Meursault Est Un Homme Sensible

Julien Sorel semble être un personnage présentant les qualités d'un héros moralement parfait, c’est un personnage intelligent, instruit et raffiné ; mais aussi un héros romantique, qui ne supporte pas la médiocrité, il est naturellement généreux et sensible. Seulement cette conception des choses semble quelque peu limité. Les romans dont les personnages principaux sont des anti-héros ne sont pas moins agréables à lire. Mais ils peuvent cependant être tout aussi bien des héros « médiocres ». Les personnages

chagrin (1831) Eugénie Grandet (1833) Le père Goriot (1835) Le colonel Chabert (1835) Le lys dans la vallée (1836) Illusions perdues (1837~1843) Splendeurs et misères des courtisanes (1838~1846) Résumé Le père Goriot Rastignac est un jeune homme de petite noblesse. Il vient à Paris esperant y rencontrer la fortune. Mais il n'a ni l'argent, ni la connaissance de la société parisienne necessaires. Une de ses cousines lointaines, Madame de Beauséant, une des dernières grandes dames, le prend

que (les grands romanciers) ont fait d'écrire en images plutôt qu'en raisonnements est révélateur d'une certaine pensée qui leur est commune, persuadée de l'inutilité de tout principe d'explication et convaincue du message enseignant de l'apparence sensible » Ainsi le seul fait de délivrer son message sous forme romanesque révèle chez M. Camus une humilité fière. Non pas la résignation, mais la reconnaissance révoltée des limites de la pensée humaine. Il est vrai qu'il a cru devoir donner de son message

valeur de la raison. Zadig grâce à sa stratégie devient célèbre. Sa renommée est extraordinaire: « grande recommandation » => adjectif mélioratif. La grande recommandation porte sur Zadig et sur la pierre. è Conclusion: Ce qui fait la valeur d’un homme n’est pas son statut social, c’est sa capacité à réfléchir/à résonner. Contrairement au chapitre 3, la justice est mieux perçue. Chapitre XVIII, « l’Ermite », de « Tandis que le Babylonien parlait » page 134 à la fin du chapitre page 137. I]

l’histoire d’un homme, Meursault (M.), ‘’qui se contentait d’une vie végétative avant son meurtre, se met à crier son désir de vivre, son amour de soi-même, une fois incarcéré’’. • L’auteur : il est mène une vie misérable à Alger (sa mère est presque illettrée ; son père, ouvrier, meurt au début de la 1ère guerre mondiale). C’est un élève puis un étudiant brillant mais il est malade (la tuberculose). Il milite politiquement (mouvement antifasciste, mouvement communiste). Il est sensible aux injustices

la séance de l'après-midi. Il propose une étude des rapports entre lyrisme et ironie à travers Le Premier homme. Ces deux notions se côtoient dès le début chez Camus, fruit de la capacité de dédoublement propre à l'intellectuel et à l'esprit créateur. Ces deux pratiques complémentaires se rejoignent dans la révolte; elles cherchent à compenser un manque de beauté et de vérité. Le Premier homme relate une double quête, celle du père et celle de soi, comme le montre la fin de la première partie de ce

physique * baronne présentée par son poids + fausse objectivité : « s’attirait par là une très grande considération ». * Cunégonde : « haute en couleur, fraîche, grasse, appétissante » belle fille mais peut-être pas intelligente. Attire homme car belle, femme-objet de consommation immédiate ironie du faux-éloge. ° Le fils du baron : faux-éloge « paraissait » pas d’existence propre, perfidie ironique, père digne de rien. ° Pangloss : Pan = tout, gloss = langue parle bcp mais ne pense

Albert CAMUS (1913-1960) « Il y avait un mystère chez cet homme, et un mystère qu’il voulait éclairer » : cette phrase est l’une de celles qui devaient entrer dans le texte du livre qu’Albert Camus a laissé inachevé quand sa vie a été interrompue par un accident de voiture. Le manuscrit de cet ouvrage, intitulé Le Premier Homme, a été retrouvé dans sa sacoche, le 4 janvier 1960. Etabli par sa veuve, Francine Camus, publié par sa fille, Catherine Camus, et par les éditions Gallimard en 1994, ce

société closes, quasi stables, organiquement liées à des sociétés plus ouvertes, évolutives soumises à l’effet désagrégeant mais aussi stimulant de l’individualisme grandissant, il décrit ainsi l’émergence du roman antique : « A l’homme dans la cité, homme parmi les hommes, [le roman] substitue l’homme en son destin individuel, qui est d’aimer et d’assurer, par l’amour, sa propre survie. Le roman grec, comme la Comédie Nouvelle, comme, plus tard, l’élégie romaine, ne pouvait naître que dans une société

qu'elle est très paradoxale : 'Dans notre sociéte tout homme qui ne pleure pas à l'enterrement de sa mère risque d'être condamné à mort.' Je voulais dire seulement que le héros du livre est condamné parce qu'il ne joue pas le jeu. En ce sens, il est étranger à la société ou il vit, il erre, en marge, dans les faubourgs de la vie privée, solitaire, sensuelle. Et c'est pourquoi des lecteurs ont été tenté de le considérer comme une épave. Meursault ne joue pas le jeu. La réponse est simple : il refuse