Meursault Et La Peste

anticipée de français Séries ES-S Objet d’étude : Le roman et ses personnages : visions de l’homme et du monde. Textes : Émile Zola, Germinal, 1885. François Mauriac, Thérèse Desqueyroux, 1927. André Malraux, La Voie royale, 1930. Albert Camus, La Peste, 1947. Écriture : I. Vous répondrez d’abord aux questions suivantes [4 points] : 1. Identifier l’aspect de la condition humaine (aspect psychologique, aspect sociologique, etc.) qui est privilégié dans chacun de ces textes et préciser son contenu.

heros est beaucoup plus proche du lecteur'; moin extraordinaire et le lecteur va d'avantage s'identifier et le h'ros va lui permettre de mieu comprendre la soci't'e'; il sert de mirroire et renvoi l'image de la soci't' dans laquelle on vit => La Peste '' Rilleux': l'essentiel est de bien faire son metier'' montre la modestie des h'ros => l''tranger de Camus => un homme dessine tout le temps => le h'ro tue un arabe et subit son destin'; il n'arrive pas a expliquer son geste => absurde

portrait réaliste de l’humanité 1. Il donne une vision du réel et favorise l’illusion du vrai Le personnage romanesque est souvent un être sans qualités particulières. [Exemples] Frédéric Moreau dans L’Éducation sentimentale de Flaubert, roman réaliste ; Meursault dans L’Étranger de Camus, roman de l’absurde ; Gervaise, l’héroïne de L’Assommoir de Zola, roman naturaliste. Il donne lieu à une intrigue plausible, vraisemblable : on y croit. Immergé dans la vie quotidienne, son destin est « ordinaire ». [Exemples]

1944, s'inspire assez fidèlement du destin dément du jeune empereur romain assassiné en 41 après Jésus-Christ et d'anecdotes authentiques évoquées par l'historien latin Suétone. Mais l'auteur en fait un héros de l'absurde, aux côtés de Sisyphe, de Meursault, de l'Étranger et de Jan, victime du Malentendu, pour constituer ce qu'il a appelé « le cycle de l'absurde ». À la mort de sa sœur et maîtresse Drusilla, Caligula a pris conscience que « Les hommes meurent et ne sont pas heureux » et veut aller jusqu'au

1944, s'inspire assez fidèlement du destin dément du jeune empereur romain assassiné en 41 après Jésus-Christ et d'anecdotes authentiques évoquées par l'historien latin Suétone. Mais l'auteur en fait un héros de l'absurde, aux côtés de Sisyphe, de Meursault, de l'Étranger et de Jan, victime du Malentendu, pour constituer ce qu'il a appelé « le cycle de l'absurde ». À la mort de sa sœur et maîtresse Drusilla, Caligula a pris conscience que « Les hommes meurent et ne sont pas heureux » et veut aller jusqu'au

personnages et les errements qu’ils éclairent une face fascinante de la condition humaine. L’accusé, s’il occupe la première place dans le déroulement du procès, n’est pas seul. Malgré le sentiment d’abandon et de solitude qui caractérise le Meursault de L’Étranger percevant son procès derrière un voile de distance, la culpabilité intérieure de l’accusé se dédouble en s’incarnant. Face à lui s’affrontent en effet des personnages à qui la codification du procès attribue une position définie selon

l’accusé n’a aucune chance de de se défendre, prisonnier d’un système judiciaire corrompu et illogique. Joseph K. se fait poignarder par deux hommes dans une carrière en dehors de la ville. - L’étranger de Camus (1942): roman de l’absurde. Meursault, un employé de bureau, mène à Alger une vie monotone, à peine distraite par sa relation avec émotion, Marie. Après avoir enterré sa mère sans grande émotion, il va tuer, sans vraiment le vouloir, un arabe sur la plage. Il est jugé et condamné

ou II. J = Les justes, I. LAA = Lettres à un ami allemand, II. Mal = Le Malentendu, I. MH = La Mort heureuse, Cahiers Albert Camus I. Paris, Gallimard, 1971. MS = Le Mythe de Sisyphe, II. N = Noces, II. 01 = Le Chevalier d'Olmedo, I. P = La Peste, I. PA = Entre Plotin et saint Augustin (Diplôme d'Études supérieures), II. Pos = Les Possédés, I. RA = Révolte dans les Asturies, I. RG = Réflexions sur la guillotine, II. RN = Requiem pour une nonne, I. RR = Remarque sur la révolte, II.

L'Étranger, I. L'Homme révolté, II. Interview, I ou II. Les justes, I. Lettres à un ami allemand, II. Le Malentendu, I. La Mort heureuse, Cahiers Albert Camus I. Paris, Gallimard, 1971. Le Mythe de Sisyphe, II. Noces, II. Le Chevalier d'Olmedo, I. La Peste, I. Entre Plotin et saint Augustin (Diplôme d'Études supérieures), II. Les Possédés, I. Révolte dans les Asturies, I. Réflexions sur la guillotine, II. Requiem pour une nonne, I. Remarque sur la révolte, II. Marcel J. Mélançon, Albert Camus. Analyse

narrateur-personnage Meursault figure comme le prototype de l’anti-héros. Rien ne semble pouvoir l’arracher à la banalité de son quotidien, pas même l’enterrement de sa mère qu’il semble vivre de façon très extérieur. La banalité de ce quotidien n’est finalement bouleversée que par le meurtre d’un arabe qu’il va commettre dans un état second en proie à une insolation. Suivra un procès où Meursault est condamné à mort