Mallarmé Les Fenêtres

l'observation: le corps sans doute ne bouge pas mais l'esprit? Que sait-on des mouvements des affects, des cyclones sous les crânes?) Le rêve qui rayonne du spectacle n'est pas opium mais vitamine. La retraite dans cette action restreinte (comme aurait dit Mallarmé), bien loin de nous diminuer, peut au contraire nous grandir. Etc. La folle dépense du spectacle m'étonne depuis toujours. Le dédoublement de l'acteur et du personnage, les machinations de l'illusion, l'envolée rhétorique ou lyrique, les beaux drames

soir dans une salle du château quand Yniold est venu les rejoindre. Mais tout à coup, Yniold se met à pleurer dans les bras de Mélisande car « elle allait partir » tout comme le père du petit qui est souffrant. Tout à coup, Yniold aperçoit par la fenêtre Golaud qui arrive. Golaud et Yniold (qui porte une lampe) commencent à discuter. Il éclaire les amants et leur dit « vous avez pleuré » Golaud : « ne leur met pas ainsi la lumière sous les yeux » ACTE III SCENE II : Pelléas et Mélisande + Golaud:

saurait le réformer. Coups de fourche ni d'étrivières Ne lui font changer de manières ; Et, fussiez-vous embâtonnés, Jamais vous n'en serez les maîtres. Qu'on lui ferme la porte au nez, Il reviendra par les fenêtres. Le poème la chevelure a été écrit en 1887 par Stéphane Mallarmé(1842-1898) . Il apparait dans un poème en prose la déclaration foraine. L’Auteur fait l’éloge des cheveux d’une très belle femme avec qui il se balade et va à la fête foraine. La chevelure La chevelure vol

semblent avoir été prises sur le vif, dans des postures peu apprêtées, et le coin inférieur droit de la toile est occupé par une vaste surface de plancher vide. Un véritable tableau impressioniste comporte toujours un endroit de fuite (coin de fenêtre, espace entre deux rideaux, aperçu du ciel entre deux arbres...etc) Le symbolisme : Quand Jean Moréas publie, en septembre 1886, le Manifeste du symbolisme dans le Figaro littéraire, et que Georges Kahn lance son journal le Symboliste, cela

réconciliation même, ce que souligne cette expérience décrite le 16 octobre 1939 dans le journal de Bataille, décrite de n’être pas écrite, et décrite au neutre singulier: “J’ai dû m’arrêter d’écrire. J’ai été, comme, souvent, je le fais, m’asseoir devant la fenêtre ouverte: à peine assis, je suis tombé dans une sorte d’extase. Cette fois, je ne doutais plus, comme, douloureusement, je l’avais fait la veille, qu’un tel état ne fût plus intense que la volupté érotique. Je ne vois rien: cela n’est ni visible ni

n’avait peu clore l’oeil de toute la nuict. 2. La Princesse de Clèves, Madame de La Fayette, 1678. Il vit beaucoup de lumières dans le cabinet; toutes les fenêtres en étaient ouvertes et, en se glissant le long des palissades, il s'en approcha avec un trouble et une émotion qu'il est aisé de se représenter. Il se rangea derrière une des fenêtres, qui servaient de porte, pour voir ce que faisait Madame de Clèves. Il vit qu'elle était seule; mais la vit d'une si admirable beauté qu'à peine fut-il maître

Passantes Je veux dédier ce poème A toutes les femmes qu'on aime Pendant quelques instants secrets, A celles qu'on connaît à peine, Qu'un destin différent entraîne Et qu'on ne retrouve jamais. A celle qu'on voit apparaître Une seconde, à sa fenêtre Et qui, preste, s'évanouit, Mais dont la svelte silhouette Est si gracieuse et fluette Qu'on en demeure épanoui. A la compagne de voyage Dont les yeux, charmant paysage Font paraître court le chemin; Qu'on est seul peut-être à comprendre

influences. En 1870 il publie La Bonne chanson, comportant des poèmes dédiés à celle qu’il vient d’épouser, Mathilde Mauté. Il ouvre la voix au symbolisme et fait connaître ceux que son ouvrage de 1883 appelle les « poètes maudits » : Corbière, Mallarmé et Rimbaud. Auguste Angellier : « Rêves » J'ai rêvé parfois que vos yeux Me regardaient avec tristesse, Que vos grands yeux bleus sérieux Me regardaient avec tendresse ; J'ai rêvé que vous écoutiez Ces mots sur qui la voix

commentaires sur d’autres textes du recueil. En fonction du recueil choisi, on pourra explorer par exemple : • Un groupement sur « le voyage et l’ailleurs » : – Saint-Amant : « La solitude », p. 192 ; – Rimbaud : « Les Poètes de sept ans », p. 212 ; – Mallarmé : « Brise marine », p. 217 ; – Michaux : « La Cordillera de los Andes », p. 230. • Un groupement sur « l’inspiration poétique » : – Boileau : « Art poétique », p. 195 ; – Fourcade : « Cache-toi objet », p. 237. • Un groupement sur « la femme dans

recherche de l’exotisme. On y découvre une sensualité qui se crée à travers l’évocation d’un univers totalement exotique. ------------------------------------------------- Clair de lune La lune était sereine et jouait sur les flots. La fenêtre enfin libre est ouverte à la brise, La sultane regarde, et la mer qui se brise, Là-bas, d'un flot d'argent brode les noirs îlots. De ses doigts en vibrant s'échappe la guitare. Elle écoute... Un bruit sourd frappe les sourds échos. Est-ce