Maât

sarcophage final. L'au-delà Les Égyptiens imaginent qu'après la mort, le défunt se présente devant le tribunal d'Osiris dans l'espoir de revivre. On va peser son coeur sur une balance. Si son coeur est plus léger que la plume de la déesse Maât, le défunt, du fait de ses bonnes actions, revit dans le royaume d'Osiris. S'il est plus lourd, preuve d'une mauvaise vie, on le livre à un monstre, " la grande dévoreuse" à tête de crocodile et crinière de lion. Redoutant cette épreuve, les Égyptiens

de Sekhmet : elle est la déesse égyptienne protectrice et salvatrice. Elle représente la personnification du trône et joue un rôle important dans la mythologie égyptienne, puisque c’est elle qui fit revenir son époux à la vie lorsqu’elle le momifia. Mâat (voir annexe III) est la déesse de l’ordre, l’équilibre du monde, la justice, la vérité et la paix. Malgré la place importante de la femme dans la croyance égyptienne, la plupart des pharaons demeurent cependant des hommes. On dénombre cependant une

c'est-à-dire retrouver la vie après la mort etc) nécessitait donc le maintien d’un ordre divin. Il fut donné à cette ordre divin un nom et une représentation qui prend la forme d’une petite déesse issue du dieu soleil autrement dit du dieu Ré : la Maât. La mâat est donc la déesse de l’équilibre du monde et de l’univers, de la paix, de la justice tant politique que sociale ... Elle porte sur sa tête une plume d’Autruche.   2   Chapitre 1 : La royauté pharaonique sous l’Ancien Empire

de son père et Seth qui va être assimilé comme un élément perturbateur, sa force et sa violence vont être utilisé pour servir le Dieu solaire et dans l’embarcation il va se situé devant et va être chargé de repoussé les attaques d’Apopis. La déesse Maât de la justice et le Dieu Thot associé au savoir et à l’écriture sont des associés divins associés au roi. Horus s’est le modèle divin du roi et en même tant étant fils d’Osiris il va transmettre à chaque nouveau détenteur du trône d’Egypte la domination

cosmique, car si à la mort d’un roi, le chaos menace l’ordre de l’univers, l’avènement d’un nouveau roi renouvelle la création originelle et rétablit l’équilibre de nature. C’est lui en effet, qui est chargé d’assurer l’ordre universel conformément à la mâat, déesse de la vérité et de la justice, enfant comme lui du Dieu RÊ. Pharaon règne sans partage sur l’Egypte. La société tout entière s’organise autour de la figure du souverain, héritier des Dieux, intermédiaire entre le monde terrestre et l’univers

dieu du soleil dans le ciel au moment de la création. La conception égyptienne de l'univers est centrée sur Maât, un mot qui englobe plusieurs concepts, la vérité, justice et l'ordre. C'ést une ordre éternel à la fois dans le cosmos et dans la société humaine. Il existait depuis la création du monde, et sans elle, le monde perdrait sa cohésion. Dans la croyance égyptienne, Maât était constamment menacée par les forces du désordre. Pour les humaines, cela signifiait que tous les membres de

dit, a suivi une trajectoire verticale et c'est cette verticalité qu'évoque le fil à plomb. Il y a plus de 4000 ans aux temps des premières pyramides le comportement normal conforme au fil à plomb, était l'application de la règle de Maât. Cette règle de Maât pourrait se traduire par vérité, justice, règle ou ordre. En latin la règle se dit "norma"ce qui a donné en français l'adjectif normal. Nous serions amenés à penser que ce qui est la règle est normal. C'est donc penser que ce que

aussi l’idée de constance, de loyauté et intégrité mais c’est aussi la fiabilité. Mîsharu énonce la notion de justesse, d’ordre c’est aussi l’ordre social. En Egypte c’est le terme Mâat qui est aussi une divinité. Mâat est la divinité de la vérité et de la justice et elle permet l’ordre, le bon ordre du monde. Mâat juge au jugement dernier. En Palestine la situation est différente dans la mesure où le droit est perçu comme un commandement divin et la justice est là pour appliquer strictement le

représentant la lune, et l'autre le soleil. Lorsque ceux-ci deviennent invisibles, le faucon aveugle, devenu « Celui qui n'a pas d'yeux », continu de combattre, extermine autant les conspirateurs que les autres divinités. L'équilibre de l'univers, la Maât, est mis en péril par sa faute, et engendre une lutte effrénée contre les forces du chaos. Pour pallier à ce sort tragique et prévenir tous risques, les prêtres du temple de Kom Ombo ont fait représenter une liste d'instruments chirurgicaux sur les

des artisans. Il porte des vêtements serrés qui lui donne l'aspect d'une momie et seuls ses bras sortent pour tenir le sceptre ouas (la force), la croix ankh (la vie éternelle) et le pilier djed (la stabilité). MAÂT : Représentée par une jeune femme coiffée d'une plume d'autruche, Maât personnifie la vérité et la justice. Elle est la morale universelle respectée et adorée de tous, elle personnifie la justice suprême en tant que fille de Râ. SOBEK: Dieu vorace des marais, Sobek prend la forme du