Mandchourie

discréditée ? Impuissance face aux coups de force La Société des Nations est discrédité parce que dans toutes les crises précédentes elle n’a pu ou su intervenir en tant qu’organisation internationale et facteur de maintiens de la paix. 1931 : Mandchourie 1935 : Ethiopie 1936 : Remilitarisation de la Rhénanie 1938-39 : Démembrement de la Tchécoslovaquie Retrait des puissances de la SDN 1933 : Allemagne et Japon 1937 : Italie 1939 : URSS Retrait des Etats satellites de l’Axe de la SDN 1938 :

La diplomatie du dollar garantit-elle la paix ? Chapitre V : CRISE ECONOMIQUE ET RELATIONS INTERNATIONALES (1929 – 1933) 1 – Crise et impossible coopération économique ? 2 – L’échec des solutions internationales 3 – Le Japon et l’invasion de la Mandchourie : la guerre seule issue à la crise ? Chapitre VI : LES DEFIS DES REGIMES AUTORITAIRES (1933 – 1939 ) 1 – Les révisionnismes en Europe et dans le Monde 2 – Face aux révisionnismes, quelles politiques ? 3 – L’Europe et le monde en 1936 - 1937 4

pas vraiment l’équilibre international. L’action de la SDN se résume à une observation de la planète, a une organisation de conférences, mais faute de moyen se réduite à l’impuissance, en particulier pour les grandes crises des années 1930 en Mandchourie et en Éthiopie. La SDN se révèle impuissante. Notons au passage le rôle personnel d’Aristide Briand dans cette affaire. L’homme a vécu entre 1862 et 1932 ; avocat socialiste au départ, de tous les combats de la troisième République, il est rapporteur

général Joukov, grand artisan de la victoire, le 8 mai 1945. La guerre est finie en Europe. Conformément aux accords de Yalta, l'URSS entre en guerre de la résolution farouche des Japonais. Mais les soviétiques avaient eu le temps de s'occuper la Mandchourie. La victoire soviétique fut payée le prix fort. Près de 20 millions de personnes, dont 7 millions de civils, sont mortes : près d'un soviétique sur dix. En outre, le territoire est dévasté, et notamment les parties les plus riches, les plus

faillite due à des prédispositions internes qui la fragilisait (§1). Première crise d’une longue série qui conduit à la guerre, l’affaire mandchoue révéla la paralysie de la SDN. En effet, en 1931, les militaires japonais prennent le contrôle de la Mandchourie, violant par là-même trois documents diplomatiques essentiels de l’idée d’ordre international qui avait prévalu jusque là: le traité de garantie du territoire chinois (1922), le pacte Briand-Kellogg (1928), mais surtout le covenant, c’est-à-dire

produisent à trois jours d'intervalle : sur Hiroshima le 6 août 1945 et sur Nagasaki le 9 août 1945. Churchill, Roosevelt et Staline à YaltaChurchill, Roosevelt et Staline à Yalta Parallèlement, l'URSS déclare la guerre au Japon et envahit la Mandchourie conformément aux engagements pris lors de la conférence de Yalta (4 - 11 février 1945 : rencontre entre Staline, Roosevelt et Churchill). Le 15 août 1945, l'empereur du Japon, Hirohito, annonce la reddition de son pays. La capitulation est signée

leurs forces à partir des campagnes de l’ouest : c’est la Longue Marche. Cette guerre civile ne s’interrompt que par la Seconde guerre mondiale. L’occupation japonaise date d’avant 1939. En effet, les Japonais ont envahi le nord de la Chine (Mandchourie) dès 1931. En août 1937, les Japonais écrasent les forces de Tchang Kai-chek. L’occupation de la Chine par le Japon va être terrible jusqu’en 1945 occasionnant la mort de près de 20 millions de personnes. Les massacres de Nankin illustrent cette

de la Seconde Guerre mondiale. Dans les années 1930, les yakuzas bénéficient d’une grande liberté, grâce à leur rapprochement idéologique avec la droite ultra-nationaliste[22],[23], très proche du pouvoir à l’époque. Lors de l’invasion de la Mandchourie, en Chine, ces liens leurs seront très utiles. Les yakuzas seront présents pour l’occupation, et organiseront le trafic de matériaux précieux et stratégiques, ce qui leur permettra d’amasser une fortune colossale[22]. Le lien entre les voyous et

l'ouest (premières incursions en Asie centrale sous les Han, extension temporaire jusqu'à la mer Caspienne sous les Tang, conquête du Xinjiang et du Tibet sous les Qing10) et vers le nord (la dynastie Qing, d'origine mandchoue apporta à la Chine la Mandchourie et la Mongolie). Au cours de son histoire la Chine a été à plusieurs reprises divisée puis réunifiée ; elle a été par deux fois entièrement conquise par des étrangersN 1 (par les Mongols au XIIIe siècle et par les Mandchous au XVIIe siècle), bien

 Japon-­‐Chine  :  deux  États  rivaux.   a)   Le   poids   du   passé.   Nombreux   différends   mémoriels  entre   les   deux   peuples  :  guerre  sino-­‐japonaise  de  1894-­‐1895,  annexion  de  la  Mandchourie   en   1931,   massacre   de   Nankin   en   1937.   Ainsi,   même   si   les   rapports   entre   les   deux  États  ont  été  normalisés  depuis  1972,  le  Japon  réitère  régulièrement   ses