Mante religieuse

Selon l’expression de Diderot, La Religieuse est une "effrayante satire des couvents", tandis que Pierre Lepape la qualifie de "véritable méditation". Il y a donc là une opposition générique, entre satire et méditation. Ces deux genres ont des visées différentes. La satire est un texte de tonalité polémique, qui s’attaque à différents sujets (moraux, politiques, religieux). C’est un genre de la démonstration, qui a souvent recours au blâme. En revanche, la méditation est une réflexion profonde et

informations connue exclusivement par le narrateur comme par exemple dans L'étranger D'Albert Camus “, Mersault entretient des rapport particuliers avec Emannuel, ainsi il sait que son oncle est mort “il a perdu son oncle il y a quelques mois” ou dans La Religieuse de Diderot “C’est un homme du monde, il s’est illustré au service, il est âgé, il a été marié; il a une fille et deux fils qu’il aime et dont il est chéri. Il a de la naissance, des lumières, de l’esprit, de la gaieté, du goût pour les beaux-arts

Le texte est extrait de La Religieuse de Denis Diderot écrit en 1760-1781. Diderot est un auteur du XVIIIème siècle. Il étudie chez les Jésuites, mais abandonne rapidement sa vocation religieuse pour étudier la philosophie et la théologie. Diderot participe à l écriture de l’Encyclopédie. La religieuse est une œuvre romanesque. Il s’agit de mémoires d’une jeune fille, Suzanne, qui retrace sa vie, d’abord dans sa famille, puis dans trois couvents successifs. Ses « parents » ont décidés de ne pas

LES CONSEQUENCES DE LA CLOTURE SUR L’ETRE HUMAIN DANS « LA RELIGIEUSE » DE DIDEROT Le roman de La Religieuse se donne avant tout comme une étude de la psychologie des milieux fermés. Ces excès naissent pour ainsi dire spontanément de la réunion de toutes ces femmes inoccupées. La clairvoyante Mme de Moni a bien observé ce mécanisme : « Entre toutes ces créatures que vous voyez autour de moi si dociles, si innocentes, eh bien, mon enfant, il n’y en a presque pas une, non, presque pas une,

1. La religieuse, Diderot L’auteur : * Denis Diderot, né en 1713 et mort en 1784 en France est un écrivain, philosophe et encyclopédiste français. C’est un philosophe matérialiste, selon lui, toutes les réponses aux questions se trouvent dans la science. Il est athée. Diderot est né sous le régné de Louis 14 et ses idées sont à la base des idées de 1789, la révolution française. Il ne va pas vivre la révolution mais c’est un révolutionnaire. Jeune, Diderot était chez les jésuites et ses

la direction de la publication. A partir de 1757, Diderot s'essaye au théâtre avec la publication du Fils naturel, suivie du Père de famille qui ont peu de succès. Pendant les années qui suivent, il compose ses œuvres les plus célèbres : la Religieuse (de 1760 à 1780), le neveu de Rameau (1762) . Il écrit également en 1773 Paradoxe sur le comédien et Supplément au voyage de Bougainville (1772 mais publié qu'en 1796)Denis DIDEROT (1713 - 1784) Philosophe et écrivain français il fut le maître

(quartier latin) et le français (et fut marié en 1743). Il provient d'une famille bourgeoise, est baptisé (dans une église pour nobles). Il fut l'aîné de sa famille, et chaque de ses 5 frères et sœurs jouèrent un rôle important dans sa vie (« La Religieuse » – roman-mémoires – 1780 – date d'achèvement). Il suit à partir de ses 10 ans les cours du collège jésuite, et reçoit 3 ans après la tonsure (raser une partie des cheveux) de l'évêque de sa ville natale (Langres) et prend le titre d'abbé dont il

œuvres: Pensées philosophiques (1746), Promenade du sceptique (1747), Bijoux indiscrets (roman, 1748), Lettre sur les aveugles à l'usage de ceux qui voient (1749), Pensées sur l'interprétation de la nature (1753), Le Père de Famille (1758), La Religieuse (1760), Le Neveu de Rameau (1762), Le rêve de D'Alembert (1769), Jacques le fataliste (1771), Essai sur la vie (1778). Caractéristiques: Son mouvement littéraire est la lumière (philosophie)

écrire le livre La Religieuse  qui parle d’une fille qui est obligée par ses parents de devenir religieuse et d’aller contre sa volonté dans un couvent ou elle soufre énormément et découvre la vrai vie des religieux. Dans les lignes qui suivent , il sera question de la blâme des couvents faite par Diderot et d’un idéal contraire à celui des Lumières. Tout d’abord , dans cet extrait , Diderot fait une critique de la politique des institutions religieuses par les paroles de

Diderot, La Religieuse, 1796 Dans ce roman – mémoire, une jeune femme malheureuse se sauve de son couvent et se met à raconter son histoire pathétique en se destinant à un homme qu’elle ne connaît point : « Monsieur, je ne sais à qui j’écris ; mais, dans la détresse où je me trouve, qui que vous soyez, c’est à vous que je m’adresse » (Diderot 244-245). Rejetée par sa mère et ne connaissant pas l’identité de son père biologique, Marie-Suzanne Simonin ne sait qui elle est, d’où elle vient ni où elle