Mendiant Victor Hugo Morale

Édition du groupe « Ebooks libres et gratuits » Victor Hugo LES MISÉRABLES Tome V – JEAN VALJEAN 1862 Texte annoté par Guy Rosa, professeur à l’Université Paris-Diderot Table des matières Livre premier – La guerre entre quatre murs .......................... 6 Chapitre I La Charybde du faubourg Saint-Antoine et la Scylla du faubourg du Temple ..................................................... 7 Chapitre II Que faire dans l’abîme à moins que l’on ne cause ?........................

(prodiges, cataclysmes, miracles) qui sont autant de traces d’un discours surnaturel. De cela découle que l’histoire sainte influence toutes les histoires profanes : David ne cesse d’être le modèle proposé aux monarques. Elle doit viser à l’édification morale et spirituelle ; par l’historiographie, l’Église conseille les puissants ; au nom de l’histoire, elle peut les condamner. 3. Une histoire en chantier Au Moyen Âge, comme dans l’Antiquité, l’historia est la narratio rei gestae : « le récit des choses

Édition du groupe « Ebooks libres et gratuits » Victor Hugo LES MISÉRABLES Tome V – JEAN VALJEAN 1862 Texte annoté par Guy Rosa, professeur à l’Université Paris-Diderot Table des matières Livre premier – La guerre entre quatre murs .......................... 6 Chapitre I La Charybde du faubourg Saint-Antoine et la Scylla du faubourg du Temple ..................................................... 7 Chapitre II Que faire dans l’abîme à moins que l’on ne cause ?.................................

Adoniram dans Histoire de la Reine du Matin et de Soliman Prince des Génies, in le voyage en Orient, p.652 : « Nous sommes nés trop tard, le monde est vieux. » 26 « Soleil noir de la mélancholie »76 motif cher à Nerval et tous les souffrances morales de cette génération d’écrivains « regrettant le passé qu’elle ne connaissait pas, maudissant le présent qu’elle ne comprenait pas, doutant de l’avenir qu’elle ne devinait pas. » 77 Amin Maalouf s’amuse. Il place sous la plume de son personnage, en

- renvois à d’autres articles, beaucoup plus courts : l’essentiel de la critique est dissimulé derrière ce dérisoire vêtement, objet d’une querelle grotesque ( : cordeliers : ordre mendiants/ franciscains). - références : Le Père Mabillon & Duns Scot sont attaqués : « les futilités du docteur subtil » ( :

un Sénégalais charpentier » (p. 25). Et noter que le jeune homme continue à préciser le prix des denrées, le contenu de sa ration de soldat « bien maigre », mais « qui ne le rendra pas alcoolique » (p. 27) et là on retrouve la force des préceptes moraux de l’école (l’alcoolisme y était vigoureusement combattu). Les lettres suivantes sont consacrées à la traversée de la côte vers le Tchad avec des moyens de locomotions divers, et Léon signale aussi bien une chasse à l’hippopotame que la rencontre

profitait ! » dit-il parfois Il a, paraît-il, écrit à Hugo, à propos du chapitre sur Cambronne, dans Les Misérables. Hugo lui a répondu : « Frère, l’Idéal est double : idéal-pensée, idéal-matière ; envolement de l’âme vers le sommet, chute de l’excrément vers le – 83 – gouffre ; gazouillements en haut, borborygmes en bas – sublimité partout ! Votre fécondité égale la mienne. Frère, c’est assez… relevez-vous » « C’est moi qui est signé Hugo et monté la blague », m’a dit un camarade. Sont-ils

Modeste proposition pour les enfants pauvres d’Irlande. En voici un extrait. C’est un objet de tristesse, pour celui qui traverse cette grande ville ou voyage dans les campagnes, que de voir les rues, les routes et le seuil des masures encombrés de mendiantes, suivies de trois, quatre ou six enfants, tous en guenilles, importunant le passant de leurs mains tendues. Ces mères, plutôt que de travailler pour gagner honnêtement leur vie, sont forcées de passer leur temps à arpenter le pavé, à mendier la

que tous ne peuvent pas s’offrir. C’est comme une perpétuelle lutte contre la faim, sans échappatoire : « […] il fallait donc crever de faim ? Bientôt les routes seraient pleines de mendiants». Zola n’est pas le seul à avoir décrit une telle pénurie au point que les mineurs ne puissent pas disposer de pain. Victor Hugo reconnaît aussi cette pénurie dans Les misérables où le personnage principal, Jean Valjean, va au bagne pour avoir cherché à voler un pain : « Un dimanche soir, Maubert Isabeau, boulanger

merveilleuse à la période de mue qu’il traversait, à l’apprentissage qu’il allait faire de la vraie solitude. » « Pierre n’avait plus rien à penser. » « Et Venise lui était une grande aventure négative, comme le non-sentir, le non-voir… » II Un gosse mendiant le vient voir, il lui donne, et tout le groupe l’encercle. Une jeune fille, inconnue, l’aide à s’en débarrasser. Ils rient. Elle parle le français avec un accent qui séduit Pierre. Elle a un visage rafraîchissant. Les gosses, bien quarante, contre-attaquent