Histoire de la pensée politique
JUSQU'AU XIIE SIÈCLE INCLUS
En Occident
Elle prend la suite de l'empire romain quant à l'idée d'universalité. Organisation de la société d'abord autour de ces croyances et de cette foi communes.
Autour de l'an 1000, pouvoir politique très émietté. Dispersion du pouvoir entre les mains de seigneurs, d'une noblesse qui va privatiser la Res publica, la notion de chose publique, la mission politique confiée aux rois, aux chevaliers. Le roi n'est pas une autorité publique, seule l'Église est une autorité publique. Il tire leur pouvoir de leur statut social. Ils détiennent des terres qui leur assurent richesse et d'établir des rapports politiques sous forme de clientèle. C'est ainsi que le paysage médiéval se met en place. La notion une et indivisible de l'autorité politique en Europe (que l'on trouve dans la Cité grecque et l'Empire romain) peut se retrouver uniquement dans l'Église. L'Europe a fabriqué des différences qui ont fait sa culture, ses antagonismes et ses guerres. Une réforme célèbre caractérise l'Église : 1075, réforme grégorienne du Pape Grégoire VII. Cette réforme c'est en fait l'affirmation d'une monocratie, le pouvoir d'un seul (terme grec) ou d'une monarchie (terme médiéval) autour du pape de Rome. L'Église est hiérarchisé de haut en bas à l'époque de cette réforme. L'Église a des compétences d'une autorité publique dans la société, donc le pape lui même a ses compétences. Il est le chef spirituel, moral et politique de la chrétienté. Il appelle la guerre contre les infidèles, les croisades (rassemblement de princes au nom de Dieu). La puissance des seigneurs qui se font une guerre continuelle est ici détournée par la papauté. Il s'agit de recouvrer les terres où est né la chrétienté. L'équilibre entre Dieu et César existait encore sous l'empire romain puis s'est renforcé sous Charlemagne et ses successeurs mais se rompt à l'an 1000. Le christianisme ne sera jamais une théocratie (le