Marie Apollinaire élégiaque

| |- Baudelaire, « Bohémiens en voyage », Les Fleurs du Mal |Commentaire : Aragon, « Je me souviens de cette ville » ou « L’Etrangère », Le Roman inachevé | |- Apollinaire, « La Tzigane », Alcools |Dissertation : Dans son poème « Bohémiens en voyage », Baudelaire parle de « ces voyageurs pour lesquels est ouvert / L’empire familier des | |- Aragon, « Je me souviens

DU BAC DE FRANÇAIS LES 23 TEXTES DE VOTRE ORAL SOMMAIRE 3 Présentation de l'épreuve 9 Foire aux questions 11 Questions pour l'entretien 15 19 23 28 31 35 38 42 Montaigne (1) Montaigne (2) Diderot, Bougainville Voltaire, L'Ingénu Nouveau Apollinaire, « Zone » « Le Pont Mirabeau » « Mai » « La Prose du Transsibérien » Nouveau 47 Baudelaire, « Invitation au voyage » 51 Rimbaud, « le Bateau ivre » Nouveau 55 « Tu es plus belle… » 59 63 67 71 Dom Juan I, 2 III, 2 IV, 3 V, 2 76 Le Jeu de l'Amour

effectivement parler, comme le montre Jean-Yves Debreuille11, d’un fantasme d’Ophélie dans l’ensemble du recueil, ou pour reprendre le néologisme de Bachelard, d’une « ophélisation »12 de l’imaginaire apollinarien. 8. Œuvres, op. cit., p. 47. 9. Guillaume Apollinaire, « Poème lu au mariage d’André Salmon » (13 juillet 1909), Alcools, in Œuvres, Gallimard, « Bibl. de la Pléiade », 1956, texte établi et annoté par Marcel Adéma et Michel Décaudin, p. 84. 10. « Languissez languissez blanc chapeau d’Ophélie », in

« maudit ». Guillaume Apollinaire ouvrira Alcools (1913) en se disant « las du monde ancien » et, après la Première Guerre mondiale, les surréalistes adopteront le rejet et la provocation. Les poètes se libèrent des thèmes attendus mais aussi des codes de la poésie. Victor Hugo « disloqu[e] ce grand niais d’alexandrin » et, à 16 ans, Rimbaud fissure le carcan des conven- tions poétiques avant d’adopter dans Les Illuminations le vers libre et le poème en prose. Apollinaire affranchira la poésie de

- Mallarmé, « Plusieurs sonnets », Sonnet IV, Poésies - Rimbaud, « Alchimie du verbe », Une Saison en enfer NATHAN Interro des lycées 2008 Poète voyageur, poète voyant (STG – sept 2004) - Baudelaire, « Bohémiens en voyage », Les Fleurs du Mal - Apollinaire, « La Tzigane », Alcools - Aragon, « Je me souviens de cette ville » ou « L’Etrangère », Le Roman inachevé - Senlis, Les Nomades HATIER Annabac STG 2006 Les poètes « parlent pour tous » (ES/S – sept 2004) - Baudelaire, « L’Albatros », Spleen et

- Mallarmé, « Plusieurs sonnets », Sonnet IV, Poésies - Rimbaud, « Alchimie du verbe », Une Saison en enfer NATHAN Interro des lycées 2008 Poète voyageur, poète voyant (STG – sept 2004) - Baudelaire, « Bohémiens en voyage », Les Fleurs du Mal - Apollinaire, « La Tzigane », Alcools - Aragon, « Je me souviens de cette ville » ou « L’Etrangère », Le Roman inachevé - Senlis, Les Nomades HATIER Annabac STG 2006 Les poètes « parlent pour tous » (ES/S – sept 2004) - Baudelaire, « L’Albatros », Spleen et

metaphora, « transfert » ou « transport », ce trope ou terme de rhétorique opère un transfert de sens entre mots ou groupes de mots, fondé sur un rapport d’analogie plus ou moins explicite : Les étincelles de ton rire dorent le fond de ta vie. (Apollinaire) Ici, le rire (le comparé) est rapproché du feu (le comparant) par une relation analogique. Les éléments communs sont le mouvement vif et le bruit saccadé. Le lecteur sait en outre décoder la relation synesthésique (correspondance des sensations)

.......................................................................................... Texte A. Guillaume Apollinaire, « Lettre du 18 janvier 1915 » (extrait), Lettres à Lou............................................. Texte B. Guillaume Apollinaire, « Lettre du 19 janvier 1915 », Lettres à Lou........................................................... Texte C. Guillaume Apollinaire, « Adieu ! », Lettres à Lou ..................................................................................

Acte III, scène 4 22 Acte V, scène 4 23 Gérard de Nerval, « Fantaisie », Odelettes 24 Victor Hugo, « Fonction du poète », Les Rayons et les Ombres 25 Théophile Gautier, « La Rose-thé », Émaux et Camées 26 Guillaume Apollinaire, « Il y a », Poèmes à Lou 27 Jean Cocteau, « Rien ne m’effraye plus que la fausse accalmie », Plain chant 28 Robert Desnos, « Un jour qu’il faisait nuit », Coups et biens 29 Paul Éluard, « Le miroir d’un moment », Capitale de

grave, morale ou élégiaque, composé d’un nombre variable de strophes généralement du même type) sera bannie plus tard de la tragédie, sans doute parce qu’elle ne répondait pas tout à fait au critère de l’unité de ton et d’action, en tant qu’elle constituait une pause lyrique. Les effets les plus évidents du texte étant constitués par le pathétique, il nous faudra partir de l’étude de la structure et du mouvement d’ensemble de cette forme particulière pour apprécier la tonalité élégiaque de ce monologue