Marivaux Respect Des Règle Classiques

La comédie I-Les règles du théâtre classique du XVIIe siècle A-La vraisemblance et la bienséance 1-La vraisemblance La vraisemblance désigne la cohérence qu'une pièce de théâtre doit avoir. Elle sert à renforcer la réalité d'une pièce : le spectateur doit pouvoir la considérer comme vraie. Cela ne veut pas dire que les faits sont véridiques, mais qu'ils sont crédibles. [La vraisemblance est] « l'essence du poème dramatique, et sans laquelle on ne peut rien faire ni rien dire de raisonnable

comédie .. Mais, sans succès jusqu'au « Barbier de Séville » et au « Mariage de Figaro » (1784)  Lutte : De 45 à 61ans en faveur de la Révolution des Auteurs. Marivaux :  Vie discrète : On connaît très peu de choses sur lui.  Election à l'Académie Française en 1742 : contre Voltaire.  C'est le théâtre qui rend Marivaux célèbre. Surtout entre 1720 et 1740. V. Comédie du XVIIIe siècle  Utilisée pour désigner toutes les pièces de théâtre puis au fil du temps, elle fut utilisée pour

I/ De l'écriture à la mise en scène A. Le respect des trois unités Le XVIIe siècle a vu peu à peu s'imposer la règle des trois unités. Cette règle permet au dramaturge d'accroître l'efficacité théâtrale,de rendre l'action plus vraisemblable. Le développement de la pièce classique doit obéir au principe d'unité défini par Boileau : ''Qu'en un lieu, en un jour, un seul fait accompli tienne jusqu'à la fin le théâtre rempli''. La règle des trois unités vise à renforcer l'illusion théâtrale

www.comptoirlitteraire.com André Durand présente ‘’Le jeu de l’amour et du hasard’’ (1730) comédie en trois actes et en prose de MARIVAUX pour laquelle on trouve un résumé, puis une analyse comprenant l’examen de : - les sources (page 5) - l’intérêt de l’action (page 6) - l’intérêt littéraire (page 17) - l’intérêt documentaire (page 19)

qu’exprimaient les grecs à travers leur théâtre * Ananké : nécessité, obligations DESTINEE * Thémis : Loi divine 3 filles : les MOIRES LE FIL DE LA VIE * La 1ère crée le fil de la vie * La 2ème le déroule * La 3ème le coupe * Diké : Règle droit Justice. * Nomos : Loi Humaine * Hubris : Excès, démesure, arrogance, de l’homme * Qui défi sa condition * Agôn : lutte, combat, conflit * Kataris/Mimesis : (le spectacle vit par procuration, le délit) : sur la scène, les

le théâtre est ouvert. structure en hémicylcle : le choeur puis les gradins skêné : réservé aux acteurs choeur le théatron => forme hémicycle   théâtre grec : dans la nature ≠ théâtre romain : dans la ville   * théâtre médiéval et classique (origine mythologique du masque dans le théâtre antique avec thespis) - théâtre médiéval : Considéré comme une période creuse : peu d'auteurs dramatiques, articulation entre le théâtre et l'église Pas de lieux construit pour le théâtre.   2

soutenu : les dialogues deviennent de plus en plus libres et brutaux. Les scènes sont particulièrement meurtrières et sanglantes. L’illusion & le rêve sont des constantes majeures du théâtre baroque. Dramaturges baroques : Calderon… - Le théâtre classique : la deuxième moitié du XVII°s. La tragédie est considérée comme le genre noble par excellence. Elle met en scène des personnages illustres confrontées à des forces qui les dépassent. Elle est soumise à des règles strictes propres au classicisme

Le texte théâtral et sa représentation, du xviie siècle à nos jours L'objectif est de faire découvrir des œuvres théâtrales qui renouvellent les formes classiques étudiées en seconde, mais aussi de sensibiliser les élèves à l'art de la mise en scène, notamment dans sa capacité à enrichir l'interprétation. La réalisation scénique déterminant profondément l'écriture des textes dramatiques et permettant d'en faire jouer pleinement les effets, on s'attache à faire percevoir aux élèves les interactions

c’est un changement radical avec la période précédente (la période classique). Le classicisme (Racine, Molière, etc.) imposait une littérature extrêmement codifiée, avec des règles strictes auxquelles on devait se conformer, et l’imitation des anciens. On applique ce que l’on croit être les traditions antiques, grecques et latines (comme par exemple la règle des trois unités, qui n’existait pas chez Aristote !). Cette notion de règle va éclater, mais pas de la même façon chez tous les auteurs [NB:

l'harmonie, qui cherche l'accord de l'écrivain avec son milieu, de la pensée avec l'expression, qui prône l'ordre, la discipline et la régularité - respect des règles héritées des Grecs et des Romains, l'économie des moyens, le caractère mesuré - règle de bienséance : l’on ne va pas à l'encontre des idées communément admises ou choquer le public - règle des « trois unités » : temps, lieu, action L'homme et l'univers sont éternels et immuables en dépit de quelques changements peu profonds - les productions