Marginalité De Baudelaire

l'amène à un adultère, à la ruine puis au suicide. Mais ce serait réduire le travail littéraire produit par Flaubert. En 1856, il publie ce roman inconditionnellement moderne et qui fera scandale (on se souvient du même procès dont sera la victime Baudelaire, avec ses « Fleurs du Mal »). Bien que Flaubert dira vouloir faire un « livre sur rien », on note clairement un livre sur l'homme, sur la femme, sur les songes, sur la société, sur les conventions, sur leurs souffrances, sur la passion, sur le

«parnassien» est à l'origine une montagne de Grèce consacrée autrefois aux Muses. Un groupe de poètes ont édités 3 volumes intitulés «Le parnasse contemporain». Ces recueils ont formés un groupe constitué de plusieurs poètes tels que: Verlaine, Baudelaire, Gautier, Mallarmé. La doctrine L'art n'est ni l'expression du «moi» ni subordonné à une mission. Trois principaux caractéristiques en découlent: le refus du lyrisme: le poète parnassien refuse tout expansion du «moi» et donc du lyrisme

tant que tel et non comme un adulte en réduction, opinion révolutionnaire pour l’époque. il se met donc à dos certains philosophes et aussi l’Eglise car il est considéré comme une subversion du dogme religieuxTout cela le met dans une position de marginalité, il est donc en fuite. Quand sortent les confessions, Rousseau pense mourir bientôt car il pense être atteint d’une maladie vénérienne dans son testament, il écrit donc qu’il veut être disséqué pour que l’on connaisse la raison de sa mort.L’autobiographie

femme est présente de manière très présente. Connu qu’une 10 année après sa mort que Verlaine l’intègre aux poètes maudit dont Corbière est mis en tête. On pourrait le comparer a Baudelaire. Ais a plus d’humour et la même relation à la femme. Ce n’est pas un grand poète comme lui. Les quatre astres noirs (Rimbaud, Baudelaire, Lautréamont, Corbière) meurent tous jeunesOn peut distinguer trois étapes 1845-1863 : Enfance et adolescence On ne sait au final que peu

poète voit une autre réalité, transforme la banalité du quotidien Pour Rimbaud, le poète est "l'alchimiste du réel", comme l'alchimiste veut transformer le plomb en or, le poète magnifie la réalité afin d'en réveiller la beauté, le merveilleux... Baudelaire est beaucoup moins positif, il est mal dans son monde, et compare le poète à l'Albatros, libre et majestueux dans les cieux, mais maladroit et hué une fois prisonnier de la Terre et des hommes. La poésie transcende la réalité, elle la fait voir

À propos du romantisme, Baudelaire a écrit : « Le romantisme n’est précisément ni dans le choix des sujets ni dans la vérité exacte, mais dans la manière de sentir. Ils l’ont cherché en dehors, et c’est en dedans qu’il était seulement possible de le trouver » (Salon de 1846). Plusieurs auteurs reprendront cette idée : Le romantisme ne réside pas en telle œuvre, en telle technique ou en tel thème : il est un climat, le climat de la société de tout un siècle, né sous le signe de la Révolution, grandi

au reste du monde : la boue « plaît aux cœurs nobles », ce que serait donc le poète, « parce que constamment méprisée ». Le poète aime justement ce qui est délaissé, mal considéré, et ce comportement est ce qui fait de lui un être à part. La marginalité du poète rejoint celle de la boue. On note l’utilisation surprenante de la conjonction de subordination à valeur de cause « parce que » là où on attendrait une concession (avec « bien que »). La tonalité est donc polémique, Ponge souhaite s'opposer

personnelle. Par un choix poétique, Rimbaud met en scène la pauvreté, l'enfance démunie, les orphelins affamés. Rimbaud reprend à son compte un topique littéraire (lieu commun) : "Les Pauvres gens" de Victor Hugo, les petites vieilles abandonnées de Baudelaire, le peuple laborieux, des thèmes qui inspirent une certaine frange progressiste de la poésie, et abondent dans les recueils de récitation scolaire. " Les Étrennes des orphelins", "Les Effarés" sont les poèmes les plus étudiés aujourd'hui dans les

protégée, très attaché à sa mère et sa cousine Elisa = grande sœur adoptive car sa mère est morte.· Dès le lycée (où il avait lu Les Fleurs du Mal), il est intéressé par la littérature et commence à écrire. Au début donc en partie influencé par Baudelaire.· (Etudie le droit à Paris, pour ensuite travailler dans une compagnie d’assurances engagé par son père et comme expéditionnaire à l’Hôtel de Ville de Paris) -> · Courtise sa cousine Elisa en 1862 : 1er amour (déjà mariée), étés passés à Lécluse

littéraire, c’est la qu’intervient cette notion, de décadentisme, qui va avoir un échos considérable. Corrélée, le traumatisme de la défaite de Sodens 1870-1871, c’est aussi une modalité tardive du romantisme. « L’expression la plus… du beau »  Baudelaire se considère encore romantique. Des Esseintes limite ses rapports avec autrui au minimum, rapport douloureux au monde, il recéder un monde plus beau. Succédanés de réel : le romantisme, c’est ça. Rapport douloureux, blessé à l’histoire et au monde