Louis Aragon Le Vieil Homme

musicaux comme le jazz et de nouvelles danses comme le charleston. L'avant-garde surréaliste occupe pendant les années 1920 le devant de la scène culturelle en apportant de nouvelles formes d'expression à la poésie avec des auteurs comme André Breton, Louis Aragon, Paul Éluard ou Robert Derhou mais également à la peinture au travers d'artistes comme Joan Miró, Salvador Dalí, Francis Picabia, à la sculpture avec Jean Arp, Germaine Richier, et même à la cinématographie avec René Clair et Jean Cocteau. C'est

entêtante raison de vivre. Florence et Bastien s'aimaient et leur vie reprenait presque aussi sereine qu'avant. [pic]   Analyse Je ne sais pourquoi ce titre, d'une simplicité quasiment candide est quelque peu déconcertant. Je me suis demandé pourquoi Louis Nucéra l'avait-il choisi. En effet il me semble que ce titre qui définit le sujet du roman avec une précision quasi brutale semble d'emblée interdire à notre pensée toute possibilité d'imagination. Certains titres nous permettent de rêver un peu avant

étuve, paraissait suer dans la nuit étouffante. Les égouts soufflaient par leurs bouches de granit leurs haleines empestées, et les cuisines souterraines jetaient à la rue, par leurs fenêtres basses, les miasmes infâmes des eaux de vaisselle et des vieilles sauces. Les concierges, en manches de chemise, à cheval sur des chaises en paille, fumaient la pipe sous des portes cochères, et les passants allaient d’un pas accablé, le front nu, le chapeau à la main. Quand Georges Duroy parvint au boulevard,

bien vieille, au soir, à la chandelle, Assise auprès du feu, dévidant et filant, Direz, chantant mes vers, en vous émerveillant: «Ronsard me célébrait du temps que j'étais belle!» Lors, vous n'aurez servante oyant telle nouvelle, Déjà sous le labeur à demi sommeillant, Qui au bruit de Ronsard ne s'aille réveillant, Bénissant votre nom de louanges immortelle. Je serais sous la terre, et, fantôme sans os, Par les ombres myrteux je prendrai mon repos; Vous serez au foyer une vieille accroupie

Euripide (480-406 av. J.-C.), le dernier des tragiques, se place aussi du côté des vaincus dans sa tragédie Les Troyennes (415) et met en scène les femmes survivantes, après la prise de leur ville par les Grecs. La figure centrale est Hécube, la vieille reine de Troie, qui a vu son époux Priam massacré sous ses yeux, et qui dans la pièce, apprend que sa plus jeune fille, Polyxène, a été égorgée sur le tombeau d’Achille et que son petit-fils Astyanax va être précipité du haut des remparts. Quant à

Euripide (480-406 av. J.-C.), le dernier des tragiques, se place aussi du côté des vaincus dans sa tragédie Les Troyennes (415) et met en scène les femmes survivantes, après la prise de leur ville par les Grecs. La figure centrale est Hécube, la vieille reine de Troie, qui a vu son époux Priam massacré sous ses yeux, et qui dans la pièce, apprend que sa plus jeune fille, Polyxène, a été égorgée sur le tombeau d’Achille et que son petit-fils Astyanax va être précipité du haut des remparts. Quant à

d'association insolite, tous ces exercices pratiqués sur un mode ludique vont permettre d'accéder à un « au-delà » du langage qui est celui du merveilleux et de l'inconscient et vont fortement inspiré des poètes et des écrivains tels que Phillipe Soupault, Louis Aragon, Paul Eluard, Raymond Queneau, Benjamin Péret, Robert Desnos, Jacques Prévert et bien d'autres. C'est dans la vie que le surréalisme devait trouver son territoire en promouvant un nouveau regard sur les objets et sur les mots, qu'il a débarrassés

dédié a monseigneur le Dauphin, fils de Louis XIV. Le deuxième (1668-1694) est une dédicace à Madame de Montespan (la maitresse en titre du roi). Elle est mariée au marquis de Montespan, qui toute sa vie, refusera cette situation de cocu royale. Il va ajouter à ses armes deux énormes Cornes de Cerf qui exhibent aux yeux de tous, sa qualité de cornard. Jean de la Fontaine (1621-1695) commence sa carrière au prés de Fouquet, surintendant des finances de Louis XIV. La Fontaine fait partie de la cours

8. Les genres du romanCe document a été mis en ligne sur le site de l’ÉRITA (Équipe de Recherche Interdisciplinaire Elsa Triolet / Aragon) http://louisaragon-elsatriolet.org/ Mise en page effectuée par : Hervé Bismuth Date : 15 novembre 2011 Pour citer ce document : Hervé Bismuth, Corinne Grenouillet, Luc Vigier, Huit études sur Les Voyageurs de l’impériale, « Lectures d’une œuvre », Éditions du Temps, 2001. Adresse URL : http://www.louisaragon-elsatriolet

sont des hexamètres (6 pieds). • Le schéma des rimes de chaque strophe est : ABBA = rimes embrassées. 2. Que raconte l’auteur ? Quelle idée défend-t-il ? Il s’agit d’une lettre ouverte adressée à « Monsieur le Président » par un homme qui a reçu un ordre de mobilisation « pour partir à la guerre ». L’homme y explique qu’il refuse de se soumettre à cet ordre, et justifie sa décision par les décès survenus dans sa famille proche à cause la guerre, et par le fait qu'il ne veut pas