Meursault Ne Joue Pas Le Jeu

d'original. On s'attachera à montrer comment la description anecdotique d'un cadre banal plutôt réaliste et inhospitalier et de ses habitants sans relief, conformistes et prosaïques, se charge progressivement d'une valeur symbolique : ce qui se joue à Oran se joue aussi au quotidien dans nos propres existences, il s'agit d'un miroir de notre propre condition humaine absurde. Support : p11/12 du début à « le hasard des cartes. » Questions préparatoires : ✗ Comment est décrite la ville d'Oran ? Est-ce

complait dans cette image romantique « pittoresquement ». Illusions romantiques rendant supportable l’idée de mort. Ridicule de ses propos : adjectif « joli » qui connote une certaine naiveté dans la mesure ou ce paysage = paysage de mort. Jeu de mots « un endroit qui vous met l’eau à la bouche d’une noyade » : proximité du mot « noyade » et de la métaphore figée « l’eau à la bouche » qui met en avant le grotesque du personnage. Moquerie de son personnage + raillerie du romantisme Fin

affirme : « Je juge que la notion d'absurde est essentielle et qu'elle peut figurer la première de mes vérités... L'unique donnée est pour moi l'absurde » [3]. Dix ans plus tard, il aurait pu dire la même chose à propos de la révolte. L'absurde joue le rôle de position métaphysique initiale chez Camus. Qu'est-ce donc que cet absurde ? C'est l'état de contradiction qui existe entre l'homme et le monde : il y a une disproportion, un divorce entre les deux, qui constitue une sorte de « péché », mais

l’image de la guerre et sa mise en œuvre. 2 – Analyser les questions p. 470 A  Les deux poèmes jouent sur le retour des mêmes termes. Charles Cros joue sur le chiffre 3 : dans le premier vers, les trois motifs (l’amour, la mer, la mort), le changement de place des trois motifs à la façon d’un carré magique, les trois refrains. Pierre de Marbeuf joue sur deux termes  : la mer, l’amour mais il pratique la polyptote. Dans les deux poèmes, des effets de sonorité sont ainsi créés. B  L’opposition de

l’image de la guerre et sa mise en œuvre. 2 – Analyser les questions p. 470 A  Les deux poèmes jouent sur le retour des mêmes termes. Charles Cros joue sur le chiffre 3 : dans le premier vers, les trois motifs (l’amour, la mer, la mort), le changement de place des trois motifs à la façon d’un carré magique, les trois refrains. Pierre de Marbeuf joue sur deux termes  : la mer, l’amour mais il pratique la polyptote. Dans les deux poèmes, des effets de sonorité sont ainsi créés. B  L’opposition de

Il y affirme : « Je juge que la notion d'absurde est essentielle et qu'elle peut figurer la première de mes vérités... L'unique donnée est pour moi l'absurde » 3 . Dix ans plus tard, il aurait pu dire la même chose à propos de la révolte. L'absurde joue le rôle de position métaphysique initiale chez Camus. Qu'est-ce donc que cet absurde ? C'est l'état de contradiction qui existe entre l'homme et le monde : il y a une disproportion, un divorce entre les deux, qui constitue une sorte de « péché », mais

de l’âme autant que la richesse du monde. * * * Ainsi, l’activité poétique n’a pas “constamment” comme l’affirme Michel Collot “vis[é] un dehors”, elle a parfois été tentée de se replier sur elle-même dans un souci de beauté esthétique ou de jeu purement verbal. Cependant certains poètes ont refusé de réduire leur poésie à un travail de l’esprit sur la forme. Ils ont revendiqué un lien étroit avec le dehors, que ce soit dans la perspective de le célébrer ou de le transformer en en dénonçant

Victor Hugo, Ruy Blas (1838): analytique Introduction: Avec Ruy Blas (1837), Hugo signe une de ses plus grandes réussites dans le DRAME ROMANTIQUE. Dans cette pièce, Hugo opère une fusion parfaite du grotesque et du sublime, il a mené très loin le jeu des doubles et des masques, il a créé une dynamique politique qui préfigure les engagements ultérieurs de l'auteur dans la défense du peuple et la lutte contre la misère. L'action se situe en Espagne, au XVII sous le règne du roi Charles II pour éviter

s’adresse à un destinataire fictif, le narrataire* distinct du lecteur réel. Le personnage est l’être imaginaire qui vit et accomplit les actions de l’histoire. • Dans un récit à la première personne, il ne faut pas assimiler auteur et narrateur. Meursault, le narrateur et héros de L’Étranger (1942) n’est pas l’auteur du récit, Albert Camus. • Auteur, narrateur et personnage ne se confondent que dans l’autobiographie. Les Confessions (1782-1789) de Rousseau présentent un narrateur qui est le personnage

ai aimée, Beauté si ancienne et si nouvelle. » Augustin La beauté est au cœur de la mythologie universelle. Les dieux et les déesses sont toujours beaux à défaut d’être toujours bons. On se limitera ici à l’analyse de trois mythes où la beauté joue le rôle central : les mythes grecs de la belle Hélène et de Pygmalion ainsi que le mythe japonais d’Amaterasu. Dans chacun de ses mythes, la beauté revêt un visage très différent… Le mythe de la belle Hélène relaté par Homère dans l’Illiade serait