Meursault Anti Héros

ainsi dire abolie, comme s’ils n’étaient pas séparés par le fait même qu’ils appartiennent en théorie à deux mondes différents : celui de la réalité et celui de la fiction. Se servir de ce que l’on sait sur le personnage de roman -héritier du héros de l’épopée, le personnage de roman est d’abord une sorte de créature dotée de qualités exceptionnelles. Ainsi, le lecteur ordinaire ne peut que voir en lui une image idéalisée bien éloignée de sa réalité forcément mediocre. Le prototype de ce lecteur

de sa perte de foi et de ses réactions sarcastiques et apathiques. Ces signes de désabusement reflètent une vision pessimiste de la vie et témoignent de sa désillusion face à la réalité. Hervé Jodoin dans “Le libraire” et Meursault dans “Étranger” sont tous les deux des anti-héros désabusés de la vie. Ils se caractérisent par leur indifférence, leur minimalisme dans les relations et leur aversion pour le changement. Ces deux œuvres mettent en scène des personnages qui semblent se contenter d'une routine

particulierement dans les romans philosophiques de Camus et Sartre qui commencent a s’interoger sur des themes existentiels: absuridité de l’Homme, de la vie menant toujours a la mort. Le personnage principal Meursault de L’étanger de Camus, quelque jours avaint sa condamnation a mort a ce type de pensés “Mais tout le monde sait que la vie ne vaut pas la peine d’etre vécue. (…) Du moment qu’on meurt, comment et quand, cela n’impote pas, c’est évident. (…) Je

s’approche pour qu’il puisse jouer avec eux, mais les autres l’ignorent totalement. Mais Sartre a les yeux d’un pauvre, cela veut dire qu’il a l’admiration pour ces enfants qui ne sont pas faible et lent comme lui. Il est impressionné par ces enfants (Héros) et devant leur il perd tous ses moyens (ne se sent plus rien)(Z.7) ->Totale passivité (Il attend) En ce temps, les enfants jouaient toujours le bon et le méchant ou le noble et le coupable. Sartre aurait toujours joué le méchant, le criminel pour

et non « peut-il ». Donc nécessité absolue, impératif. modèle > pour le lecteur / l’auteur ? héros vertueux La littérature a-t-elle un impératif moral ? I. Thèse : le personnage de roman doit être un modèle Le personnage doit représenter un idéal. La littérature veut instruire/édifier. Cf la devise Placere et docere de l’Antiquité. A- Le héros moral: Le roman doit présenter comme personnages des êtres exceptionnels, dont le comportement témoigne

peuvent être comme le lecteur très banal avec une vie des plus inintéressante.En résumé, on peut dire que le roman offre trois visions du monde : - vision idéaliste (issue de l'épopée antique) : héros noble, courageux. Il a toutes les qualités. Ce type de roman ne se soucie pas de la vraisemblance. Egalement, représentation idéalisée de l'amour. - vision réaliste ; depuis le XVIIème siècle, on trouve dans des

en chef du journal du même nom. En 1942, Camus publie son premier roman L'Etranger ; il en résumait l'histoire en une phrase : "Dans notre société, tout homme qui ne pleure pas à l'enterrement de sa mère risque d'être condamné à mort". En cela, Meursault, le personnage principal, "est étranger à la société où il vit" acceptant "sans aucune attitude héroïque, de mourir pour la vérité". La même année, il théorise son propos - l'absurde de la condition humaine - dans un essai Le Mythe de Sisyphe.

à rs 2. Le personnage de roman au XXe siècle Groupement 1 L’héroïsme en question ....................................................................... 37 J. de la Ville de Mirmont, Les Dimanches de Jean Dézert E La médiocrité d’un héros de roman .. 37 J. Genet, Journal du voleur E La glorification des marginaux ........................................................... 38 L.-F. Céline, Voyage au bout de la nuit E La lâcheté revendiquée ..........................................

donné lieu à de longues sagas de gare. Ne nous y trompons pas, l'auteur ici est d'une autre dimension. L'écriture est assez classique, très précise. L'introspection des personnages est moins axée sur les sentiments que sur les réflexions. Mais les héros ne sont pas seulement des symboles, des archétypes, ce sont aussi des personnalités attachantes, qui ont une dimension presque réelle. La première partie de la " saga " évoque tous ces romans d'apprentissage dans les milieux aisés et conservateurs

moral : le romancier s'attache à l'expression des sentiments, s'intéresse à leurs manifestations extérieures (larmes, sourires, gestes significatifs). Le caractère du personnage peut le situer en individu particulier, voire le signaler comme un héros d'exception; il peut au contraire faire de lui un simple exemplaire d'une espèce sociale (cf. les employés chez Balzac); - sur le plan social : le personnage reflète un milieu par ses vêtements, sa profession, son langage, son idéologie (les personnages