Malherbe Un Bon Poète

C’est en vain qu’au Parnasse un téméraire auteur Pense de l’art des vers atteindre la hauteur. S’il ne sent point du Ciel l’influence secrète, Si son astre en naissant ne l’a formé poète, Dans son génie étroit il est toujours captif : Pour lui Phébus est sourd, et Pégase est rétif. Ô vous donc qui, brûlant d’une ardeur périlleuse, Courez du bel esprit, la carrière épineuse, N’allez pas sur des vers sans fruit vous consumer, Ni prendre pour génie un amour de rimer ; Craignez d’un vain

mesure à la bienséance etc. Les grandes figures du classicisme, les théoriciens sont : Malherbes : Il prône la pureté et la simplicité de la langue française, il condamne le langage trivial, il préconise la sobriété et la contrainte. Boileau le magnifie dans son art poétique “ Enfin Malherbes vint…” Vaugelas : inspiré par Malherbes il théorise la grammaire et la langue française dans son livre Théorie du bon usage. Boileau : dans son Art poétique, reprend les textes d’Aristote et théorise les

toutes les préoccupations, la beauté étant le reflet de la beauté divine. Pour que le Roi s’assure les services des artistes, il n’hésitait pas à récompenser généreusement ceux qui font des éloges et qui garantiront sa gloire par leurs œuvres. Le poète est un artiste reconnu et protégé par la cour. Le 16ème siècle, est le début de l’imprimerie (inventer par Gutenberg en 1448). Ainsi les œuvres littéraires peuvent être étendues à large public, ce qui va pousser les auteurs Français à renouveler

harmonieuse et musicale. D’ailleurs à l’origine les poètes ne récitaient pas mais chantaient, et dans l’Antiquité ils étaient de coutume de les accompagner d’une lyre. Cet instrument est à l’origine du mot lyrique qui désigne l’expression des sentiments du poète, sous une forme agréable et recherchée. Nous pouvons donc nous demander si la poésie est essentiellement, c’est –à-dire par nature et à dominante, lyrique. Nous nous intéresserons d’abord à la poésie comme un genre privilégié pour l’expression des

poésie n'est pas pour autant exclue de sa vie, car justement, selon Valéry, « tout poème n'ayant pas la précision exacte de la prose ne vaut rien ». Tout au plus a-t-il vis-à-vis d'elle la même distance que Malherbe affirmant sérieusement qu'« un bon poète n'est pas plus utile à l'État qu'un bon joueur de quilles ». Quoi qu'il en soit, Paul Valéry indique à plusieurs reprises qu'il considère cette nuit passée à Gênes comme sa véritable origine, le début de sa vie mentale. En 1894, il s'installe

symbolistes. Les romans réalistes n’y échappent pas non plus. Ainsi les courants littéraires s’entremêlent-ils plus qu’ils ne se succèdent, donnant lieu à des échanges féconds entre les écrivains. À ce titre, Baudelaire peut être considéré comme le poète capital, à la charnière du siècle comme des mouvements, romantique, réaliste, parnassien, décadent et symboliste. Le 4 février 1857, Baudelaire remet son manuscrit à l’éditeur Auguste Poulet-Malassis associé à son beau-frère Eugène De Broise. Il

            Contrairement à la prose, la forme est ici aussi – voir plus – importante que le fond.             Ainsi, les mots sont mis en valeur, avec des anaphores, des métaphores, et autres figures de styles. Le mot recèle différents sens que le poète se doit de savoir explorer, en poésie il n'est pas le simple acteur d'une phrase, il comporte tout un monde de connotations et de suggestions.             Dans l'antiquité, la poésie était un art oral, ce qui explique l'importance des son et des

Ceci est un des principes du lyrisme. Le « Je » lyrique est un moyen de s’identifier à travers le poème. En effet la poésie est souvent associée au lyrisme dont un des ses principes est l’expression personnelle des sentiments du poète. Les auteurs parlent en leur nom et utilisent donc la première personne du singulier. Ils font ainsi partis du poème. Le lyrisme est issu de La Lyre, qui accompagnait, à L’Antiquité, les chants. C’est depuis le registre des discours amoureux.  « Je

Jean de La Fontaine Jean de La Fontaine est né le 8 juillet 1621 à Château-Thierry, et mort le 13 avril 1695 à Paris il est un poète français de la période classique dont l'histoire littéraire retient essentiellement les Fables et dans une moindre mesure les contes licencieux. On lui doit cependant des poèmes divers, des pièces de théâtre et des livrets d'opéra qui confirment son ambition de moraliste. Sa mère, née Françoise Pidoux, était originaire de Coulommiers dans le Poitou. Elle avait 12

quelque chose par le rythme, l'harmonie et l'image. Cet art du vers permet au poète de suggérer plus intensément son message, tout en construisant son propre langage. L'écriture de poèmes requiert une grande sensibilité. Ainsi, Rimbaud évoque sa perception de la poésie en ces termes: "La première étude de l'homme qui veut être poète est sa propre connaissance, entière." Il est persuadé que la première condition de l'apprenti-poète est sa connaissance intérieure. Mais la connaissance de soi est-elle