Malherbe Un Bon Poète

partialité de leur esprit et l'étroitesse de leurs vues. (Anatole France) Le livre est l'opium de l’Occident. (Anatole France) COCTEAU Le poète se souvient de l´avenir. Cocteau Les poètes parlent une seule langue, même s´ils ne se comprennent pas entre eux. Cocteau Les rêves sont la littérature du sommeil. (Jean Cocteau) BAUDELAIRE Qu’est-ce qu’un poète, si ce n’est un traducteur, un déchiffreur ? Charles Baudelaire (1821-1867) Il faut travailler, sinon par goût, au moins par désespoir

choses surprenantes qui nous environnent et que nos sens enregistraient machinalement » Jean Cocteau ; Le secret professionnel. Il est difficile de donner une définition de la poésie. En effet, chaque poète à sa propre conception de la poésie et se fixe des buts à atteindre par l’intermédiaire de cet art. Cocteau est pour une poésie du quotidien qui reflète la réalité, et qui dévoile les choses. Cette conception de la poésie s’oppose clairement à celle

nous montrer ce qu'il veut transmettre. Mais malheureusement il n'y a pas beaucoup de personnes capable de comprendre certaines poésies très complexe. De plus les poésies écrites expriment les sentiments du poète, or les sentiments de celui-ci ne nous intéresse gère. Nous ne connaissons pas le poète c'est pourquoi il est incompréhensible de s'intéresser à ses poésies. « Tristement luisaient sur les calmes eaux. Moi j'errais tout seul, promenant ma plaie Au long de l'étang, parmi la

------------------------------------------------- TABLE DES MATIERES Préface…………………………………………………………………………...3 Le dormeur du val, Arthur Rimbaud……………………………………………5 Oceano Nox, Victor Hugo ………………………………………………...…….6 Consolation à Mr. Du Perier sur la mort de sa fille, François de Malherbe..….10 La ballade des pendus, François Villon………………………...……………….13 Après ma mort, Philistin Panger……………………………………………….15 La mort des pauvres, Charles Baudelaire…………………………………........16 Sources…………………………………………………………………………20 Postface…………………………………………………………………………21

son prénom Catherine lancé par Malherbe), belle, vertueuse sans être prude, cultivée sans être pédante sut « faire de son salon le centre du bon goût et de la bienséance » comme le souligna le poète. De 1620 à 1665, ce lieu fut un actif salon où hommes de lettres mais aussi politiques influents se sont retrouvés pour échanger sur les événements de l’époque, pour s’adonner à des jeux de langue et pour être vu. Parmi les plus célèbres on compte : Richelieu, Malherbe, le Duc de La Rochefoucauld ou

| |2- Méthode de travail : prédominance du réel ? de l'imaginaire ? | |3- Fonction du poète ou du poème : rôle social ? politique ? inutilité ? etc. | |N.B. Pour chaque écrivain peuvent figurer des citations très diverses, voire contradictoires

qu’ils ne pouvaient comprendre. Ronsard (1524-1585), Abrégé de l’art poétique français Un bon poète n’est pas plus utile à l’État qu’un bon joueur de quilles. Malherbe (1555-1628) L’idée que j’attache à la poésie est donc celle d’une imitation en style harmonieux, tantôt fidèle, tantôt embellie de ce que la nature, dans le physique et dans le moral, peut avoir de plus capable d’affecter, au gré du poète, l’imagination et le sentiment. Marmontel (1723-1799), Poétique française La poésie doit

les valeurs d’ordre et de hiérarchie, elle entraîne un reflux du lyrisme. Encore nombreux à l’époque du baroque, les poètes lyriques se raréfient à partir de 1640. La figure du poète se trouve alors relativisée, sinon dénigrée, Malherbe lui-même va jusqu’à écrire “qu’un bon poète n’est pas plus utile à l’État qu’un bon joueur de quilles”. Mondanité et préciosité ne suffisent pas à donner un sens au “commerce des muses”. Le lyrisme trouve alors à se loger hors de la poésie: il n’est absent ni des

contre cette dispense, et l'usage a confirmé la juste sévérité du poète. (2) Que nos deux rois se lassent d'être amis. Le bon La Fon taine auroit désiré voir partout autour de lui la paix qui régnoit dans son cœur. Le vœu qu'il en exprime ici, il l'avoit déjà prononcé en terminant son septième Livre. ( Voy. plus haut, p. 68.) (3) De combattre cette Hydre, etc. Quoique notre poète se fût bientôt dégoûté de la lecture de Malherbe, on voit qu'il lui en étoit resté bien des souvenirs. C'étoit une première

doctrine classique : dès les premières années du 17ème siècle, Malherbe se dresse contre les traditions littéraire du siècle précédent : il reproche aux disciples de la Pléiade leur négligences et leurs audaces. • Richelieu : En 1636 il fonde l’Académie française et lui assigne la mission de diriger le goût littéraire. • Descartes : construit son système et prépare en philosophie l’avènement de la Raison. • Vaugelas: le grammarient fixe »le bon usage« en matière de langue. Les écrivains sont soumis