Légitimité Du Roi

Chap. 3 : Les Carolingiens et le rétablissement de l’Empire La Dynastie Carolingienne a pour chronologie 751 (avènement du 1er Roi Carolingien) – 987. Le rétablissement de l’Empire la caractérise. On veut renouer avec l’Empire Romain. Les Carolingiens font alliance avec le Pape, Chef de l’Eglise chrétienne qui obtient le droit de couronner l’Empereur et les Rois Carolingiens. Ils vont respecter les modèles romains et chrétiens. Les Carolingiens exercent pleinement le pouvoir législatif et le pouvoir

les insignes impériaux de Charlemagne. C’est ce que l’on va appeler la naissance du saint empire de la nation germanique ou saint empire romain germanique. Le SERG va jouer un rôle majeur. Ce terme de « prince » sera repris par les rois européens (le roi de France, d’Angleterre, en Espagne) On parle de Prince parce que le droit romain parle de prince. La règle du digeste fonde la puissance législative des rois. « Qual princeps placuit legis habet vigorem » (ce que le prince veut à force de loi) 313

Couronne n'est pas un héritage comme les autres. Le Roi est pré-désigné par les Lois fondamentales, notamment la Loi Salique, qui comporte plusieurs principes = 1) Roi ne meurt pas en F. 2) Roi de F toujours majeur, lui seul détient la légitimité. 3) la Couronne de F indisponible càd que le Roi ne peut pas en disposer, la Couronne ne lui E pas. Régner est une obligation et non un droit. Plusieurs principes // Théorie Statutaire → Le Roi ne peut pas abdiquer, ne peut pas écarter son successeur

Etienne Mengin Lecreulx 1°1 Commentaire de texte - les Lettres Persanes, Montesquieu « Y a-t-il un livre où l’on ait traité le gouvernement et la religion avec moins de ménagement ? » écrivait Voltaire à Monsieur de Cideville en 1733. Par cette question rhétorique Voltaire explique parfaitement l’objectif du philosophe politique des Lumières et savant Montesquieu lorsqu’il écrit son roman épistolaire (c’est-à-dire un roman écrit sous la forme d’une correspondance fictive entre

parlement et devant un chef de l’État actif, héritier de l’ancien monarque absolu (devenu roi du peuple ou président). Cette responsabilité de l’exécutif devant le législatif se fonde sur le principe d’égalité et de collaboration des pouvoirs, et, comme l’écrivit Auguste Burdeau à propos de la Monarchie de Juillet de 1830 à 1848, sous un « régime parlementaire authentique » (autrement dit dualiste), « le Parlement et le Roi [constituent] des forces sensiblement égales ». La théorie dualiste repose sur deux

de Dieu », puisque c’est de lui que le roi tire sa légitimité jusqu’au XVIIIème siècle. Il s’agit donc de s’interroger sur la légitimité sur laquelle repose le fait de s’attribuer l’exercice exclusif de la souveraineté et ceci que se soit le roi ou plus tard de la nation ou du peuple, ce droit suprême suppose de se fonder sur une notion faisant l’unanimité, une acceptation collective. Soit il faut que la souveraineté de l’Etat puisse susciter la légitimité et l’obéissance nécessaire à l’ordre

publiques se sont développées complexifiées et détachées de leurs titulaires au fil du temps, depuis le moyen âge. Au départ, il y a une volonté politique qui est celle du titulaire du pouvoir de choisir celui à qui il va le transmettre comme le roi avec ses héritiers. En quelque sorte, le pouvoir est bien qui se transmet en héritage. Il y a également une nécessité collective qui est celle d'instruire l'exercice du pouvoir dans la durée pour stabiliser l'existence de la communauté, lui permettre

communes. Autour de l'an 1000, pouvoir politique très émietté. Dispersion du pouvoir entre les mains de seigneurs, d'une noblesse qui va privatiser la Res publica, la notion de chose publique, la mission politique confiée aux rois, aux chevaliers. Le roi n'est pas une autorité publique, seule l'Église est une autorité publique. Il tire leur pouvoir de leur statut social. Ils détiennent des terres qui leur assurent richesse et d'établir des rapports politiques sous forme de clientèle. C'est ainsi que

(monarchie de Droit Divin, le soubassement de l’édifice politique en France est la Religion) Le Roi français était le souverain de la France, il détenait son pouvoir et sa légitimité de par la religion, c’est pour cela que le Roi ne devenait Roi qu’a son sacrement religieux, la formule « le roi est mort, vive le roi » accentue la continuité du pouvoir royal provenant de la religion. La légitimité du roi et de la monarchie française était le droit Divin. Or les philosophes des Lumières luttent contre

importance de celui du roi) _attributs royaux (encore une fois moins nombreux et importants que ceux que reçoit le roi) _présence de la reine à toutes les manifestations (civiles, religieuses, politiques ou festives) La reine bénéficie donc d’une légitimité et d’une visibilité publique. Un pouvoir qui transcende sa condition de femme car en accédant au sacre, la reine n’est plus seulement une femme, elle se dresse au dessus de la masse du commun des mortels, tout comme le roi qui reste donc son