Maman Est Ce Que Ta Chambre Te Plait

sautillait de dalle en dalle, inventant une marelle imaginaire et se jurant que l’accomplissement parfait du jeu garantirait la venue de son père. Et puis parfois, perdu dans ces nuits de prières, un vœu exaucé faisait s’ouvrir la porte de sa chambre, dessinant sur le parquet un rai de lumière magique où se profilait l’ombre d’Anthony Walsh. Il venait alors s’asseoir au pied de son lit et déposait sur la couverture un petit objet à découvrir au réveil. Ainsi était éclairée l’enfance de Julia

tasse de thé, et un de ces délicieux sandwichs au concombre que vous m’avez promis. Algernon Mais certainement, Tante Augusta. (II s’approche de la table basse.) Lady Bracknell Vous ne voulez pas venir vous asseoir ici, Gwendolen? Gwendolen Merci maman, je suis très bien où je suis. Algernon (prenant d’un air horrifié l’assiette vide) Grands dieux! Lane, pourquoi n’y a-t-il pas de sandwichs au concombre? Je les avais commandés spécialement. Lane (gravement) Il n’y avait pas de concombres au marché

    Le lecteur, qui cherche uniquement dans un livre à satisfaire la tendance naturelle de son esprit, demande à l'écrivain de répondre à son goût prédominant, et il qualifie invariablement de remarquable ou de bien écrit l'ouvrage ou le passage qui plaît à son imagination idéaliste, gaie, grivoise, triste, rêveuse ou positive.     En somme, le public est composé de groupes nombreux qui nous crient:     - Consolez-moi.     - Amusez-moi.     - Attristez-moi.     - Attendrissez-moi.     -

elle vit seule. Elle qui est si solaire, pourquoi est-elle si solitaire ? Son appartement est tout en ombres, comme un refuge secret, une caverne cachée. Elle n’y vit pas, elle s’y retire. Son lit, l’endroit où elle rêve, est le seul meuble d’une chambre vide, © Anna Galore 2006 13 LE MIROIR NOIR ANNA GALORE loin de la lumière. Pourtant, rien chez elle n’est triste ou lugubre, non, tout dans ce lieu est habité par elle, il respire sa grâce, il reflète sa douceur, il est à son image

Le Roland-Furieux. LE DEUXIEME. Venise-Stockholm, 11 h 27. LE PASTEUR. 11 h 27 ? Nous avons presque deux heures pour nous endimancher. LE MAIRE. Kühn et Hauser déploieront la banderole. Vous autres, vous agiterez vos chapeaux. Mais, s'il vous plaît ! ne hurlez pas comme l'an dernier pour la visite du ministre. Cela a fait très mauvaise impression et nous attendons toujours notre subvention. Pas de joie délirante, ce serait déplacé. Plutôt un bonheur contenu ; un peu la larme à l'œil : la tendresse

tout. *Flash-back* Eugénie : Alizée ! Aurélie ! Descendez ! Accompagnée de ma sœur, j'ai dévalée l'escalier pour voir ce que nous voulait maman. C'est alors que je l'ai vu. Cet homme qui a bouleversé nos vies. Il nous observait Alizée et moi avec un immense sourire et une pointe d'appréhension dans le regard. Alizée : Enfin un petit ami ! Maman t'auras mis le temps. Eugénie : Pas un simple petit ami, Alizée, il s'appelle Charlie et c'est votre père. Je me suis tourné vers ma sœur, pour

Tuer me fait le plus grand bien. Tous les nœuds des sombres schémas mentaux de ce cher Dexter s‘en trouvent dénoués. C‘est une douce délivrance, le relâchement nécessaire de toutes les petites valves hydrauliques à l‘intérieur. Oui, mon travail me plaît ; désolé de vous contrarier. Vraiment tout à fait désolé. Mais c‘est ainsi. Et ce n‘est pas juste le plaisir de tuer en soi, bien sûr. Non, ce doit être fait dans les règles, au moment où il faut et avec le partenaire qu‘il faut. Une procédure très

------------------------------------------------- Je voudrais que vous partiez d'ici et construisiez votre maison, dit-elle, mais prenez garde qu'elle soit bien solide pour que le grand méchant loup ne puisse entrer et vous manger. ------------------------------------------------- La maman embrassa ses trois petits cochons et leur dit au revoir les larmes aux yeux . Ils s'en allèrent de chez eux construire leurs maisons. ------------------------------------------------- Le premier petit cochon rencontra un homme portant une botte de

jusqu’à ce que je m’écrase sur un cookie en pépites de chocolat et que je tombe a la renverse sur mon tapis.Je m’étais réveillée ac les coups que faisait ma mère sur ma porte,je sentais déjà un bleu se former sur mon crâne que ma mère entrait dans la chambre et ouvrait les rideaux pour me dire : -Layla !!!Dépêche toi !!!Aujourd’hui c le grand jour !! -Attends,le QUOI ??? -Aujourd’hui c la cérémonie de la remise des prix du baccalauréat !!Ne me dis pas que tas oublié ? -Ahhhh !!Ouaiis,ouaiiis je me

dévoile jamais ce qu'il pense vraiment. Faire en sorte que la fille s'attache. Une fois que c'est fait, tu es satisfait. Et ensuite, tu es dans la merde. Entretenir la relation. Ne plus savoir ce que tu veux vraiment. Ne plus savoir si la fille te plaît vraiment au final. Voir d'autres filles. Leur servir le même homme, jouer au même jeu. Et c'est reparti. Du jeu tout ça, du paraître L'amour excuse tout, il croit tout, il espère tout, il supporte tout. Je me suis empêcher de croire que tu me