Menalque Le Distrait La Bruyere

siE p- twi4rucallcs lotqrc |ia. ldgrcc clairement '. ) *rtla" ar*r" ici, pu son style 3s, t 17. Quetle est donc I'importance de ce rh6me, une legon 7(- Mdnalqrc trs reblct r nobliauement de mensonge' soci6t6 : Le distrait est un excellent type comique puisque sa vie se d6roule sous le signe de l'illogisme et del'imprdou. Le rire nalt, spontane, au spectacle de ses gestes manqu6s, de ses r6actions absurdes, devant le contraste burlesque entre le r6ve qu'il poursuit

soit toujours à ce qu’il vient de faire, jamais à ce qu’il fait ». C’est l’exemple type du distrait. Au cinéma, c’est le titre d’un film en noir et blanc, Le distrait de Pierre Etaix. Il est évident que quelqu’un qui continue « à voir ce qui n’est plus, d’entendre ce qui ne résonne plus, de dire ce qui ne convient plus » nous fera rire. Bergson prend un exemple dans les Caractères de La Bruyère, celui de Ménalque. Et c’est vrai que la caricature est si nette que nous pouvons toujours en rire, même avec

pouvais lire dans l’avant-propos et dans les dernières phrases des Nourritures. Pourquoi me forcer à le répéter ? A. G. –6– Ne te méprends pas, Nathanaël, au titre brutal qu’il m’a plu de donner à ce livre ; j’eusse pu l’appeler Ménalque, mais Ménalque n’a jamais, non plus que toi-même, existé. Le seul nom d’homme est le mien propre, dont ce livre eût pu se couvrir ; mais alors comment eussé-je osé le signer ? Je m’y suis mis sans apprêts, sans pudeur ; et si parfois j’y parle de pays que

ridicule, les comportements inadéquats. On citera La Fontaine, dans son aspect strictement moraliste, avec ses insouciants, ses hypocrites, ses avares (la fourmis); ses brutes grossières et incultes. On citera encore La Bruyère avec sa galerie de doux "cinglés" (Ménalque le distrait) ou de monstres d'égoïsme ( Gnathon) entre autre. On citera enfin Molière aves ses personnages tous atteints d'une monomanie psychiatrique qui les rend dangereux pour les autres et la société. "L'honnête homme" est

fait du « distrait » un personnage comique type. Ainsi du personnage de Ménalque[1] de La Bruyère. Ou bien, plus proches de nous, des savants perpétuellement distraits que met en scène Hergé (Tournesol, évidemment ainsi que ceux de l’Etoile mystérieuse). Dans le cinéma français, l’acteur Pierre Richard s’est, à son tour, spécialisé dans des rôles de distraits systématiques. Dans une scène issue du film Le distrait (1970) l’acteur-réalisateur met en scène la rencontre de deux distraits, respectivement

édition revue et corrigée par l'auteur, publiée par E. Michallet, 1696. Table des matières http://www.gutenberg.org/files/17980/17980-h/17980-h.htm (1 of 213) [2008-10-01 16:56:21] The Project Gutenberg eBook of Les Caractères, par Jean de La Bruyere. LES CARACTÈRES DE THÉOPHRASTE Discours sur Théophraste Les caractères de Théophraste De la dissimulation De la flatterie De l'impertinent ou du diseur de rien De la rusticité Du complaisant De l'image d'un coquin Du grand parleur Du débit des

portrait d'un distrait, que représente le pronom indéfini on ? Pourquoi ce pronom est-il particulièrement bien choisi ? Il cherche, il brouille, il crie, il s'échauffe, il appelle ses valets l'un après l'autre : on 10 lui perd tout, on lui égare tout ; il demande ses gants, qu'il a dans les mains, semblable à cette femme qui prenait le temps de demander son masque lorsqu'elle l'avait sur son visage. LA BRUYERE, « Ménalque », Les Caractères

de Louis XIV, dans lequel il proclame la primauté de la littérature du temps, s’engage une polémique. Les partisans de la suprématie antique se recrutent surtout à la Cour et dans la génération classique (Boileau, Racine, La Fontaine, Bossuet, La Bruyère). Leurs adversaires sont plutôt des auteurs jeunes (Charles Perrault, Fontenelle), des mondains et des amateurs de genres nouveaux (opéra, contes, romans). Vers 1700, l’antagonisme s’apaise, sans victoire nette. Un épilogue a lieu en 1714-1716 à propos

la personne qui lui fournira tout, matière et forme, cause et occasion. Est-il étonnant que le distrait (car tel est le person-nage que nous venons de décrire) ait tenté généralement la verve des auteurs comiques ? Quand La Bruyère rencontra ce caractère sur son chemin, il comprit, en l’analysant, qu’il tenait une recette pour la fabrication en gros des effets amusants. Il en abusa. Il fit de Ménalque la plus longue et la plus minu-tieuse des descriptions, revenant, insistant, s’appesantissant outre

c’est la personne qui lui fournira tout, matière et forme, cause et occasion. Est-il étonnant que le distrait (car tel est le personnage que nous venons de décrire) ait tenté généralement la verve des auteurs comiques ? Quand La Bruyère rencontra ce caractère sur son chemin, il comprit, en l’analysant, qu’il tenait une recette pour la fabrication en gros des effets amusants. Il en abusa. Il fit de Ménalque la plus longue et la plus minutieuse des descriptions, revenant, insistant, s’appesantissant outre