Lorsque Nous Considérons Ce Spectacle Hegel

Quand on songe, par ailleurs, que ce cours à été professé durant l’été 1925, on ne peut être que stupéfait par la précocité du philosophe : si genèse il y a forcément eu , il y a eu aussi et surtout une éclosion, une naissance dont la vigueur, si Hegel n’eût existé, serait sans exemple dans l’histoire de la pensée 5 possible — et veuillent bien ceux qui, dans un avenir peut-être assez proche (puisqu’une IVème section de la G.A. est d’ores et déjà programmée), disposeront d’elle en totalité

des phénomènes indépendants de lui (les étoiles, la foudre..). Cette tendance à affabuler, plus primitive, plus immédiatement vitale que celle qui consiste à s’obliger à l’objectivité, est l’obstacle principal à la connaissance (puisque nous n’y considérons pas les phénomènes en eux-mêmes mais dans leur relation à nous), au point qu’on pourrait définir la science, dans son intention, comme ce qui se donne pour fin d’en finir avec l’interprétation. Par conséquent, les progrès de la science seraient

et à être respectée, la même tendance vers la richesse, la puissance et la considération se manifeste chez les individus. Ce sont là, semble-t-il, les deux antagonismes qui remplissent en fait toute l'histoire. L'histoire ne commence, en effet que lorsque ces antagonismes sont nés. Et pour employer une comparaison - et ce n'est qu'une comparaison dont la forme brutale ne doit pas vous froisser - l'histoire de l'humanité est, ou bien une lutte pour obtenir sa part de pâture, ou une lutte pour conquérir

par son voisinage avec 1' artifice. Le travail sur le corps masque enfin une volonte pathetique de maitriser le temps et de refuser la mort. F. Borel montre bien, egalement, comment le corps metamorphose est constitue en objet, comment il devient spectacle, mais aussi langage. C'est dans ce sens que les modifications peuvent jouer un role social : tatouages indiquant 1' appartenance aune tribu, la situation en matiere de sexualite, etc. Mais I' auteur ne manque pas de souligner qu'en depit des rationalisations

concrète. Dommage. » De fait, il n'est pas question pour nous de considérer la sociologie comme une excellente théorie qui puisse faire progresser l'art grâce à un rationalisme que nous admirerions. À l'opposé de tout scientisme ou positivisme, nous considérons la sociologie comme une théorie extrêmement discutable (d'ailleurs laquelle parmi les théories en présence ? - ce point, nous y consacrerons une plus longue réflexion); et ses méthodologies nous paraissent encore plus contestables. Il s'agit non

enregistrements dits « studio » parce qu'effectués dans un studio d'enregistrement et destinés dès l'origine à la commercialisation, et d'autres dits « en concert » ou « live » parce qu'effectués dans une situation particulière et unique, celle du spectacle, et pas forcément destinés à la commercialisation mais le plus souvent à l'archivage. Autant de questions qui posent problèmes mais que nous éluderons prudemment car, si elles concernent directement l'objet de ce mémoire, elles ne trouveront pas

1848 alors qu’il est rédacteur en chef des annales FD) en recevant un livre de son rival Hegel, « Critiques de l’économie politique ». Enthousiasmé, Marx va dévorer la lecture économique de l’époque puis l’ensemble de la production réalisée depuis l’Antiquité dans ce domaine pour y apporter sa « Contribution ». Or, au fur et à mesure de ses lectures, ses propres idées vont se former. Dans une lettre à Hegel (1863) Marx découvre un physiocrate5, François Quesnay et son « tableau économique ». Il reprend

de l'agréable (ou du bon) et du beau, l'esthétique du goût et du plaisir constitutive d'une métaphysique de l'art jusqu'en histoire et en critique littéraire. Jean-Marc Lemelin. «La communication de l'art ou De l'esthétique» dans La signature du spectacle ou de la communication. Ponctuations II. Ponctuation. Montréal; 1984 (208 p.) [p. 17-58]. 1) L'ESTHÉTIQUE LITTÉRAIRE Nous pouvons proposer que, chez les Grecs de l'Antiquité, l'esthétique est le lien entre la technique et la métaphysique :

Ainsi, Robinson réussit-il, grâce à Vendredi, à trouver une justification à son projet de vie en société : il sent qu’il le domine vraiment dans la mesure où tous ses ordres sont exécutés sans la moindre hésitation, et même les plus absurdes. Mais, lorsque, loin des tâches quotidiennes, détaché du rythme d’un temps organisé, il s’arrête pour réfléchir, il se rend bien compte que Vendredi lui échappe… par son rire, expression suprême de l’homme naturel, manifestation originelle d’une délivrance, d’une

n’est pas seulement celui qui économise ses efforts, mais aussi celui qui étymologiquement ne fait rien, c’est à dire dont la vie se réduit au néant et par là-même est perçu comme d’autant plus coupable qu’il n’a su ou voulu en faire quelque chose lorsque l’occasion lui en était donnée. En ce sens Voltaire résume assez bien la valeur non seulement morale mais également existentielle de l’action lorsqu’il affirme dans les Lettres philosophiques ,XXV que «  L’homme est né pour l’action. N’être point