Manifeste des 343

préjugés, sur ses efforts pour en sortir, sur sa relation avec Sartre. Après la parution du "Deuxième Sexe" en 1949, Simone de Beauvoir participe activement au mouvement féministe en prenant notamment position pour le droit à l'avortement (manifeste des 343 "salopes" en 1971). Mais son oeuvre ne se réduit pas au féminisme. En 1954, Simone de Beauvoir reçoit le prix Goncourt pour les Mandarins, un roman très "autobiographique", mettant en scène des intellectuels de sa génération confrontés à la guerre

le manque de cohérence de ces pratiques. Le manifeste des «  343 fraudeuses » Reprise du manifeste des « 343 salopes » de 1971, en 2014, l’Association des Parents et Futurs Parents Gays et Lesbiens, lance le manifeste des « 343 fraudeuses », cette fois ci ce ne sont plus des femmes ayant eu recours à l’avortement qui l‘avouent publiquement, mais, presque paradoxalement, des femmes ayant eu recours à la PMA. Extraits du manifeste des « 343 fraudeuses » «Je déclare avoir eu recours à une insémination

Il y a 40 ans, Simone Veil faisait voter le droit a l’avortement grace aux temoignage de 343 femmes sur les avortements clandestins qui a choqué le pays. La majorité des opposants étant des hommes, l’Eglise et l’Ordre des médecins, Simone Veil s’est appuyée sur le besoin d’égalité homme femme, sur la détresse des femmes et sur le fait que la santé d’un embryon prédominait sur la santé de la femme. L’avortement est-il toujours remit en cause aujourd’hui ? Apres avoir montré que ce droit est toujours

d'Elisabeth Badinter, a été décisive pour obtenir la reconnaissance des tortures infligées aux femmes lors de la guerre d'Algérie et le droit à l'avortement. Elle est à l'origine du manifeste des 343. Le manifeste des 343 est un pétition française paru le 5 avril 1971 dans le n° 334 du magasine le nouvel observateur, et signée par 343 femmes affirmant s'être fait avorter, s'exposant ainsi à l'époque à des poursuites pénales pouvant aller jusqu'à l'emprisonnement. Il s'agissait d'un appel pour la liberté des

elle veut simplement que les femmes acquirènt consciense d' elles-mêmes. L'une des premières actions organisées par le comité qui se réunit chez Simone est la rédaction du "Manifeste des 343" de 1971, où 343 femmes (parmi les quelles des personages comme Catherine Deneuve) disent qu'elles ont eu un avortement. Ce manifeste suscite un scandale extraordinaire parce que les radios, la télé, les journaux sont obligés de prononcer le nom "avortement", interdit dans la bonne societé française. C'est

médicale, avec autorisation parentale pour les mineures, et qui interdit toute publicité commerciale, en dehors des revues médicales, ou propagande antinataliste - 1971 : le Nouvel Observateur publie ce qui sera surnommé "le manifeste des 343 salopes", un texte signé par 343 femmes, dont Simone de Beauvoir, Marguerite Duras, Catherine Deneuve, Françoise Fabian et Gisèle Halimi, qui affirment avoir avorté et exigent l'avortement libre - 1972 : création des centres de planification et des établissements

notamment d’un manifeste intitulé manifeste des 343 datant du 5 avril 1971. Ce manifeste contient cette phrase : " je déclare avoir avorté ". Cet appel publié dans le nouvel observateur est signé de 343 femmes dont Simone de Beauvoir, Marguerite Duras, Françoise Sagan, ou encore Catherine Deneuve…Ce scandale est répercuté dans toute la presse nationale et internationale. Pour la première fois, des femmes déclarent qu’elles ont enfreint la loi de 1920, ce qui leur vaudra l’appellation : " les 343 salopes

Tous ces évènements provoquent alors un choc chez les intellectuels et marque une dissociation notable entre le PCF et les intellectuels. En effet de nombreux intellectuels comme Sartre, Beauvoir, Vailland, Vercors et d’autres, signent alors un manifeste contre l’ingérence soviétique et condamne dans le même temps l’expédition franco-anglaise de Suez le 5 novembre. Camus dénonce même le génocide hongrois. Certains démissionnent du mouvement de la paix ou de France-URSS. Sartre, qui est un modèle

LE MANIFESTE DES 308 La société guadeloupéenne, dans son ensemble, est-elle en train de s'élever pour « exiger une réelle égalité des droits et des chances entre hommes et femmes » ? C'est en tout cas l'espoir caressé par l'avocate et conseillère régionale Évita Chevry. Aux côtés de la sociologue guadeloupéenne Patricia Braflan-Trobo et de Max Custos, la présidente de l'association Mahogany, elle brandit aujourd'hui le Manifeste des 308. Un peu comme d'autres, en leur temps et avant elle, - à

l’ultime recours pour marquer son opposition, dans le but de faire changer la loi ou l’Etat. On se rappelle du Manifeste des 343, aussi appelé « Manifeste des 343 salopes » du 5 avril 1971, dans lequel 343 femmes plus ou moins influentes avouent avoir eut recours à l’IVG, pratique illégale à l’époque, et réclament la légalisation de l’acte, qu’elles jugent légitime. Appuyées par le Manifeste des 331 médecins la même année, leurs revendications aboutissent à une loi autorisant l’avortement. « L’union