Loin du paradis

aussi aux couleurs. Cela t’égard encore, cela te retarde. Tu ne peux plus t’attarder, tu ne peux plus t’arrêter, tu ne dois pas. (Elle s’écarte du Roi.) Marche tout seul n’aie pas peur. Vas-y. (Marguerite, dans un coin du plateau, dirige le Roi de loin.) Ce n’est plus le jour, ce n’est plus la nuit, il n’y a plus de jour, il n’y a plus de nuit. Laisse-toi diriger par cette roue qui tourne devant toi. Ne la perd pas de vue, suis-là, pas de trop près, elle est embrasée, tu pourrais te brûler. Avance

fait, John Steinbeck lui-même a partagé la vie de ces travailleurs, dans cette région, à cette époque. Analyse (2/2) de "Des souris et des hommes" (2) LIEU ET CADRE Cadre : Au sud de la Californie. Au sud de Soledad, une petite bourgade. Non loin de la rivière Salinas. Près des monts Gabilan. Tous ces noms de lieux existent réellement. John Steinbeck décrit les paysages californiens avec une grande précision. Avec des paysages pittoresques. Dans l’Amérique rural, à l’écart des villes.

faut vaincre un lion en combat singulier, et le tuer. Oriounga vient affronter le lion et se fait dévorer par lui. Le père de Patricia, ex-chasseur, violant la promesse faite à sa fille, est obligé d’abattre King. Patricia quitte, désespérée, le paradis de son enfance et part avec le narrateur pour une pension de Nairobi. Le Lion raconte l’histoire d’un voyageur (l’auteur ?) en visite dans une réserve du Kenya. Ce voyage est l’occasion pour lui d’une rencontre magique et pour le lecteur l’occasion

dont Cunégonde sera la cause (le baiser). Voltaire caricature en quelques sortes le départ de Candide en le montrant chassé du paradis terrestre comme Adam mais ici, la tentatrice n'est plus Eve mais Cunégonde. Un paradis où tout le monde s'efforce de mentir et croire à autre chose que la réalité. Candide n’est qu’au début de son apprentissage, il est encore bien loin de l'idéal voltairien.

SUENOS QUE MATAN Y MUROS INUTILES ( Traduction du texte) Chaque fois ils commencent leur tragique voyage depuis plus loin. D’abord il-y-a le Maroc. Puis la Mauritanie, le Sénégal maintenant. Plus les bateaux sont loin, plus il-y-a de chances de mourir. Pendant ce temps, nous avons obtenu des clôtures, des patrouilles, nous, nous exigeons la présence de la marine, nous demandons à l’union européenne de faire quelque chose. Mais tous les efforts de répression et de défense semblent inutiles :

monde connaissait cette fameuse boisson à Amsterdam. De plus, il semble que l’alcool est le seul remède dont il a besoin : « L’alcool et les femmes m’ont fourni, avons-le, le seul soulagement dont je fusse digne. » (p. 109). Quelques ligne plus loin, il dit : « Vous verrez alors que la vraie débauche est libératrice parce qu’elle ne crée aucune obligation. » (p. 109). De plus, Clamence invite même son interlocuteur à boire un verre avec lui : « *…+ buvez avec moi *…+ » (p. 35). Celle-ci est

Baudelaire l’horreur de la discipline, de la morale bourgeoise et de la religion établies. A 18 ans, Baudelaire est expulsé du lycée Louis le Grand à Paris, et son beau-père décide de le faire voyager jusqu’à Calcutta, en Inde. Baudelaire n’ira pas plus loin toutefois que la Réunion, dans l’Océan Indien. Revenu à Paris et majeur légal, Baudelaire encaisse l’héritage qui lui revient de son père, une grosse fortune dont il dilapide la moitié en six mois. Aupick met alors le reste de l’héritage sous le contrôle

pense à Danny Laferrière ou à Kim Thuy. Cette dernière, avec le livre Ru, nous dresse un portrait tout en finesse de l’immigration, à partir de l’arrachement au pays natal jusqu’au processus d’adaptation de l’immigrant en terre nouvelle. Ce portrait, loin d’être uniforme, montre que certaines situations peuvent être vues à la fois de façon positive et négative, que l’on parle de moments dangereux vécus en exil ou de la pauvreté occasionnée par le changement de pays. Tout d’abord, les moments de danger

paroles » sont devenues les « longs échos », ces perceptions indistinctes que les allitérations en K,D et L prolongent de « Comme de longs échos […] » en « qui de loin […] ». L’aspect sec, hésitant et liquide de ces consonnes est amplifié par l’étirement et l’assourdissement des voyelles nasalisées abondantes : « Comme de longs échos qui de loin se confondent […] ». Le mystère de la vision nocturne est rendu par un recours aux valeurs contrastées du noir et blanc : « ténébreuse », « nuit » et « clarté »

comme l’oisiveté et la fécondité (les termes « paresseuse » et « donne » se font écho en fin d’hémistiche). Les adjectifs mettent en valeur les deux composantes du paradis baudelairien : l’exotisme (« des arbres singuliers ») et la sensualité (« des fruits savoureux »). L’allusion à la saveur des fruits reflète une conception païenne du paradis car dans l’Eden biblique le fruit est amer. Ici, le fruit n’est pas défendu comme dans la tradition chrétienne et la chute originelle est impossible. Cette vision