Mémoire cache

Mémoires de Barry Lyndon (originellement The Luck of Barry Lyndon) est à la fois une autobiographie fictive et un roman picaresque, historique, satirique et d'aventures de l'écrivain britannique William Makepeace Thackeray (1811-1863). Cette œuvre s'inspire en grande partie de la vie d'un personnage réel, l'aventurier irlandais Andrew Robinson Stoney. Elle est publiée en onze épisodes successifs par le Fraser's Magazine de janvier à décembre 1844 (à l'exception d'octobre), puis rééditée à New York

La question de la conscience dans le domaine de la mémoire a connu depuis les années 1980 un développement considérable dans les recherches en psychologie et en neuropsychologie. En effet, les définitions de la mémoire implicite (Graf & Schacter, 1985) et de la mémoire épisodique (Tulving, 2002), les performances normalisées obtenues par des patients cérébrolésés, ainsi que les dissociations de performances observées selon les modes de récupération, les formes d'apprentissages, ou les états de

sincérité et, en retour, attend du lecteur qu’il le croie sur parole. C’est le « pacte autobiographique ». L’auteur doit raconter la vérité, se montrant tel qu’il est, quitte à se ridiculiser ou à exposer publiquement ses défauts. Seul le problème de la mémoire peut aller à l’encontre de ce pacte. Ecrire son autobiographie pour soi, mais aussi pour les autres : La volonté de laisser un témoignage, de lutter contre l’oubli. La nécessité de se soulager, de se libérer d’un poids, voire de se confesser

• Mémoires, journaux de guerre et autobiographie: -Barbusse, H (1916), Le Feu, Coll.  Folio Plus Classique, numéro 91, Ed. Gallimard -Remarque, E-M (1929), A l’Ouest, rien de nouveau, Coll. Ldp, numéro 197, Ed. Lgf • Lettres : -Paroles de poilus (1998),Librio 2) Ouvrages généraux • Sur la littérature : - Lejeune, P (1975), Le Pacte autobiographique - Jeannelle, J-L (2008), Écrire ses Mémoires au XXe siècle : déclin

pérégrinations, il prit des notes pour les décors de son épopée chrétienne, les Martyrs ou le triomphe de la religion chrétienne, publiée en 1809. À son retour, il se retira dans sa maison de la Vallée-aux-Loups, près de Sceaux, et commença ses Mémoires d'outre-tombe dont la rédaction allait durer une trentaine d'années. Élu à l'Académie française en 1811, année de la publication de son Itinéraire de Paris à Jérusalem, grâce à l'appui de Bonaparte, il continua pourtant de se dire persécuté et, en

_ _ Question** Quels sont, à travers la lecture des textes et du document iconographique, les principaux enjeux de l'autobiographie ? Les principaux enjeux de l'écrivain qui souhaite entreprendre une autobiographie se situent en deux grands points, tout d'abord les relations qu'entretient l'auteur avec lui même, puis, les relations qu'il a avec les autres, au niveau privé comme public. Les relations de l'écrivain avec lui même sont très importantes, car c'est la première étape vers l'autobiographie

de mettre son cœur à nu, de cerner pour le lecteur sa personnalité. On peut distinguer plusieurs genres littéraires proches de l'autobiographie : les mémoires ; l'auteur se fait le témoin et le juge des événements historiques de son temps (auxquels il a souvent été mêlé de près) ; c'est le cas, par exemple, de Chateaubriand dans les Mémoires d'Outre-tombe (1809) ; le journal intime : à la différence de l'autobiographie, il est écrit au jour le jour, de façon parfois fragmentaire, et n'a pas

découvre ce qu’il ignorait de lui, l’image qu’il refusait d’affronter ou simplement, le reflet de ses sentiments, c’est toujours lui qui apprend de l’autre. Qui ne s’est pas comparé à la petite fille que Simone de Beauvoir fait revivre dans les « Mémoires d’une jeune fille rangée » ? Le déroulement d’une année scolaire, l’évolution de ses sentiments pour ses parents, sa complicité avec sa sœur, ses vacances à la campagne, sa découverte du sentiment amoureux, les métamorphoses de l’adolescence, trouvent

mais c’est sa vérité personnelle. La vérité évidente sur les faits matériels cependant c’est sa vérité qui nous livre sur l’explication des faits. De Gaulle est-il historien ou bien simple narrateur. C’est un narrateur car il utilise un travail de mémoire et d’explication mais c’est un historien parce qu’il exploite une histoire qui n’est pas la sienne et il glorifie l’histoire de la France. De Gaulle est écrivain et mémorialiste parce qu’il confronte sa propre histoire à l’Histoire. Il cherche aussi

« Je me suis toujours fait une certaine idée de la France ». C'est par cette cette phrase que De Gaulle inaugure le 3ème tome de ses Mémoires de Guerre nous indiquant ainsi que l'oeuvre à venir sera plus qu'une oeuvre historique puisqu'elle contiendra « son » idée de la France. Nous pourrons nous demander en quoi la dimension historique de l' écriture gaulienne est subjective en ce qu'elle révèle une stratégie politique. Nous verrons dans un premier temps qu'une dimension historique est présente