miroir et qui en réalité n'y est pas. Bref, l'eidôlon est du visuel porteur d'illusion, par opposition à l' eidos ou l' idea [ἰδέα], de même racine, la forme belle et vraie, qui devient chez Platon “ idée ” (Cratyle, 89b 3). Epicure a choisi le pluriel eidôla pour désigner techniquement les fines enveloppes d'atomes émanées de la surface des objets et qui nous les font voir en pénétrant dans nos yeux (À Hérodote, 46, 9); sorte de doubles voyageurs

d’un art reconnu, la question se repose sans cesse : ex : ce n’est pas parce que la littérature est un art que tous les livres sont des œuvres d’art : quels critères ? Une œuvre « de circonstance » écrite par un homme politique n’en est pas ; un livre de cuisine non plus… (ex : Frédéric Dard : « San Antonio » = production de 5 livres par an ; à sa mort, son fils, Patrice Dard, reprend « l’entreprise paternelle ») De même, quel film est une œuvre ? quel film ne l’est pas ? (est-ce seulement un