Métaphore

1. Un regard sans concession sur l’humanité – La métaphore animale – l'attitude de micromegas 2. La condamnation de la guerre – Des procédés d’exagération – L’ironie voltairienne Micromégas est un conte philosophique publié par Voltaire en 1752 : le choix d’êtres imaginaires venus d'ailleurs permet au lecteur de prendre consciencede l'imperfection humaine et de l'omniprésence du mal sur la terre. Au chapitre VII, Micromégas, le géant sirien (planète Sirius) de 8 lieues de haut[1], philosophe

Problématique : En quoi le texte est une métaphore humoristique de la création poétique à travers un récit accéléré de la fabrication à la consommation du pain. Quoi : de la fabrication à la conso, Comment : métaphore, humour, récit accéléré, En vue de quoi : Développement en récit poétique. Premier moment : description de la croute du pain, en fait, description de la croute terrestre mais aussi le globe terrestre pour la cuisson du pain (analogie). Métaphore en abs, « pain » n’est pas cité. Effet

siamoises. Les métaphores sont en fait surtout visuelles (panorama, lumière, « sans un regard »), avec un souci de détail caractéristique du style presque scientifique de Ponge – que l’on retrouve dans les adjectifs, des adverbes et des verbes de précision, empruntées au champ lexical de la construction architecturale : « Façonnée », « Soudées », « Nettement articulés », « Dalles minces », « Avec application ». On remarque que toute la description repose sur un système de métaphore filée : l'objet

: 2003 Duvignau (2003) Métaphore verbale et approximation. In Revue d’Intelligence Artificielle, Vol 5/6. Hermès Lavoisier, Paris : 869-881 Métaphore verbale et approximation Karine Duvignau, Université Toulouse II duvignau@univ-tlse2.fr Introduction Lorsque l’on parcourt les principales investigations linguistiques sur le phénomène « métaphore », quel que soit le niveau d’analyse considéré (syntaxique, sémantique ou pragmatique), un premier constat s’impose : on assiste à des approches

la cause. Ex : (On prend un verre ?) Métaphore filé : Plusieurs métaphores prolongées dans le texte. Hyperbole : C’est une métaphore avec exagération. Ex : (Je suis mort de fatigue) Litote : Consiste à exprimer le moins pour signifier le plus. Ex : (Mon humble demeure) Euphémisme : Masque le caractère indécent, pénible d’un mot par l’emploi d’un synonyme plus neutre. Ex : (Il nous a quitté) =il est mort Hypallage : Métaphore utilisant une transposition grammaticale pour

univers. LA MÉTAPHORE  Elle établit une assimilation entre deux termes. Une métaphore peut être annoncée, directe ou filée : ● Dans la métaphore annoncée, le comparé et le comparant sont rassemblés dans un même énoncé sans terme de comparaison. Exemple : Un gros serpent de fumée noire. (Guy de Maupassant) Un gros serpent de fumée noire le comparant le comparé ● Dans la métaphore directe, seul le comparant est exprimé. Exemple : Une étoile brille derrière une vitre. ● La métaphore filée est

tourmentée devient la métaphore filée de l’amour et de ses dangers, va et vient de la Mer. 2. Les ressemblances entre la mer et l’amour Ces ressemblances sont explicites : ("en partage", "aussi bien", "tous deux"). Le parallélisme va jusqu'au vers dix. Marbeuf examine les ressemblances, les points de contact. Le premier est l'amertume : sel pour la mer, déconvenue pour l'amour. Le second est la vie tourmentée (l'orage), le troisième est le risque de naufrage (utilisation de la métaphore filée de la navigation

gelée le long des parois d'un bocal de verre et je vitupère contre mes essais éphémères mon tempérament affreusement velléitaire et ce teint d'albâtre qui n'est pas le mien comme je voudrais qu'il fût d'albâtre ou d'ébène ou autrement même sans métaphore mais au moins qu'il ait quelque tenue que mon visage sans retenue puisse soudain passer pour un tissu une pierre un songe soit en quelque sorte un tableau fasse tableau mais ce n'est pas le cas même ce mot albâtre jeté au visage jeté tout à trac

flétris » [v8], « pudeur » [v10], « vous osez » [v34]... – Deux métaphores soulignent la bassesse des Grands d'Espagne. Elles s'appuient sur un lexique trivial (« appétit » [v1], « maison » [v3], « remplir votre poche » [v8]) qui suggère l'infamie des nobles : – « Bon appétit » : métaphore de la curée – métaphore du vaurien pillard (champ lexical du vol : « pillez », « remplir votre poche », « vous enfuir », « voler ») – associée à la métaphore du fossoyeur (« fossoyeurs », « tombe ») ajoutant à l'ignominie

» [v8], « pudeur » [v10], « vous osez » [v34]... – Deux métaphores soulignent la bassesse des Grands d'Espagne. Elles s'appuient sur un lexique trivial (« appétit » [v1], « maison » [v3], « remplir votre poche » [v8]) qui suggère l'infamie des nobles : – « Bon appétit » : métaphore de la curée – métaphore du vaurien pillard (champ lexical du vol : « pillez », « remplir votre poche », « vous enfuir », « voler ») – associée à la métaphore du fossoyeur (« fossoyeurs », « tombe ») ajoutant à l'ignominie